10 avril 2022
Dimanche des Rameaux et de la Passion
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)
Pour entendre l’appel à se rassembler en communauté le jour du Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Pour lire les textes liturgiques AELF de l’office, cliquer ici :
Procession des Rameaux : Évangile selon saint Luc 19, 28-40 ;
Messe de la Passion : Livre du prophète Isaïe 50, 4-7 ; Psaume 21 ; Lettre de saint Paul aux Philippiens 2, 6-11 ;
Évangile selon saint Luc 22, 14 à 23, 56.
Procession des Rameaux : entrée messianique
Après la proclamation de l’Évangile selon saint Luc 19, 28-40 a lieu l’entrée solennelle pendant laquelle on peut chanter ” Voici que s’ouvrent pour le Roi les portes de la ville : Hosanna ! Béni sois-tu Seigneur ! “
(Voir les paroles)
Messe de la Passion
Psaume 21 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
De ce dimanche de fête, la mentalité populaire retient surtout les Rameaux, ce qui se comprend bien dans les régions rurales. Et cela demeure vrai à Toulouse, métropole qui n’oublie ni ne renie ses racines agricoles. Mais ce dimanche, à une semaine de Pâques, il est aussi et surtout question de la Passion. C’est d’elle que je parlerai.
Les évangélistes ont raconté la Passion à la manière dont ils ont ressenti et compris cet événement et chacun à sa manière. Car pour eux, il n’était pas question d’en faire le reportage et de le transmettre, mais d’en proposer une lecture de croyants. Cette année C selon le cycle liturgique, c’est la Passion selon Saint Luc qui est lue. Le vendredi saint, c’est toujours la passion selon saint Jean qui est proclamée. Matthieu, lui, s’adresse à des chrétiens venus du judaïsme et insiste sur la réalisation des écritures. Marc présente la version la plus courte.
Quelles sont les logiques dans la composition du récit de la Passion par Saint Luc ?
Dans son récit de la Passion, Luc, à travers quantité de détails, souligne comment Jésus, face au déferlement de haine, manifeste jusqu’au bout la splendeur de la miséricorde.
Déjà, l’épisode de la Cène présente le contraste d’un homme qui, se faisant serviteur, se donne totalement pour les siens, et de disciples aveugles, enfermés dans leurs certitudes, en lutte les uns contre les autres. Ils se querellent en effet pour savoir qui est le plus grand d’entre eux.
Contraste, encore, entre les apôtres, prêts à se battre contre les agresseurs, et le Maître guérissant le serviteur du grand-prêtre, qui vient d’être blessé. L’évangéliste souligne la douceur de l’accusé, face à ses accusateurs.
Sur le chemin du Calvaire, Jésus ne pense pas qu’à lui mais d’abord au malheur de son peuple qui le rejette.
Sur la Croix, il pardonne à l’un des deux malfaiteurs crucifiés avec lui et qui se répand.
Devant cet homme, Pilate ne s’est pas trompé : il a su reconnaître son innocence. Mais, dans sa faiblesse, il collabore avec les ennemis de Jésus et condamne celui-ci.
D’après Luc mais aussi Matthieu et Marc, après la crucifixion, c’est un centurion païen qui clame la vérité qui s’impose, celle que le tribunal juif avait tourné en dérision : « Vraiment cet homme est le Fils de Dieu. »
Cela nous prépare à croire que le salut est promis à toutes les nations qui elles aussi sont invitées à devenir disciples de Jésus.
La méditation que je propose est volontairement assez brève pour nous laisser le temps de bien écouter ou lire et accueillir le récit de la Passion. Amen.
Marcel Baurier
« Envoyés dans ce monde où la Pâque est à l’œuvre, Hosanna, Hosanna !
Bénissons notre Dieu ! C’est lui qui nous appelle ! »
(Voir les paroles)






Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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– Cloches de l’Abbaye de Sylvanes. Liturgie chorale du peuple de Dieu © Sylvanes. Assomption de la Vierge Marie. Studio SM, 2013.
– Voici que s’ouvrent pour le Roi. H96-3. Paroles : Didier Rimaud / CNPL. Musique : Jacques Berthier. Interprété par les moines et moniales de l’Abbaye du Bec-Hellouin. Liturgie des Heures. Studio SM, 1999.
– Psaume 21. Paroles : AELF / Musique : André Gouzes. Interprété par l’Ensemble vocal Hilarium. Direction : Bertrand Lemaire. Psaumes des dimanches et fêtes année C. Prions en Eglise. ADF Musique, 2014.
– Envoyés dans ce monde. H20-25. Paroles : Didier Rimaud / Musique : Jean-Michel Dieuaide © ADF. Interprété par l’Ensemble vocal Antidote. Solistes : Fabien Chevallier et Brigitte Le Borgne. Chantons en Eglise. CédéSignes. Bayard Musique, 2016.
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