Homélie 24° dimanche temps ordinaire année B

Tout comme les apôtres qui reconnaissent en Jésus, le Christ, le vrai Messie, nous chrétiens, croyons et déclarons Jésus « fils de Dieu ». Mais quelle idée mettons-nous derrière ces mots ? Rappelons-nous dans l’évangile de Marc le récit de la passion de Jésus. A sa mort, écrit-il « Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s’écria : « Vraiment cet homme était le Fils de Dieu ! » […]
A ce moment, en effet, aucune illusion sur la signification du terme n’est possible. La réalité de « Fils de Dieu » se manifeste en un « serviteur », c’est-à-dire en quelqu’un qui s’est rendu totalement disponible par amour véritable, et serviteur jusqu’à donner sa vie.
Serviteur ? Accepter cela est un peu risqué car ce serait reconnaître que nous avons à le devenir nous-mêmes. Sommes-nous si sûrs de ne pas cacher nos désirs en prétendant rendre hommage à Jésus en le proclamons Fils de Dieu ? Ou sommes-nous prêts à le reconnaître comme le serviteur qui a donné sa vie par amour, comme le Fils qu’il a consenti à être en rendant au Père son amour ?

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