6° dimanche temps ordinaire année C

Ce dimanche, l’évangile est celui des « béatitudes ». Mais ce n’est pas celui de l’évangile selon saint Matthieu que nous entendons habituellement. Il s’agit des béatitudes selon saint Luc. C’est un évangile plus concis que celui de Matthieu. Il comporte aussi, en plus des béatitudes, des avertissements aux riches et aux repus… Dans nos sociétés occidentales de consommation, et qui ont atteint un certain bien être, l’idée dominante serait que le bonheur vient de la disposition des choses et de leur possession personnelle ou collective… La question que nous pose la parole de Dieu aujourd’hui est celle-ci : pour nous, quelles sont les vraies sources du bonheur ?

5° dimanche temps ordinaire année C

L’évangile raconte : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre… » répond Pierre à Jésus quand celui-ci l’invite à avancer au large et à jeter les filets […] Il nous faut aller au large, aller au monde, non pas avec des plans mais sans peur avec notre seule foi, notre espérance et notre amour. Il nous faut aussi croire en la prodigieuse fécondité de l’Evangile…C’est en nous appuyant sur le Seigneur et sa parole que la pêche sera abondante…

4° dimanche temps ordinaire année C

Avons-nous faim de cet amour que le Christ a vécu pour nous ? Avons-nous faim de cet amour tel que Paul en parle aux Corinthiens. Car recevoir le Christ ce n’est pas seulement la joie d’être bien avec lui, très bien comme dans un cocon, en paix et tranquille avec lui, mais c’est bien de s’engager avec lui et à sa suite… C’est être affamé de Dieu et me nourrir de lui. C‘est, autant que nous le pouvons, entrer dans l’amour de Dieu, l’amour que Dieu porte à toutes ses créatures.

3° dimanche temps ordinaire année C

Dans la synagogue, au milieu de gens dont plusieurs le connaissent, Jésus ose annoncer que toutes les promesses de Dieu annoncées par les prophètes, se réalisent avec lui. C’est le caractère présent de cette réalisation qu’entend annoncer Luc.

2° dimanche temps ordinaire année C

Quel rapport entre le baptême du Seigneur et sa présence à des noces, entre l’eau du baptême et l’eau changée en vin, pour la joie des convives, à la demande de Marie ? La raison est que le baptême et le miracle de Cana permettent de préciser la mission de Jésus. Aussi, avant que l’évangile de Luc nous révèle, tout au long de l’année, la vie publique de Jésus et l’annonce qu’il fait de la Bonne Nouvelle, il paraissait logique de bien préciser sa mission avec le signe capital qui donne le sens de sa vie.