Les essentiels Aller sur les pas de Jésus de l’Annonciation à la Résurrection. Prière, ressourcement spirituel et enseignements bibliques. Découverte du patrimoine historique. Accompagnement par un religieux dominicain et un guide professionnel. Groupe limité à 30 pèlerins.
Un prix sans surprise tout compris. Dernières places disponibles.
Une campagne de dons est ouverte pour apporter un soutien à tout pèlerin qui sans votre aide, ne pourrait accomplir son rêve de marcher sur les pas de Jésus en Galilée et Judée. Pour que chaque pèlerin, fidèle ou chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Eglise pour s’ouvrir librement à Dieu, votre soutien est essentiel !Faire un don. Clic ICI
Mise à jour le 20 septembre 2023
Avertissement légal : Epheta œuvre suivant le magistère du concile Vatican II et rassemble des chrétiens catholiques attentifs à nourrir et à augmenter leur fidélité de laïcs à leur vocation sacerdotale de baptisés. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne, ce qui veut dire pour tout homme et toute femme liberté de chercher Dieu et d’adhérer à la vérité, de trouver la liberté intérieure donnée par Jésus Christ, d’apprendre à écouter son Esprit et de se laisser instruire en Eglise. Profondément soucieux et respectueux de ce que chaque fidèle, pèlerin ou retraitant, chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Eglise pour s’ouvrir librement à Dieu, Epheta, association apostolique indépendante, s’attache le concours de partenaires et prédicateurs différents, clercs diocésains, ordres religieux et monastiques, communautés nouvelles et laïcs compétents, témoins des sensibilités spirituelles présentes au sein de l’Eglise catholique. Epheta ne peut cependant être regardé, nonobstant son charisme propre, comme étant assimilé, affilié, ou représentant un ordre religieux ou monastique, une institution ecclésiastique, ou un autre partenaire en particulier. (Article 9 des statuts de l’association.)
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Les essentiels Aller sur les pas de Jésus de l’Annonciation à la Résurrection. Prière, ressourcement spirituel et enseignements bibliques. Découverte du patrimoine historique. Accompagnement par un religieux dominicain et un guide professionnel. Groupe limité à 30 pèlerins.
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Mise à jour le 20 septembre 2023
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Chrétiens du monde sur les pas de Jésus Jeudi 9 au mercredi 15 novembre 2023
Pèlerinage en Terre Sainte avec le frère Bernard Didier Ntamak, dominicain, de l’École biblique et archéologique de Jérusalem
Groupe limité à 30 pèlerins. Inscrivez vous vite !
Pèlerinage organisé avec le concours d’ODEIA, agence de voyages agréée (IM 075 2000 19)
ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL
Des chrétiens du Monde de toutes origines vont se rencontrer en Terre Sainte, berceau du christianisme, pour qu’ensemble se lèvent leurs prières pour la paix dans le monde. Saint Jean-Paul II aimait à dire que l’Église a deux poumons, oriental et occidental, et que pour être en bonne santé spirituelle, l’Église allait devoir respirer avec ses deux poumons.
Accompagné spirituellement par le frèreBernard Didier Ntamak, religieux dominicain, c’est ce que vous allez vivre sur les Lieux Saints de Galilée et de Judée. Le frère Bernard a été assistant religieux de laïcs dominicains jusqu’en 2019. Bibliste, il est responsable de la Bibliothèque de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem(EBAF) et réside au Couvent Saint-Etienne à Jérusalem.
Un guide professionnel agréé, M. Gilbert Albina (licence n° 8582), est également à vos côtés durant tout votre pèlerinage. Ce pèlerinage EPHETA est organisé avec le concours de l’agence de voyages ODEIA et de l’agence réceptive Petro Logos Tours (Israël).
PROGRAMME
Jeudi 9 novembre 2023.PARIS / TEL AVIV / NAZARETH Départ aéroport de Paris Orly : 08h45 vol direct TO 3452 Paris Orly / Tel Aviv 14h30. Accueil à l’arrivée par le frère Bernard et votre guide. Transfert en autocar à Nazareth. Prière d’entrée en pèlerinage :Et verbum caro hic factum est
Vendredi 10 novembre 2023.MONT THABOR / NAZARETH Messe au mont Thabor, lieu de la Transfiguration. Nazareth, lieu de l’Annonciation. Source de la Vierge, en l’église Saint-Gabriel. Maison de Marie. Basilique de l’Annonciation.
Samedi 11 novembre 2023.LAC DE TIBÉRIADE / MONT DES BÉATITUDES Messe à la Primauté de Pierre. Tabgha, église de la Multiplication des Pains. Capharnaüm : discours sur le Pain de Vie. Magdala, où le Seigneur appelle ses disciples : Duc in altum ! Mont des Béatitudes, lieu du Sermon sur la Montagne. Croisière sur le lac de Ginossar à Tibériade. Procession paroissiale mariale à Nazareth.
Dimanche 12 novembre 2023. NAZARETH / JOURDAIN / JÉRICHO Messe avec la communauté paroissiale catholique de Nazareth. Renouvellement des promesses du baptême dans le Jourdain à Qser el Yahud, lieu de baptême du Christ. Jéricho, évocation de la conversion de Zachée et de la guérison de Bartimée. Transfert à Jérusalem.
Lundi 13 novembre 2023. BETHLEEM Messe à la basilique de la Nativité. Pèlerinage à la basilique et à la grotte de la Nativité. Découverte du Champ des Bergers à Beit Sahour. Rencontre à l’orphelinat de l’hôpital Saint Vincent de Paul. Temps libre à Bethléem pour les achats de souvenirs auprès des artisans chrétiens. Présentation de manuscrits anciens à l’EBAF.
Mardi 14 novembre 2023. JÉRUSALEM Pèlerinage aux sanctuaires du mont des Oliviers. L’Ascension, qui marque l’emplacement présumé de la montée au ciel de Jésus. Carmel du Pater, où Jésus enseigna la prière du Notre Père à ses disciples. Dominus Flevit, église construite en souvenir des larmes versées par Jésus sur la ville sainte. Basilique de Gethsémani et jardin des Oliviers. Chemin de Croix sur la Via Dolorosa vers la basilique de l’Anastasis : Golgotha et Saint Sépulcre. Messe au Saint Sépulcre. Découverte de la basilique de la Résurrection, où sont situés le Golgotha et le tombeau du Christ. Transfert à Latrun.
Mercredi 15 novembre 2023. ABOU GOSH / TEL AVIV / PARIS Messe en l’église Sainte Marie de la Résurrection. Eglise datant des croisés. Abou Gosh, évocation de la rencontre de Jésus et des disciples d’Emmaüs. Transfert en autocar à l’aéroport de Tel Aviv. Départ aéroport Tel Aviv Ben Gurion : 15h30 vol direct TO 3453 Tel Aviv / Paris Orly 19h45.
PÈLERINAGE TOUT COMPRIS Départ de Paris : 1 845 € / personne (départ de Tel Aviv : 1 622 € / personne) Groupe de 30 pèlerins
Ce prix comprend : Vols directs réguliers en classe économique aller-retour, Assistance pour les formalités de police israélienne, Autocar de grand tourisme durant tout le séjour, 6 nuits en chambre à 2 lits ou double en maisons religieuses et/ou hôtels 3 *** (normes locales), Pension complète du dîner du jour 1 au déjeuner du jour 7, Visites mentionnées au programme, droits d’entrée inclus, Réservation des lieux de messe, Taxi pour le mont Thabor, croisière sur le lac de Tibériade, Guide professionnel agréé, Pourboires hôtels et restaurants, guide et chauffeur, Audiophone pendant tout le séjour, Toutes taxes et services, Honoraires du prêtre accompagnateur, Guide du voyage en Terre Sainte (Bayard) offert par famille, Assurance Mutuaiden° 6255, incluantassistance maladie rapatriement avec extension Covid / Epidémie.
Ce prix ne comprend pas : Pré et post acheminements à l’aéroport de Paris Orly, Restauration à bord des vols aller et retour, Achats personnels. Quêtes et offrandes. Boissons, Tout ce qui n’est pas indiqué dans « Ce prix comprend ».
En option : Chambre individuelle : 315 €. Assurance tous risques annulation Mutuaide n° 6256 : 89 €.
FORMALITÉS DE POLICE
Chaque voyageur de nationalité française ou de l’Union européenne doit être titulaire d’un PASSEPORT VALIDE au moins 6 mois après la date de retour d’Israël, soit JUSQU’AU 16 MAI 2024 MINIMUM. Les ressortissants de l’Union européenne sont dispensés de visa pour se rendre en Israël. A votre entrée en Israël, vous recevrez une autorisation provisoire de séjour comme visiteur. Aucun timbre humide ne sera apposé sur votre passeport. Attention : pas de passeport avec des tampons libanais, syriens, irakiens, iraniens ou libyens.
INFORMATION – INSCRIPTION – PAIEMENT
EPHETA – Mail : contact@epheta.org – Tél. : 07 86 58 38 61 (14h-18h00) – WhatsApp Flyer, clic ICI Programme complet, clicICI Bulletin d’inscription PDF imprimable pour envoi postal, clicICI Bulletin d’inscription WEB avec signature électronique sécurisée, clic ICI Paiement sécurisé par carte bancaire, clic surCrédit Mutuel
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TÉMOIGNAGESDE PÈLERINS EPHETA …
Pèlerinage EPHETA Chrétiens du Monde sur les pas de Jésus 12 au 18 mai 2022 Accompagnateur : fr. Bernard Ntamak Guide : Kayed Abou Sinni
Un grand merci surtout pour ce pèlerinage en Terre Sainte que nous avons beaucoup aimé. Il a été très bien organisé. Nous avons apprécié les offices simples et priant, dans les petites chapelles, et les échanges toujours riches entre nous. Nous avons découvert, avec admiration, nos amis chrétiens d’Irak, sans oublier ceux du Bénin, du Cameroun, de Maurice et de Russie ! Les chants en langues arabe et araméenne sont vraiment beaux. B. et F.
Ce fut un pèlerinage riche en rencontres, en enseignements et fraternité dans une diversité de cultures […]Nous avions pour guide Kayed, remarquable par la qualité de ses interventions et pour accompagnateur le Père Bernard, exceptionnel par son écoute, sa simplicité et son aisance à raconter les histoires bibliques. Temps fort au Pater Noster, où nous avons récité chacun à tour de rôle, le Notre Père dans notre langue maternelle. Autre temps fort fut le renouvellement de notre baptême dans le Jourdain. M.-C.
Pèlerinage EPHETA organisé avec le concours d’ODEIA, agence de voyages agréée n° IM 075200019.
EPHETA-GROUPE SAINT LOUIS DE POISSY Association Loi 1901- RNA : W751241901 – Siret : 880 959 499 00026 APE : 9491Z Activités religieuses Siège social : 48 rue de la Fontaine de Pirou F-31210 Franquevielle
EPHETA œuvre suivant le magistère du concile Vatican II et rassemble des chrétiens catholiques attentifs à nourrir et à augmenter leur fidélité de laïcs à leur vocation sacerdotale de baptisés. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne, ce qui veut dire pour tout homme et toute femme liberté de chercher Dieu et d’adhérer à la vérité, de trouver la liberté intérieure donnée par Jésus Christ, d’apprendre à écouter son Esprit et de se laisser instruire en Eglise. Profondément soucieux et respectueux de ce que chaque fidèle, pèlerin ou retraitant, chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Eglise pour s’ouvrir librement à Dieu, EPHETA, association apostolique indépendante, s’attache le concours de partenaire et prédicateurs différents, clercs diocésains, ordres religieux et monastiques, communautés nouvelles et laïcs compétents, témoins des sensibilités spirituelles présentes au sein de l’Eglise catholique. EPHETA ne peut cependant être regardé, nonobstant son charisme propre, comme étant assimilé, affilié, ou représentant un ordre religieux ou monastique, une institution ecclésiastique, ou un autre partenaire en particulier. (Article 9 des statuts de l’association.)
Mardi 1er novembre 2022 Solennité de la Toussaint Prédication du Père Hervé Gaignard Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe du 1er novembre 2022, cliquer ici: Apocalypse de saint Jean 7, 2-4.9-14 ; Psaume 23 ; 1ère Lettre de saint Jean 3, 1-3 ; Évangile selon saint Matthieu 5, 1-12a.
Pour chanter dans la joie le mystère d’être réunis par Dieu, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 12a)
Il n’y a rien à faire … Alors que nous nous apprêtons à célébrer en Christ la mémoire de tous nos défunts, l’Eglise nous invite à célébrer cette fête de lumière, celle qui nous rappelle que nous sommes tous appelés à la sainteté. Mais il n’y a rien à faire, nous avons du mal à nous sentir concernés par cette affaire. La sainteté n’est pas pour nous, c’est une cause perdue pour nous. Ultime ruse du démon qui nous décourage avant d’avoir même commencé. « Tu n’y penses pas ! Toi devenir un saint ! » Comment en effet se sentir concerné par « cette foule immense qui a lavé son vêtement dans le sang de l’agneau ! Qui a vécu la grande épreuve ! » et ces béatitudes, c’est beau ! Mais dans la vie, c’est tellement plus compliqué.
A vrai dire, quand nous pensons ainsi, notre manière d’envisager la sainteté est empreint d’une erreur que l’Eglise qualifie de pélagianisme, une doctrine défendue par Pélage à la toute fin du IIIème siècle. Elle consiste à croire que nous pouvons accomplir des actes saints sans le secours de la grâce, à partir de notre volonté propre seulement ; la grâce de Dieu pouvant être donnée pour un simple coup de main. Pire encore, nous imaginons peut-être que – pour que Dieu nous aime- nous devons nous présenter devant lui avec des actes qui feront qu’il nous aimera.
En résumé, nous pensons trop souvent que la sainteté est notre affaire alors que c’est l’affaire de Dieu. Aussi, vouloir devenir un saint, c’est renoncer à le devenir par soi-même. Car elle consiste plutôt à entrer dans le mouvement de celui qui « nous a aimé le premier » et qui par sa grâce nous donnera de poser des actes saints.
Aussi la porte de la sainteté, n’est pas autre chose que la porte de la foi et la deuxième lecture de ce jour nous aide à le comprendre. Cette parole insiste en effet par deux fois sur cette réalité : « Nous sommes enfants de Dieu, nous le sommes vraiment », Fils de Dieu, nés de Dieu. Devenir un saint, c’est la grâce d’accueillir en son cœur ce que je suis par Jésus-Christ et que cette réalité donnée, se manifeste, prenne corps dans ma vie, dans mes actes.
Être appelé enfant de Dieu, ne dépend pas de nos actes, mais – comme le dit ici les Ecritures – de « l’amour que nous a donné le Père », de cet amour manifesté en Jésus-Christ mort en croix à cause de nos péchés et ressuscité d’entre les morts. Le chemin de la sainteté dans nos vies, prend sa source dans ce bouleversement devant l’amour de Dieu manifesté en Christ alors même que nous sommes trouvés pêcheurs, bouleversement qui change nos cœurs et change nos vies, bouleversement ultime du jour de notre mort, où nous verrons l’amour de Dieu face à face.
Devant nos imperfections, la ruse du démon consiste à nous décourager. Devant nos imperfections, l’amour de Dieu consiste à nous inviter à prendre la route de la foi, de l’amour et de l’Espérance, du pardon, du partage, de la justice, de la paix, de la pureté, en un mot, des béatitudes parce que je suis enfant de Dieu.
Rendons grâce à Dieu qui nous appelle à la sainteté, laissons-nous transformer par son amour qui se rend présent à nous dans l’Eucharistie.
Hervé Gaignard
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office :
Aujourd’hui, nous te saluons, ô toi, Notre Dame, Marie Vierge Sainte que drape le soleil, Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas, En toi nous est donnée l’aurore du Salut.
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. “La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551″ (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Hervé Gaignard, ancien vicaire épiscopal, est vicaire général du diocèse de Toulouse.
EPHETA a conclu avec la Librairie La Procure un programme d’affiliation. En commandant des livres à partir de notre site, vous apportez votre soutien fraternel aux retraitants et pèlerins les plus démunis.
Pour effectuer une recherche et commander, merci de cliquer sur le bouton LA PROCURE. Vous serez alors redirigé(e) vers le site sécurisé de la librairie.
Une fois par semaine, EPHETA vous propose un Commentaire de la Parole de Dieu du dimanche.
Abonnez-vous gratuitement ! (en bas-de-page)Vous serez ensuite informé(e) par e-mail des prochaines parutions. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment. Suivez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram
EPHETA remercie du concours apporté à cette publication :
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Dimanche 30 octobre 2022 31° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Stéphane Ayouaz Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre de la Sagesse 11, 22–12, 2 ; Psaume 144 ; Deuxième lettre de S. Paul apôtre aux Thessaloniciens 1, 11–2, 2 ; Évangile selon saint Luc 19, 1-10.
Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. (Jn 3, 16)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 1-10)
Zachée, descends vite : aujourd’hui, il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison ! »
Ainsi parle Jésus dans l’évangile de ce dimanche. Cette insistance de Luc sur l’aujourd’hui n’est pas un hasard. L’aujourd’hui c’est l’aujourd’hui de Zachée bien sûr. C’est aussi l’aujourd’hui du temps de Luc, celui de la première communauté chrétienne d’origine grecque à laquelle appartient Luc et pour laquelle il a écrit son évangile. Mais l’aujourd’hui de l’évangile c’est aussi notre aujourd’hui. Notre présent.
Par la simple répétition de ce mot, Luc nous dit combien la visite du Christ Jésus dans la maison de Zachée peut être actuelle ! Car nous pouvons tous être des Zachée. Des Zachée c’est-à-dire des hommes perdus en besoin de salut.
Pour les gens de Jéricho, Zachée n’est pourtant qu’un homme pécheur. C’est un pécheur à la puissance 10. Honni par les gens. Car Zachée est publicain et, pire encore, le chef des publicains. Un collecteur d’impôts à la solde de l’occupant romain, un collaborateur corrompu qui n’hésite pas à se servir au passage et à se mettre de côté, sur le dos des honnêtes gens, une immense fortune.
Nous comprenons alors que Zachée soit détesté et que les gens de Jéricho soient scandalisés par l’attitude de Jésus qui, plutôt que d’aller rencontrer un des justes de la ville, s’en est allé dans la maison de ce voleur. «Tous – nous dit l’évangile- récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. »
Mais, ce que n’a pas vu la foule, c’est que cet homme est en train de se perdre. Sa vie est en plein naufrage. « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » dit Jésus.
« Il y a un temps pour tout. » dit l’Ecclésiaste. Un temps où ne compte que la réussite à n’importe quel prix et un temps où cette réussite a le goût amère du vide.
Voici donc Zachée qui grimpe sur son arbre gigantesque. Il monte là-haut à cause de la foule qui est devenue pour lui un obstacle, non seulement – on l’aura compris – parce qu’elle fait rempart à Jésus à cause de sa petite taille, mais parce qu’elle est pleine de rancœur vis-à-vis de celui qui l’exploite honteusement.
Zachée le notable monte pourtant sur son sycomore, au risque du ridicule. C’est dire le désir qui le tient. C’est dire aussi qu’il est prêt à tout pour voir Jésus.
Il y a de l’urgence dans ce récit. « Zachée courut donc en avant » et Jésus l’invite à descendre vite de son arbre. « Vite il descendit et reçut Jésus avec joie ». Il y a de l’urgence car Zachée est au bord du précipice. Car Zachée est perdu. Perdu à en mourir ! Pris au piège de sa soif de richesses, Zachée s’est enfermé dans sa prison. Plus de relation possible avec ses frères qui le détestent. Plus de relation avec Dieu qui est en droit de le condamner. Plus de vie spirituelle étouffée par la course au Dieu de l’argent, à n’importe quel prix. Le moment semble venu où il n’est plus possible à Zachée de se regarder en face, tant la honte est grande en lui. Au bout de la vie de Zachée, il y a une grande solitude. La solitude insoutenable de celui qui n’a vécu que pour lui-même.
Or voici qu’un espoir se fait jour. La rencontre de Jésus dont tout Jéricho a déjà entendu parler. Cet homme surprenant ne craint pas de s’approcher des pécheurs. Car cet homme est habité par la Sagesse de Dieu tellement plus large que le cœur de l’homme : « toi, Maître qui aimes la vie, toi dont le souffle impérissable anime tous les êtres. Ceux qui tombent, tu les reprends peu à peu, tu les avertis, tu leur rappelles en quoi ils pèchent, pour qu’ils se détournent du mal, et qu’ils puissent croire en toi, Seigneur. »
La foule n’a pas su lire la détresse de l’homme. Jésus, lui, d’un seul regard, a vu cela.« Il leva les yeux et l’interpella ». Contre toute attente, Jésus provoque et prend l’initiative de la rencontre tant espérée. Il brise le cercle de la solitude. Contre toute règle de bienséance, il s’invite lui-même chez l’homme perdu. Et désormais tout va très vite. Vite, vite !
Il aura donc fallu si peu. Une simple rencontre pour que tout se libère en Zachée. Un seul rendez-vous pour le rendre à nouveau capable de partage, capable de se donner, capable de joie, délivré de son mal.
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison ! »
L’aujourd’hui de l’évangile c’est aussi notre aujourd’hui. Notre présent. Car Zachée est de tous les temps bien sûr. Car tout homme peut être menacé de perte. Pas besoin d’amasser des fortunes, d’être un corrompu pour ressembler à Zachée le publicain. Tant de raisons aujourd’hui peuvent nous conduire, malgré nous parfois, à nous enfermer dans la solitude. La peur des autres, la méfiance excessive, le repli sur la vie privée, le refus des relations, le goût pour le confort matériel, la consommation ou l’activité à outrance, qui étouffe notre vie spirituelle. Et nos villes, et de plus en plus nos campagnes, gagnées par la maladie de l’indifférence. Combien de personnes aujourd’hui, chez nous, perdues dans la foule, sont en mal de relations plus vraies, plus humaines ? Combien, et nous en sommes peut-être, guettent un autre regard qui pourrait les libérer ? Si nous pouvions, à cause de Jésus et de Zachée, briser un peu de nos solitudes. Un simple geste, un simple mot… Une rencontre.
L’histoire de Zachée nous redit pourtant à quel point le Christ peut nous sauver aujourd’hui encore. Car il vient le Ressuscité, demeurer chez nous, quoi qu’il en soit de notre péché. Il vient restaurer en nous le goût de la relation à Dieu et à nos frères. Nous étions morts, spirituellement, perdus, incapables de trouver Dieu et de vivre en fraternité. Mais le Christ nous a réconciliés.
Il vient aujourd’hui demeurer chez nous par sa Parole et le don de l’Eucharistie. Il vient nous rencontrer ce soir et nous redonner la joie de nous ouvrir à Dieu et à nos frères.
« Descends vite, aujourd’hui il me faut demeurer dans ta maison. » Aujourd’hui… Chez toi… Qui que tu sois… Amen.
Stéphane Ayouaz
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Aujourd’hui, nous chantons Marie, en lui demandant de chercher avec elle dans nos vies les pas de Dieu et d’accueillir par elle les dons de Dieu.
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Stéphane Ayouaz, né en 1969, a été ordonné prêtre le 6 juin 1999 pour le diocèse de Toulouse. Fort d’une solide expérience pastorale de curé (2001-2017), successivement dans les ensembles paroissiaux de Seysses – Lamasquère, de Montréjeau – Salies-du Salat – Mazères et de Beauzelle, de responsable du service des vocations, de délégué au Diaconat permanent , d’aumônier de lycéens et de scouts, il est depuis le 1er septembre 2017 supérieur du séminaire inter-diocésain Saint-Cyprien de Toulouse.
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Dimanche 2 octobre 2022 27° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre du prophète Habacuc 1, 2-3 ; 2, 2-4 ; Psaume 94 ; Deuxième lettre de S. Paul apôtre à Timothée 1, 6-8.13-14 ; Évangile selon saint Luc 17, 5-10.
La parole du Seigneur demeure pour toujours ; c’est la bonne nouvelle qui vous a été annoncée. (cf. 1 P 1, 25)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
La vie des chrétiens et particulièrement de ceux qui sont plus directement au service de l’Evangile peut être tissée de sentiments contradictoires. Car c’est parfois le doute lorsqu’ ils vivent le sentiment que partout le mal triomphe et que l’humanité ne semble pas prête à se convertir et à changer. Mais il arrive que, soudain, surgit aussi l’expérience brûlante de la puissance de la foi. Là où rien ne semblait pousser, c’est soudain l’amour, la vie, la rencontre. C’est alors qu’il leur devient possible de comprendre les paroles apparemment paradoxales de Jésus : « la foi soulève les montagnes ».
Accueillons donc les lectures du jour.
« Le juste vivra par sa fidélité » (Ha 1, 2-3 ; 2, 2-4)
Nous voici probablement au début du VI° siècle av. J.C. Le prophète Habacuc ose engager un débat avec Dieu. En effet, l’ennemi du moment l’emporte sur Israël. Pourquoi donc Dieu n’intervient-il pas pour sauver son peuple. Patience, répond le Seigneur. La punition du méchant et du violent viendra. Pour le moment, ce que Dieu attend du juste, c’est qu’il soit fidèle. C’est pour porter ce témoignage qu’il a été élu.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur ! (cf. Ps 94, 8a.7d) (Ps 94 (95), 1-2, 6-7ab, 7d-8a.9)
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Le psaume rappelle justement au peuple qui demande ou même revendique l’intervention et la protection de Dieu, que dans sa marche vers la terre promise il a souvent fermé son cœur n’a pas toujours été fidèle à son Dieu. Laissons- nous conduire par Dieu.
« N’aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur » (2 Tm 1, 6-8.13-14)
N’oublions pas que lorsque Saint Paul écrit à son disciple Timothée, il est prisonnier. En effet, le rappel de Paul à Timothée est d’actualité et aussi plein de sens pour nous. Dans un monde souvent difficile et même parfois hostile, les chrétiens peuvent être désemparés ou même découragés. Pourtant, dans la foi et par les sacrements, ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous donne, mais un esprit de force et d’amour. C’est un tel esprit, un tel dynamisme, qui a permis à Paul de résister à l’opposition des hommes et à toutes les épreuves qu’il a subies. Soyons conscients de cette force que Dieu nous donne. « Rappelle-toi, ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi… »
« Si vous aviez de la foi ! » (Lc 17, 5-10)
Reprenons l’évangile. Cette force, c’est la foi, nous dit Jésus. La foi qui nous donne tout pouvoir bien au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer, comme déraciner un arbre afin qu’il aille se planter dans la mer… ou même soulever les montagnes.
Mais attention : à nous de ne pas assimiler cette force à une puissance humaine dont nous pourrions nous glorifier. Car il ne s’agit pas d’un pouvoir qui nous serait donné, mais de l’action même de Dieu. Dans la foi, nous participons pour notre part, souvent très petite part, à l’œuvre de Dieu. Et ce faisant, nous ne faisons que répondre à notre vocation de serviteur. « De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été commandé, dites : « nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir. »
Ainsi donc, cette prise de conscience ne peut susciter en nous que l’humilité et l’action de grâce. La force de la foi ne vient pas de nous, mais du Seigneur. C’est lui seul qui nous rend forts. Vendredi prochain, nous fêterons Notre Dame du Rosaire. Aussi, dès aujourd’hui, tout comme Marie et avec elle, nous pouvons nous exclamer : « Le puissant fit pour moi des merveilles ».
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Aujourd’hui, nous chantons Marie, en lui demandant de chercher avec elle dans nos vies les pas de Dieu et d’accueillir par elle les dons de Dieu.
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Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Avertissement légal : Epheta œuvre suivant le magistère du concile Vatican II et rassemble des chrétiens catholiques attentifs à nourrir et à augmenter leur fidélité de laïcs à leur vocation sacerdotale de baptisés. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne, ce qui veut dire pour tout homme et toute femme liberté de chercher Dieu et d’adhérer à la vérité, de trouver la liberté intérieure donnée par Jésus Christ, d’apprendre à écouter son Esprit et de se laisser instruire en Église. Soucieux et respectueux de ce que chaque fidèle, pèlerin ou retraitant, chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Église pour s’ouvrir librement à Dieu, Epheta, association apostolique indépendante, s’attache dans l’unité ecclésiale comprise comme une communauté dans la foi le concours de partenaires et prédicateurs différents, clercs diocésains, ordres religieux et monastiques, communautés nouvelles et laïcs compétents, témoins des sensibilités spirituelles présentes au sein de l’Église catholique. Epheta ne peut cependant être regardé, nonobstant son charisme propre, comme étant assimilé, affilié, subordonné ou représentant un ordre religieux ou monastique, une institution ecclésiastique, une congrégation, ou un autre partenaire en particulier. (Article 9 des statuts de l’association.)
Dimanche 28 août 2022 22° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre de Ben Sira le Sage 3, 17-18.20.28-29 ; Psaume 67 ; Lettre de S. Paul apôtre aux Hébreux 12, 18-19.22-24a ; Évangile selon saint Luc 14, 1.7-14.
Prenez sur vous mon joug, dit le Seigneur ; devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. (cf. Mt 11, 29ab)
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Par rapport à la Parole de Dieu de ce dimanche, la question que nous pouvons nous poser serait celle-ci : nous parle-t-elle de sagesse « humaine » ou de sagesse « chrétienne » ?
« Il faut t’abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur » (Si 3, 17-18.20.28-29)
La première lecture, comme vous le savez, vient d’un des livres de Sagesse de la Bible, livres tardifs qui datent des derniers siècles avant Jésus-Christ. Fortement inspirés par la sagesse grecque, ils sont quand même écrits par des croyants juifs. Le livre de Ben Sira le Sage ou Siracide, appelé dans la traduction latine l’Ecclésiastique, a été écrit en hébreu vers 190 et traduit en grec vers 130. Il fait partie de la version grecque de la Bible, les Septante et il n’a pas été retenu dans la version hébraïque.
Ce qu’il enseigne à son fils c’est tout simplement une stratégie pleine de bon sens humain. Ben Sira, croyant, affirme alors que cette stratégie basée sur une apparente humilité, plaît à Dieu. Puis, le sage, toujours plein d’humanité, reprend : « la condition de l’orgueilleux est sans remède. » La véritable grandeur se révèle dans l’humilité de l’homme humblement ouvert à la sagesse.
Béni soit le Seigneur : il élève les humbles. (cf. Lc 1, 52) (Ps 67 (68), 4-5ac, 6-7ab, 10-11)
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Le psaume nous fait davantage entrer dans la démarche de foi, car le psalmiste affirme que la gloire de Dieu s’est manifestée dans la façon dont il s’est mis au service des humbles, des petits, des exploités.
« Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant » (He 12, 18-19.22-24a)
La deuxième lecture nous fait encore avancer dans une démarche de foi. En effet, les auteurs de la lettre aux Hébreux sont saisis par le contraste entre les manifestations éclatantes de Dieu dans le Judaïsme et son humble révélation en Jésus. Ils font allusion à la manière dont Dieu se manifestait au Sinaï, manière qui non seulement provoquait le respect de Dieu et grandir dans la foi mais surtout la peur et la distance. Ils soulignent aussi tout ce qui sépare un culte célébré avec éclat du culte chrétien marqué par la simplicité.
« Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé » (Lc 14, 1.7-14)
L’évangile de Luc de ce jour est intéressant mais semble présenter une certaine ambigüité. En effet, dans le contexte d’un repas, Jésus remarquant la conduite des invités, s’en saisit pour leur donner un enseignement. Mais cet enseignement, tout comme celui de Ben Sira à son fils, semble tout simplement une maxime ou une sentence de bon sens humain : si tu ne veux pas être remis à ta place, évite de trop te montrer et de trop en faire ! Joue donc la discrétion et l’humilité, tu y gagneras des honneurs ! « En effet quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » Mais lorsque Jésus d’adresse à celui qui l’a invité, l’enseignement s’approfondit. Dans tes rapports humains ne cherche pas l’intérêt et le profit, mais fais-le tout simplement et gratuitement pour les autres. Car, le Royaume de Dieu ne peut être que méconnu par ceux qui entendent se conférer eux-mêmes leur propre gloire. Il est ouvert à tous ceux qui vivent dans un esprit de gratuité.
Rien ne peut séparer autant de Dieu que la prétention par laquelle l’homme essaye de se rendre gloire à lui-même. Elle l’enferme dans ses limites et, en même temps, elle peut le conduire à écraser les autres. Mais surtout elle est en totale contradiction avec la manière de se comporter de Dieu dont la gloire est d’aimer. Le Seigneur révèle sa gloire, c’est-à-dire l’amour, en s’effaçant. C’est dans sa discrétion même que nous pouvons le mieux découvrir sa vraie grandeur. Et c’est à son image que nous avons été créés !
Et c’est bien cela que nous a manifesté Jésus, se faisant serviteur des hommes, se laissant crucifier. Et c’est cela que nous sommes appelés à découvrir, ou redécouvrir, chaque fois que nous célébrons l’eucharistie. Car l’eucharistie est une réalité où la gloire de Dieu se révèle dans son amour et son humilité.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Aujourd’hui, nous chantons Marie, en lui demandant de chercher avec elle dans nos vies les pas de Dieu et d’accueillir par elle les dons de Dieu.
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Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Dimanche 21 août 2022 21° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre du prophète Isaïe 66, 18-21 ; Psaume 116 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Hébreux 12, 5-7.11-13 ; Évangile selon saint Luc 13, 22-30.
Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. (Jn 14, 6)
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Vous avez sûrement remarqué dans l’évangile la question posée par quelqu’un à Jésus : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? »
Je ne sais pas quel souvenir vous gardez, les uns et les autres, de l’éducation chrétienne que vous avez reçue. Pour les gens de ma génération, ou d’avant, peut-être nous rappelons-nous d’une prédication ou d’une catéchèse sévère, nous menaçant de ne pas être sauvés si nous ne nous comportions pas selon la morale observée et prônée par l’Eglise. Ainsi, j’ai connu un jeune garçon, plus sensible et impressionnable que moi, qui avait dû être soigné car il avait été rendu malade et insomniaque à cause de la crainte de l’enfer. Peut-être était-ce un cas particulier… ? Mais dans le passé et à certaines époques, ce sont des populations entières qui ont vécu une religion de la peur de Dieu, comme l’ont révélé plusieurs études historiques.
Aujourd’hui la tendance se serait plutôt inversée. C’est à la découverte d’un Dieu d’amour et à la foi en ce Dieu que nous sommes invités. Il y a six ans, à l’initiative de notre pape François, nous avons célébré l’année sainte de la Miséricorde. Et nous sommes toujours invités à célébrer la grande Miséricorde de Dieu.
Mais célébrer la Miséricorde s’accompagne d’exigences. En effet, aimer comporte toujours des exigences. Un Dieu complètement gâteau ou même gâteux, qui serait non seulement tolérant mais totalement indifférent à ce que vivent ses enfants, n’est pas le Dieu Père plein d’amour, révélé par Jésus. Et la route qui mène vers Dieu n’est pas un boulevard bien ombragé et aménagé avec quantité de bancs pour se reposer, faire la sieste et se laisser vivre ! Il semblerait, en effet, que certains pensent : ” Pourquoi se démener et faire des efforts : Dieu n’a qu’à nous accueillir ! ”
Il ne suffit pas de remarquer la question posée à Jésus. Encore faut-il bien accueillir sa réponse : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendrons pas. »
« De toutes les nations, ils ramèneront tous vos frères » (Is 66, 18-21)
Que nous disent donc les lectures de la Parole de Dieu ? La première nous raconte que, revenus d’exil, les Juifs se heurtent à une réalité quotidienne décevante et que, très vite, l’enthousiasme du retour est retombé. Alors c’est l’apathie et le laisser aller. Un prophète, qui se situe dans la suite d’Isaïe, essaye de redonner du courage à son peuple en lui rappelant que son destin est celui d’un avenir glorieux et que Jérusalem deviendra la ville où tous les hommes viendront pour rencontrer Dieu et y célébrer une fête universelle.
Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile. (Cf. Mc 16, 15) (Ps 116 (117), 1, 2)
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Le psaume ne fait que rappeler que tous les peuples de la terre sont invités à se joindre pour louer Dieu.
« Quand Dieu aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons » (He 12, 5-7.11-13)
La lettre aux Hébreux, après avoir évoqué la longue marche des croyants vers la cité de Dieu, demande aux chrétiens de faire, eux aussi, preuve de détermination. La route qui mène vers Dieu n’est pas toujours aisée et le risque de se décourager existe. Il importe donc de bien comprendre que les épreuves de la vie sont à prendre comme un appel du Seigneur à nous convertir et à corriger les faiblesses et les défauts qui nous freinent et ralentissent dans notre marche vers Dieu.
« On viendra de l’orient et de l’occident prendre place au festin dans le royaume de Dieu » (Lc 13, 22-30)
Dans l’évangile, Luc regroupe trois paroles de Jésus au sujet de l’accès au Royaume. A ceux qui s’inquiètent du nombre des sauvés, Jésus répond en les renvoyant à leur responsabilité. Il souligne aussi qu’il est urgent de répondre à l’appel de Dieu. Puis il met encore en garde ceux qui prétendent avoir acquis le droit au Royaume et qui jugent que d’autres en sont exclus.
Aimer n’est pas un acquis définitif mais demande sans cesse à être vécu, actualisé et même rajeuni. Ainsi en est-il aussi pour Dieu. Je terminerai avec quelques mots du curé d’Ars dont la fête est le 4 août : « il y en a qui viennent à l’église et qui ont l’air de dire au bon Dieu : « Je m’en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous. » Ne soyons pas de ceux là.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Nous vous invitons à chanter la Vierge sainte que : Dieu a choisie, et à apprendre d’elle comment rendre gloire au Père très bon, à son Fils ressuscité, au Saint-Esprit qui vit en nos cœurs.
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Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
EPHETA a conclu avec la Librairie La Procure un programme d’affiliation. En commandant des livres à partir de notre site, vous apportez votre soutien fraternel aux retraitants et pèlerins les plus démunis.
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Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie Lundi 15 août 2022 Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour entendre l’appel à la messe, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquez ICI : Apocalypse de saint Jean 11, 19a ; 12, 1-6a.10ab ; Psaume 44 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 15, 20-27a ; Évangile selon saint Luc 1, 39-56.
Aujourd’hui s’est ouverte la porte du paradis : Marie est entrée dans la gloire de Dieu ; exultez dans le ciel, tous les anges !
Pour écouter le chant d’entrée, cliquez sur le bouton ci-dessous :
En cette fête de l’Assomption de Notre Dame, la première lecture est tirée du livre de l’Apocalypse. L’Apocalypse qui est pour nous à la fois un livre en partie familier et en même temps un livre étrange qui nous surprend par son style, ses visions et son symbolisme.
Avec un langage symbolique, l’Apocalypse veut redonner confiance aux chrétiens persécutés. Il montre comment le dessein de Dieu s’accomplit dans l’histoire malgré l’ennemi, particulièrement l’empire romain totalitaire et persécuteur. Un grand signe apparut dans le ciel : « une femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. » Comme la symbolique le montre, cette femme représente une collectivité. Jusqu’au milieu du texte, elle représente le Peuple de Dieu, le peuple de la Bible, qui, après avoir attendu et mis au monde le Messie, est devenu l’Eglise. Le Messie, lui, est enlevé pour toujours auprès de Dieu par la résurrection.
La femme, elle, est décrite, en même temps, triomphante et souffrante. Elle est le signe de l’œuvre que Dieu accomplit dans l’Eglise dont elle annonce la glorification. Or pour les chrétiens, une femme réelle symbolise, signifie ce peuple de croyants, c’est Marie. Elle est, à la fois, celle qui attend, celle qui met au monde dans la souffrance de la Passion, celle qui est remplie de la vie du Ressuscité, celle dont le destin annonce celui de chaque homme. Nous sommes là au cœur de l’espérance chrétienne. Celui qui, comme Marie, dit oui à l’Alliance, entre dans la communion avec Dieu. ….
Le mot « apocalypse » veut dire « dévoilement, révélation ». Aussi à travers cette vision apocalyptique, c’est l’histoire du salut qui nous est révélée et rappelée, avec la place et le rôle de l’Eglise et de Marie, notre mère et mère de l’Eglise.
Debout, à la droite du Seigneur, se tient la reine, toute parée d’or. (Ps 44)
Pour écouter la psalmodie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Avec le psaume, nous voici tout de suite plus à l’aise : Marie est heureuse dans la gloire de son Fils.
« En premier, le Christ ; ensuite, ceux qui lui appartiennent » (1 Co 15, 20-27a)
La lecture de la lettre de Paul nous permet de mieux entrer dans la révélation de l’histoire du salut : en contrepoint avec Adam, le Christ, le premier ressuscité, entraîne tous les hommes à sa suite, et puisque tous revivront, et chacun à son rang, Marie, comme l’a dit le psaume, doit avoir une place particulière… dans la gloire de son Fils.
« Le Puissant fit pour moi des merveilles : il élève les humbles » (Lc 1, 39-56)
Pour écouter la proclamation chantée de l’Evangile, cliquez sur le bouton ci-dessous :
L’évangile est celui de la visitation de Marie à Elisabeth. Peut-être aujourd’hui pourrions en faire la lecture suivante : Marie, toujours disponible à la parole de son Seigneur, est aussi toujours disponible à ses frères. Elle est toujours là où il faut et quand il faut. Contemplons-la dans sa vie.
A Nazareth, elle reçoit la visite de l’archange Gabriel et elle croit à sa parole. Et la voilà qui part à la rencontre de sa cousine qui a sûrement besoin d’elle. Elle va d’un pas rapide, car la distance est longue de Nazareth à la montagne de Judée, mais aussi pour partager sa joie. C’est alors la rencontre de deux femmes de foi qui disent leur bonheur d’être mères et qui expriment leur joie en chantant les merveilles que fit le Seigneur.
Quelques mois plus tard, Marie refait avec Joseph le déplacement de Nazareth jusqu’en Judée, à Bethléem, et c’est la naissance de Jésus.
Au temple à Jérusalem, elle va présenter son bébé comme le veut la loi. Au temple encore, mais des années plus tard, elle va chercher son enfant sans trop arriver à le comprendre.
Puis à Cana, en Galilée, lors d’une noce, elle force la main à son fils qui va, à l’invitation de sa mère, faire le signe inaugural de sa mission.
Au pied de la croix, elle est là à souffrir en voyant son fils au supplice et devient la mère donnée à Jean et à tous les humains. Puis c’est sur ses genoux que le corps de Jésus a reposé.
Au Cénacle, avec les apôtres et d’autres femmes, elle a prié, savourant dans la foi la joie de la résurrection de son Fils, attendant le don de l’Esprit pour que naisse l’Eglise.
Et aujourd’hui elle est dans la gloire de son Fils, « ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. »
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Nous vous invitons à chanter le Magnificat avec la Vierge Marie, à entrer dans sa louange, à apprendre d’elle comment rendre grâce.
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Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Avertissement légal : Epheta œuvre suivant le magistère du concile Vatican II et du pape François et rassemble des chrétiens catholiques attentifs à nourrir et à augmenter leur fidélité de laïcs à leur vocation sacerdotale de baptisés. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne, ce qui veut dire pour tout homme et toute femme liberté de chercher Dieu et d’adhérer à la vérité, de trouver la liberté intérieure donnée par Jésus Christ, d’apprendre à écouter son Esprit et de se laisser instruire en Eglise. Profondément soucieux et respectueux de ce que chaque fidèle, pèlerin ou retraitant, chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Eglise pour s’ouvrir librement à Dieu, Epheta, association apostolique indépendante, s’attache le concours de partenaires et prédicateurs différents, clercs diocésains, ordres religieux et monastiques, communautés nouvelles et laïcs compétents, témoins des sensibilités spirituelles présentes au sein de l’Eglise catholique. Epheta ne peut cependant être regardé, nonobstant son charisme propre, comme étant assimilé, affilié, ou représentant un ordre religieux ou monastique, une institution ecclésiastique, ou un autre partenaire en particulier. (Article 9 des statuts de l’association.)
Dimanche 31 juillet 2022 18° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre de Qohèleth 1, 2.2, 1-23 ; Psaume 89 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens 3,1-5.9-11 ; Évangile selon saint Luc 12, 13-21.
Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! (Mt 5, 3)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
La parole de Dieu d’aujourd’hui fait bien suite à celle de dimanche dernier. Avant de dire que Dieu ne fait pas son travail ou qu’il ne répond pas à nos prières, nous étions invités à regarder d’abord la qualité de nos demandes. L’évangile de ce jour raconte que Jésus, reconnu par tout le monde pour son sens de la justice, est sollicité pour arbitrer une affaire d’héritage, pour juger une affaire d’intérêts. Il refuse car il n’a pas à s’occuper de cela. Oui, par son refus et la petite parabole qui suit, il exprime combien le Royaume de Dieu qu’il annonce et qu’il veut établir, transcende les problèmes économiques et que la richesse matérielle ne saurait être source de la vraie vie. La seule vraie richesse est celle d’une vie orientée vers l’amour et le partage.
La question qui nous était posée dimanche dernier était : quels sont nos vrais besoins ? Ce dimanche la question est celle-ci : quelles sont les vraies richesses ?
La Parole de Dieu fait remarquer que la recherche de biens et leur possession ne font, en réalité, que masquer notre fragilité et nous détournent, ou même nous empêchent, de rechercher le seul bien vraiment durable : l’amour. C’est l’amour qui crée en nous une réalité spirituelle éternelle. Jésus nous rappelle les deux commandements qui nous font vivre : « Aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même » ou même : « aimer comme je vous ai aimés. » Entre vraies et fausses richesses, il faut choisir.
« Que reste-t-il à l’homme de toute sa peine ? » (Qo 1, 2 ; 2, 21-23)
Reprenons les lectures qui précèdent l’évangile. La première est un passage du livre de l’Ecclésiaste, d’après le grec, ou selon l’hébreu de Qohèleth, qui veut dire : celui qui parle dans l’assemblée. Cet écrit de sagesse, du III° siècle (av. J.C.), exprime les sentiments d’un homme désabusé par la poursuite de la richesse et du pouvoir. Il dénonce les illusions qui ont pu sous-tendre les actions d’un peuple assoiffé de vie, mais qui a cherché cette vie dans une réussite toute terrestre. En posant la question du sens de l’existence, il prépare un rebondissement de la quête de bonheur dans une direction plus spirituelle.
D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge. (Cf. Ps 89, 1) (Ps 89 (90), 3-4, 5-6, 12-13, 14.17abc)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
L’auteur du psaume exprime déjà bien avant l’Ecclésiaste, la conscience de la fragilité de l’être humain. Car face à Dieu, l’homme est une simple créature et un être mortel… avec ces deux versets qui n’ont pas été retenus aujourd’hui mais que je me permets de citer : « Le nombre de nos années, soixante dix, quatre vingt pour les plus vigoureux ! » Que Dieu donne à l’homme sa sagesse, pour qu’il puisse enfin vivre simplement dans la vraie joie.
« Recherchez les réalités d’en haut ; c’est là qu’est le Christ » (Col 3, 1-5.9-11)
Dans l’épitre aux Colossiens, Saint Paul dit les mêmes choses avec des mots très clairs : les vraies richesses, ce sont « les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ… » Et il le redit : « Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. » Il énumère alors ce qu’il faut abandonner de « ce qui n’appartient qu’à la terre. » et cette énumération est sévère ! Peut-être trouvons-nous Paul un peu trop pessimiste sur la bonté de l’homme et sur ses capacités à faire le bien. Il n’en demeure pas moins que nous sommes invités à renoncer à notre monde pour avancer vers le Royaume de Dieu, qui est un monde nouveau où tout est orienté vers l’amour de Dieu et des frères. C’est cela qui permet l’accès à la plénitude de la vie, une vie qui se traduit par une fraternité universelle, car « il y a le Christ : il est tout et en tous. »
« Ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? » (Lc 12, 13-21)
L’évangile souligne combien la possession de biens est primordiale et comment elle peut créer conflits et ruptures même au cœur des familles. Jésus dans une petite parabole réaffirme que ce n’est pas dans les biens et les richesses qu’il faut placer sa confiance.
Vivons ce matin l’eucharistie comme une invitation à nous ouvrir à la seule vraie richesse. Elle nous permet de participer au mouvement d’amour de Jésus qui se donne et donne sa vie en partage et elle nous ouvre à la vraie vie. L’eucharistie est une richesse dont aucun faste extérieur ne pourra jamais faire découvrir la véritable nature.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. Aujourd’hui, chantons Marie, sainte Mère du Rédempteur
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Dimanche 24 juillet 2022 17° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre de la Genèse 18,20-32 ; Psaume 137 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens 2, 12-14 ; Évangile selon saint Luc 11, 1-13.
Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; c’est en lui que nous crions « Abba », Père. (Rm 8, 15bc)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
S’agissant des grands événements du monde tout comme s’agissant des soucis ou des ennuis de la vie personnelle et quotidienne, beaucoup sont celles et ceux qui pensent que Dieu ne fait pas son travail. Pourquoi donc permet-il certaines catastrophes naturelles ou certaines grandes tragédies, dont les responsables ou les acteurs sont la plupart du temps des êtres humains ? Et lorsqu’il s’agit des difficultés de nos vies, pourquoi donc n’a-t-il pas répondu à mes prières et exaucé toutes mes demandes.
Je ne me permets de juger celles et ceux qui pensent ainsi. Mais je me pose plusieurs questions : Quel sens de Dieu ont-ils ? Qui donc est Dieu pour elles et pour eux ? Qu’en est-il de la dignité de l’être humain et de sa liberté ? Que sont donc leurs prières… et nos prières ? Qu’attendent-ils de Lui… et nous qu’attendons-nous de Lui ?
Aujourd’hui, dans l’évangile, Jésus nous invite à prier Dieu sans cesse et à lui présenter nos demandes, sûrs qu’il répondra à notre demande confiante. Pourtant beaucoup se demandent si Dieu entend nos demandes ? Ils auraient, disent-ils, bien de raisons d’en douter !
Mais la vraie question ne serait-elle pas : que sont donc nos prières ? En effet, très souvent nous supplions Dieu d’écarter de nous la peine et la souffrance, ou tout simplement les petites et multiples contrariétés de la vie quotidienne. Croyons-nous que sa toute-puissance devrait satisfaire nos désirs les plus humains et les plus immédiats ?
Peut-être serait-il bon qu’avant de prier Dieu, nous commencions par écouter ce qu’il nous dit de nos vrais besoins ? Car c’est ainsi que se termine l’évangile : « … combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère si j’ose parler encore » (Gn 18, 20-32)
Reprenons les lectures du jour. Selon une vieille tradition, les villes de Sodome et de Gomorrhe étaient situées à l’emplacement de l’actuelle mer morte. Elles auraient été détruites par un cataclysme, cela en punition de leurs crimes. En présentant la prière d’Abraham, l’auteur met en valeur plusieurs idées. La rencontre entre Dieu et Abraham est décrite comme un pittoresque marchandage très oriental. Cela permet de montrer l’intimité qui existait entre Dieu et Abraham, intimité qui devrait être celle entre les croyants que nous sommes et Dieu, notre Père. Cela permet encore d’exprimer que, dans sa prière, Abraham ne demande rien pour lui mais il demande pour d’autres, des justes, habitant les cités pécheresses. Cela permet aussi de montrer que Dieu n’attend que la prière de l’homme pour pardonner.
Le jour où je t’appelle, réponds-moi, Seigneur. (cf. Ps 137, 3) (Ps 137 (138), 1-2a, 2bc-3, 6-7ab, 7c-8)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Le psaume, lui, est une louange à Dieu qui écoute son serviteur. Il prête attention à la prière des humbles et il les délivre.
« Dieu vous a donné la vie avec le Christ, il nous a pardonné toutes nos fautes » (Col 2, 12-14)
Dans le très court passage de la lettre aux Colossiens, Saint Paul rappelle que Jésus est mort pour nous et a manifesté la plénitude de la miséricorde. Dieu nous a donné la vie avec le Christ, pardonnés de tout péché et sauvés par lui. Tel est le bienfait auquel Dieu désire faire participer tous les hommes.
« Demandez, on vous donnera » (Lc 11, 1-13)
L’évangile nous dit que Jésus « était en prière ». C’est quand il eut terminé que ses disciples lui demandent de leur apprendre à prier. Jésus leur donne alors le « Notre Père », qu’il prolonge d’une parabole invitant à prier avec insistance. Mais attention ! La prière, selon Jésus, correspond totalement au désir d’un Dieu Père qui veut notre véritable bien. Elle est en même temps l’humble remise de nos vies entre les mains du Seigneur. Elle est aussi l’appel à une grâce miséricordieuse, le pardon, dont nous devons nous-mêmes témoigner auprès des autres. Aussi une telle prière, faite avec foi et insistance, ne peut qu’être exaucée, car le Père veut nous donner l’Esprit Saint. Il envoie l’Esprit Saint, l’Esprit d’amour, pour qu’il nous fasse vivre, pour qu’il habite en nous et pour que nous devenions temples de l’Esprit Saint et enfants de Dieu. C’est dans les mêmes dispositions que nous accueillons Jésus dans la communion.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. Aujourd’hui, la profondeur des paroles du chant « Ô Marie, ma douce mère », composé par sainte Faustine, nous invite à suivre les pas de la Vierge Immaculée vers la sainteté :
Ô Marie, ma douce mère, Vierge Immaculée, Ta beauté a charmé le trois fois Saint, Dieu tout-puissant par toi devint homme, Par miséricorde pour nous.
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Dimanche 17 juillet 2022 16° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre de la Genèse 18,1-10a ; Psaume 14 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens 1, 24-28 ; Évangile selon saint Luc 10, 38-42.
Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. (cf. Lc 8, 15)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Il y a plusieurs manières de pratiquer sa religion. Après avoir entendu l’évangile du jour, sans donner une liste exhaustive des façons d’être croyant, il me semble qu’on peut en retenir deux qui sont fort différentes. L’une, c’est d’être en règle avec les préceptes de sa religion, et si possible dans les moindres détails. L’autre, c’est d’être en attitude de recherche et d’accueil de Dieu. C’est sur cette dernière que la Parole de Dieu d’aujourd’hui nous invite à méditer. En effet la question qu’elle nous pose est celle-ci : « Quel accueil le Seigneur attend-il de nous ? » Et nous savons que nous devons nous la poser sans oublier que l’amour de Dieu ne se sépare jamais de l’amour des autres.
Si nous n’oublions pas cela, la question se fait alors plus précise. Elle devient : « Comment accueillir Dieu ? Comment accueillir les autres, mes frères ? »
Il peut y avoir, en effet, un accueil parfait selon les apparences, mais qui peut maintenir les distances et empêcher la communication. Rien ne manque apparemment, sauf l’essentiel : la présence du cœur. Ainsi, en matière religieuse, on peut avoir une pratique irréprochable. On sert Dieu, tel le maître. Mais le rencontre-t-on vraiment ? Peut-être même, le fuit-on ? Pourtant sans cesse, Dieu frappe à notre porte et nous demande de le recevoir. Mais savons-nous lui ouvrir vraiment notre cœur ? Telle est pourtant la condition de la vraie vie spirituelle, la condition de la vie du chrétien qui est d’être nourrie d’un échange d’amour.
« Mon seigneur, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur » (Gn 18, 1-10a)
La Bible, relatant un épisode de la vie d’Abraham, met en valeur, la qualité d’accueil du patriarche. A travers ce récit s’affirme une idée capitale de la spiritualité juive que le Christ poussera à fond : recevoir l’autre, fusse-t-il l’étranger, c’est recevoir Dieu lui-même.
Seigneur, qui séjournera sous ta tente ? (Ps 14, 1a) (Ps 14 (15), 2-3a, 3bc-4ab, 4d-5)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Le psalmiste, à sa manière, veut honorer cette tradition et cela avec des exigences très concrètes ; telles que tenir sa langue ou ne pas faire du tort à son frère… Pour lui, celui qui ne pratiquerait pas justice et charité à l’égard de ses frères, ne pourrait ni aller et ni entrer dans la tente, dans la maison de Dieu pour l’y rencontrer.
« Le mystère qui était caché depuis toujours mais qui maintenant a été manifesté » (Col 1, 24-28)
Dans le passage de la lettre aux Colossiens, Paul ne parlerait-t-il que de lui ? Dieu lui a confié la mission d’être son porte-parole. Il est donc chargé d’en faire connaître le mystère, c’est-à-dire la manifestation de son amour à tous les peuples. Et c’est par et dans le Christ présent au milieu d’eux que cela se réalise. C’est ce que Paul se doit d’annoncer pour amener les hommes à la perfection dans le Christ.
« Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part » (Lc 10, 38-42)
Reprenons l’évangile d’aujourd’hui. En l’écoutant peut-être avons-nous quelque mal à comprendre la louange que Jésus adresse à Marie et la remarque qu’il fait à Marthe. Il est vrai que chaque fois qu’il est fait mention dans les évangiles de cette famille amie de Jésus, Marthe apparaît comme la maitresse de maison et même la patronne. « En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. » Marthe, personnage principal. Aussi n’est-il pas étonnant qu’elle soit celle qui se mette effectivement au service de son hôte Jésus.
Mais, nous dit l’évangile, la qualité de l’accueil ne se juge pas d’abord au service matériel. Elle se traduit vraiment par la disponibilité du cœur. C’est bien cela que Jésus apprécie. Nous le savons, pendant toute sa vie publique, son souci fondamental est l’annonce et la transmission de la Bonne Nouvelle. Et Marie « s’étant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole. » C’est elle qui se rend ainsi totalement présente au Christ, alors que sa sœur étant « accaparée par les multiples occupations du service » ne l’écoutait pas vraiment.
Vivons l’eucharistie comme un appel du Seigneur à le laisser entrer chez nous. En recevant le Christ par la communion, lui ouvrons-nous vraiment la porte de notre cœur ? Nous rendons-nous profondément disponible à sa parole ?
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Aujourd’hui, nous chantons notre Dame, Toi, notre Mère, nous te prions !
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
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Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
EPHETA a conclu avec la Librairie La Procure un programme d’affiliation. En commandant des livres à partir de notre site, vous apportez votre soutien fraternel aux retraitants et pèlerins les plus démunis.
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Dimanche 10 juillet 2022 15° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre du Deutéronome 30, 10-14 ; Psaume 18b ; Lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens 1, 15-20 ; Évangile selon saint Luc 10, 25-37.
Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie ; tu as les paroles de la vie éternelle. (cf. Jn 6, 63c.68c)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Nous venons d’entendre proclamer un évangile connu : celui du Bon Samaritain. Je suis allé voir dans le dictionnaire, le petit Larousse, et on y trouve le mot « Samaritain ». Si dans les noms propres il est fait mention des habitants de Samarie et comme tel du Bon Samaritain, dans les noms communs il désigne une « personne secourable », présentée comme un « modèle de la véritable charité ». En suisse le mot est utilisé pour nommer les secouristes.
Mais accueillons la Parole de Dieu. Ce n’est pas parce que nous connaissons ou croyons connaître tel passage de la Bible, que nous ne devons pas l’accueillir comme Dieu qui nous parle aujourd’hui et donc comme toujours nouveau. Il est aussi important de bien saisir le lien entre l’évangile et les lectures qui le précèdent. Car elles ont été choisies pour nous aider à mieux le comprendre.
« Elle est tout près de toi, cette Parole, afin que tu la mettes en pratique » (Dt 30, 10-14)
Le livre du Deutéronome, ce qui veut dire « seconde loi », se présente comme le testament de Moïse au moment de l’entrée du Peuple Hébreu en Terre promise. Il est en réalité le résultat d’une méditation et d’une relecture bien postérieures. En effet, il raconte la façon dont le peuple hébreu trahit la Loi. L’une des raisons avancées pour ne pas la mettre en pratique est de dire qu’elle est très compliquée ou même incompréhensible. Le Deutéronome affirme qu’au contraire, cette Loi est quelque chose d’extrêmement simple pour celui qui l’accueille dans son cœur. Elle consiste à vivre dans la lumière d’un Dieu qui nous aime et qui nous invite à aimer en retour. Aussi, cette lecture nous prépare à accueillir l’évangile qui nous invite à l’amour des frères.
Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ! (Ps 18b, 9ab) (Ps 18b (19), 8, 9, 10, 11)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Le psaume est la prière d’un croyant qui, non seulement prend au sérieux la Loi de Dieu mais qui l’apprécie et sait en voir tous les bienfaits. Sa prière est la louange adressée au Seigneur pour la Loi parfaite qu’il a donné à son peuple.
« Tout est créé par lui et pour lui » (Col 1, 15-20)
Dans plusieurs de ses lettres, Paul s’élève contre la Loi telle qu’elle est comprise et pratiquée par le Judaïsme. Dans le passage de l’épître aux Colossiens lu aujourd’hui, Paul exprime ce qu’est le dynamisme chrétien : il consiste à se laisser saisir dans l’immense courant de vie qui, dès les origines du monde, reflète Dieu. Ce courant se manifeste pleinement en la personne de Jésus-Christ. Celui-ci, la Tête du Corps, conduit toute la procession dans laquelle se trouve entraînée l’humanité sauvée. Ainsi, sous forme d’une vision du devenir de l’univers, Paul exprime la découverte qu’il a faite de l’appel à vivre de l’amour de Dieu dans la « paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel. »
« Qui est mon prochain ? » (Lc 10, 25-37)
En commençant le récit de la « montée à Jérusalem », Luc souligne d’abord la volonté de Jésus qui prend Dans l’évangile, avec la parabole du Bon Samaritain, Jésus reprend de manière simple et compréhensible que la seule loi de la vie est l’amour. Un amour des autres qui ne se sépare jamais de l’amour de Dieu. Obsédés par le souci d’une ordonnance qui interdisait de se souiller au contact du sang, avant un sacrifice, un prêtre et un lévite, oublient l’essentiel de la Loi et se détournent de l’homme abandonné par les brigands. La loi d’amour est tuée par le légalisme. Un Samaritain – les juifs considéraient les Samaritains comme des « sans Loi » – répond spontanément et sans calcul à l’exigence « d’aimer son prochain comme soi-même. » Le docteur de la Loi avait pourtant essayé de mettre Jésus dans l’embarras avec la question : « Qui est mon prochain ? » Au docteur de la Loi, comme à nous aussi, Jésus dit que la vraie question n’est pas de savoir qui est mon prochain ou mes prochains et d’établir ainsi une liste définitive et close pour mettre des limites à ma charité, mais « De qui dois-je être le prochain ? » Oui, la vraie question, qui peut se poser chaque jour serait :« Aujourd’hui qui a besoin de moi, qui a besoin que je lui sois proche ? »
En célébrant l’eucharistie, rappelons-nous que Jésus ne cesse de se donner et qu’il est lui-même notre « Bon Samaritain » ; se faisant le prochain, le frère et le sauveur de tous.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Nous vous invitons à chanter la Vierge sainte que Dieu a choisie, et à apprendre d’elle comment rendre gloire au Père très bon, à son Fils ressuscité, au Saint-Esprit qui vit en nos cœurs.
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Avertissement légal : Epheta œuvre suivant le magistère du concile Vatican II et rassemble des chrétiens catholiques attentifs à nourrir et à augmenter leur fidélité de laïcs à leur vocation sacerdotale de baptisés. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne, ce qui veut dire pour tout homme et toute femme liberté de chercher Dieu et d’adhérer à la vérité, de trouver la liberté intérieure donnée par Jésus Christ, d’apprendre à écouter son Esprit et de se laisser instruire en Église. Soucieux et respectueux de ce que chaque fidèle, pèlerin ou retraitant, chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Église pour s’ouvrir librement à Dieu, Epheta, association apostolique indépendante, s’attache dans l’unité ecclésiale comprise comme une communauté dans la foi le concours de partenaires et prédicateurs différents, clercs diocésains, ordres religieux et monastiques, communautés nouvelles et laïcs compétents, témoins des sensibilités spirituelles présentes au sein de l’Église catholique. Epheta ne peut cependant être regardé, nonobstant son charisme propre, comme étant assimilé, affilié, subordonné ou représentant un ordre religieux ou monastique, une institution ecclésiastique, une congrégation, ou un autre partenaire en particulier. (Article 9 des statuts de l’association.)
Dimanche 3 juillet 2022 14° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre du prophète Isaïe 66, 10-14c ; Psaume 65 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Galates 6, 14-18 ; Évangile selon saint Luc 10, 1-2.17-20.
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité. (Lc 10, 1)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
C’est depuis près de 2000 ans que l’Eglise existe. Certes elle a vécu des époques diverses, les unes heureuses et bénéfiques, capable de vivre dans la paix et l’unité, les autres difficiles et sombres, incapable d’éviter les divisions et les séparations. Mais malgré cela, elle a toujours voulu, selon le commandement du Seigneur, vivre en état de mission.
Mais comment vivre la mission, comment être missionnaire ? D’après la parole de Dieu de ce dimanche, la Bonne Nouvelle et son message de joie devrait être propagé par des gens libérés de toutes leurs vieilles attaches. Cela veut dire aussi que la véritable gloire de Dieu ne saurait être propagée par aucune publicité ni par aucun conditionnement. Nous cherchons toujours et nous aimerions bien trouver les moyens de « faire passer », avec une certitude de succès, l’Evangile auquel nous tenons. Mais si nous devenons les missionnaires que Jésus demande et les témoins qu’il attend, ayons confiance : sa lumière, la lumière du ressuscité brillera sur le monde.
« Voici que je dirige vers elle la paix comme un fleuve » (Is 66, 10-14c)
Méditons la Parole de Dieu. Que peut nous dire la première lecture ? Pendant l’exil, les Juifs avaient rêvé d’une restauration glorieuse. Le retour au pays s’est révélé décevant. L’enthousiasme, né de la libération, retombe vite. Prolongeant les oracles d’Isaïe, un prophète tente de redonner confiance et espoir. Un jour Jérusalem rayonnera de la gloire de Dieu. Mais la gloire de Dieu annoncée et promise n’a rien à voir avec leurs attentes humaines de richesses, puissance et domination. Dieu sera présent au milieu de son peuple et prendra soin de lui. Plus tendrement qu’un père, Dieu consolera son peuple comme une mère console ses enfants. Ce sera la joie totale.
Le psalmiste, à son tour, évoque l’action et les merveilles de Dieu pour son peuple. Après lui avoir donné la terre promise, il l’a certes éprouvé par l’exil. Mais le peuple, maintenant purifié par et après cette épreuve, peut lui rendre grâce.
« Je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus » (Ga 6, 14-18)
Dans ses épitres, Paul parle souvent de lui, comme aujourd’hui dans celle aux Galates. Paul a définitivement renoncé à toutes les pratiques, dont la soumission aux ordonnances de la Loi et la circoncision, par lesquelles il espérait autrefois garantir son salut. Cela a supposé de sa part une mutation radicale dans laquelle il voit une façon de participer au Christ et à sa mort. Il vit maintenant une existence nouvelle, jusqu’alors inconnue. Il peut alors supporter les persécutions sans être troublé, car il se situe désormais dans un autre univers que celui de ses ennemis. Remarquons comment, par son témoignage, Paul propose bien autre chose que ce qu’attendent ses correspondants.
« Votre paix ira reposer sur lui » (Lc 10, 1-12.17-20)
Voici l’évangile. Sur sa route en avant de lui, Jésus envoie deux par deux, soixante-douze disciples en mission : il les envoie appeler les hommes à la paix, à la fraternité et à la joie. Mais cette mission, leur dit-il, doit se dérouler sans l’appui de moyens humains car ils doivent être « comme des agneaux au milieu des loups » et ils ne doivent ni s’encombrer de matériel ni perdre de temps. Cette mission exige la totale liberté de ceux qui la conduisent. La Paix, objet de la mission, demande à être accueillie. Et cela doit provoquer les hommes, les obligeant à prendre parti ; et par là à se juger eux-mêmes. Car la mission est un appel à la liberté. Elle appelle des femmes et des hommes libres à choisir Jésus-Christ. Elle appelle des femmes et des hommes libres à accueillir l’Esprit Saint et avec Jésus à se tourner vers le Père pour devenir ses enfants.
Comment les disciples ont-ils vécu la mission ? Ils ont obéi en ce qui concerne les moyens, mais ils ne peuvent s’empêcher d’être fiers et même orgueilleux du pouvoir qui fut le leur. Jésus leur rappelle que la seule chose qui peut faire en vérité la joie et la fierté de l’homme, c’est d’être aimé de Dieu, être proche de Lui et, libéré de tout souci de succès, de rayonner de la vie même de Dieu. Cette recommandation s’adresse aussi à nous aujourd’hui.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Pour invoquer Marie qui nous conduit sur le chemin, le chant “Regarde l’étoile” s’inspire d’une homélie de saint Bernard dans laquelle il présente Marie comme “la noble étoile dont les rayons illuminent le monde entier, dont la splendeur brille dans les cieux et pénètre les enfers”. S’adressant à ses auditeurs, il compare leur existence à une traversée de la mer, souvent houleuse, et pour laquelle, s’ils veulent arriver à bon port, ils doivent garder le regard fixé sur Marie, l’étoile qui donne le cap. Les couplets évoquent les difficultés et tentations de la vie et le refrain invite à se confier à Marie : ” Regarde l’étoile, invoque Marie… “.
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Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Dimanche 26 juin 2022 13° dimanche du temps ordinaire Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Premier livre des Rois 19, 16b.19-21 ; Psaume 15 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Galates 5, 1.13-18 ; Évangile selon saint Luc 9, 51-62.
Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ; Tu as les paroles de la vie éternelle. (cf. 1 S 3,9 ; Jn 6, 68c)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Quelle idée nous faisons-nous de notre foi chrétienne et de notre pratique religieuse ? Que sont-elles pour nous ? Un lieu de liberté et d’épanouissement ou un lot de devoirs et d’obligations ? Pour vivre de l’Evangile, cela nous plait bien de nous rappeler ces paroles de Jésus : « Je suis doux et humble de cœur… Oui mon joug est facile à porter et mon fardeau léger ». Mais pour suivre Jésus et aller vers Dieu notre Père, la parole de Dieu d’aujourd’hui nous parle d’une démarche qui semble plus exigeante.
« Élisée se leva et partit à la suite d’Élie » (1 R 19, 16b.19-21)
Nous avons tout d’abord le récit de l’appel d’Elisée par Elie. Elisée répond tout de suite très positivement à l’appel d’Elie. Il demande seulement d’embrasser ses parents, car aimer et honorer ses parents fait partie des commandements donnés par Dieu au peuple hébreu par l’intermédiaire de Moïse. Mais même cela lui est refusé et Elisée liquide, brule et offre à Dieu tout son passé et tout ce qui le retient !
Dieu, mon bonheur et ma joie ! (cf. Ps 15, 2.11) (Ps 15 (16), 1.2a.5, 7-8, 9-10, 2b.11)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Le psaume nous apparaît plus compréhensible et acceptable : le psalmiste a choisi de consacrer sa vie à Dieu, « son héritage ». Ce choix lui donne de vivre pleinement. Il peut se diriger avec certitude vers un avenir de joie et de bonheur. Et de fait, nous connaissons tous des femmes et des hommes qui se donnent à Dieu et engagent leur vie à son service et à celui de leurs frères, et cela totalement. Pensons à tous ces jeunes hommes qui sont ordonnés prêtres aujourd’hui et prions pour eux.
« Vous avez été appelés à la liberté » (Ga 5, 1.13-18)
Le passage de l’épitre de Paul aux Galates nous permet d’approfondir notre méditation et notre réflexion. Parmi ces nouveaux chrétiens que sont les Galates, certains sont soumis à des formes de vie religieuse qui les enchainent et les rendent esclaves et les enferment dans une angoisse dont aucune pratique ne paraît jamais suffisante pour les libérer. Il faut comprendre que beaucoup d’entre eux venaient du judaïsme où l’obéissance à la Loi dans tous ses détails s’imposait. Après avoir dénoncé ces pratiques aux Galates, Paul invite ceux-ci à accéder à la véritable liberté. Celle-ci s’oppose à la chair, car elle est destruction des tendances égoïstes tout humaines. Car le mot de chair désigne toute l’humanité de chacun. Le chrétien est invité à se libérer du péché mais aussi de tout ce qui l’enferme sur lui-même. La liberté du chrétien permet l’amour de Dieu et des autres et elle n’a plus rien à voir avec la contrainte de la Loi. Elle est le fruit du don de l’Esprit de Dieu.
« Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem » « Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 51-62)
En commençant le récit de la « montée à Jérusalem », Luc souligne d’abord la volonté de Jésus qui prend la route « le visage déterminé » mais aussi sa signification pour Jésus : celui-ci se dirige vers le lieu où il doit être « enlevé au ciel », enlevé de ce monde, et cela par la passion, par sa mort et sa résurrection.
Ses compagnons les apôtres n’en sont pas encore là et sont prêts à tout faire pour que cela n’arrive pas. Par rapport aux samaritains qui refusent de recevoir Jésus et ses amis, leur mentalité reste encore marquée par un esprit de revanche totalement étranger à Jésus. Lui prend donc la route avec courage, prêt à vivre par amour le don de sa vie. Il est entièrement tourné vers un univers nouveau où règne l’amour. A ceux qui veulent le suivre, il demande de se rendre libres et pour cela de tout quitter, de rompre radicalement avec leur monde, et de se préparer ainsi à faire part du royaume de Dieu dont la seule loi est l’amour.
Nous voici, en ce dimanche, nous aussi invités à vivre la vraie liberté. Mais cela ne saurait être le résultat d’un événement tout extérieur, permettant soudain à chacun d’échapper à ses pesanteurs. Cela ne peut survenir qu’au terme d’un long cheminement intérieur donnant à celui qui le vit de se défaire de tout ce qui l’attache à lui-même. L’eucharistie peut nous y aider car elle est signe de la vraie vie, d’une vie qui ne peut jaillir que du don de soi à Dieu et aux autres.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. Aujourd’hui, la profondeur des paroles du chant « Ô Marie, ma douce mère », composé par sainte Faustine, nous invite à suivre les pas de la Vierge Immaculée vers la sainteté :
Ô Marie, ma douce mère, Vierge Immaculée, Ta beauté a charmé le trois fois Saint, Dieu tout-puissant par toi devint homme, Par miséricorde pour nous.
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
EPHETA a conclu avec la Librairie La Procure un programme d’affiliation. En commandant des livres à partir de notre site, vous apportez votre soutien fraternel aux retraitants et pèlerins les plus démunis.
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Dimanche 19 juin 2022 Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges – HG)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre de la Genèse 14, 18-20 ; Psaume 109 ; 1ère Lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 11, 23-26 ; Séquence : Sion, célèbre ton Sauveur ; Évangile selon saint Luc 9, 11b-17.
Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel, dit le Seigneur ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. (Jn 6, 51)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
En ce deuxième dimanche après la Pentecôte, nous célébrons la fête du Saint Sacrement, la Fête du Corps et du Sang du Christ.
C’est pour moi une grande joie de célébrer ce jour où nous fêtons le Christ qui se donne à nous en son corps et en son sang. Car pour moi, célébrer l’eucharistie a toujours été un des actes essentiels de ma vie de prêtre. On peut être prêtre de manières très diverses et vous savez d’expérience combien nous pouvons être très différents. C’est pourquoi, aucun prêtre n’est prêtre tout seul mais, en profonde communion avec l’évêque, nous formons ensemble un seul presbyterium, et sauf ces dernières années, j’ai toujours vécu en équipe de prêtres. Je rappelle cette phrase du Concile Vatican II dans le décret sur le Ministère et la Vie des prêtres : « Certes les tâches confiées (aux prêtres) sont diverses ; il s’agit pourtant d’un ministère sacerdotal unique exercé pour les hommes. C’est pour coopérer à la même œuvre que les prêtres sont envoyés, ceux qui assurent un ministère paroissial ou supra-paroissial comme ceux qui se consacrent à un travail scientifique de recherche ou d’enseignement, ceux-là même qui travaillent manuellement et partagent la condition ouvrière comme ceux qui remplissent d’autres tâches apostoliques ou ordonnées à l’apostolat. Finalement, tous visent le même but : construire le corps du Christ. »
Le Saint Sacrement est le signe de Dieu par excellence, donné par Jésus. Il y a des gens dont la personnalité se révèle à travers un signe particulier : un geste, une façon de se comporter, de parler ou de réagir… Pour Jésus, le signe qui le révèle le plus totalement, c’est l’eucharistie. Elle est son signe, son sacrement, le Saint Sacrement.
C’est pourtant apparemment un signe banal. Partager la nourriture avec des amis, prendre un repas, nous connassons bien cela. Pourtant la façon dont Jésus le faisait était telle qu’à l’auberge d’Emmaüs des disciples le reconnaîtrons à la fraction du pain. Et cela marquait aussi son ouverture à tous, dont les publicains et les pécheurs… car de sa table nul n’était exclu. Ce qui choquait les gens trop bien-pensants de son époque.
De cette façon de faire, de ce signe qui exprimait toute son attitude intérieure, il en fait l’expression du don de lui-même et qu’il serait pleinement présent à tous ceux qui feraient mémoire de son geste. C’est tout au long de l’année que nous refaisons ce geste mais aujourd’hui il nous est proposé de la célébrer grandement et d’en chante la grandeur !
L’eucharistie est un moment privilégié pour le prêtre qui célèbre non seulement d’être uni au Christ mais d’être aussi celui qui le représente. L’eucharistie est un moment privilégié où le prêtre qui célèbre est en pleine communion avec celles et ceux qui la célèbrent avec lui et à leur service ; et même au-delà, dans le don du Christ offert à la multitude, il est tourné vers l’humanité toute entière et à son service.
L’eucharistie est un moment privilégié pour le prêtre qui célèbre pour faire le corps du Christ, en nourrissant ses frères de la Parole de Dieu et du Corps du Christ. L’eucharistie est un moment privilégié pour le prêtre et ceux qui y participent, pour célébrer la louange de Dieu dans la communion des saints la plus profonde qui soit. L’eucharistie est un moment privilégié pour le prêtre qui célèbre et ceux qui y participent pour entrer dès maintenant dans la vie même de Dieu, dans le mouvement de sa vie d’amour de Dieu trinité : l’Esprit nous unit au Fils et avec lui nous célébrons la louange du Père.
Melkisédek offre le pain et le vin (Gn 14, 18-20)
C’est en méditant les lectures du jour, que j’ai pensé à ces aspects de l’eucharistie, D’après le livre de la Genèse, Melkisédek offre le pain et le vin. découverte une première annonce de Dieu se révélant en son Fils fait homme.
Tu es prêtre à jamais, selon l’ordre de Melkisédek. (cf. Ps 109, 4) (Ps 109)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Chaque fois que vous mangez ce pain et buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur » (1 Co 11, 23-26)
Dans l’épitre Paul rappelle qu’en célébrant l’eucharistie, nous faisons référence au don par Jésus de sa vie : « vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ».
« Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés » (Lc 9, 11b-17)
L’évangile relate la multiplication des pains. Alors que les apôtres, très sagement, veulent renvoyer les foules, Jésus leur dit simplement : « Donnez-leur vous-mêmes à manger », car de sa table nul n’est exclu. « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau » dirons-nous au moment de la communion. Amen.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Avertissement légal : Epheta œuvre suivant le magistère du concile Vatican II et rassemble des chrétiens catholiques attentifs à nourrir et à augmenter leur fidélité de laïcs à leur vocation sacerdotale de baptisés. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne, ce qui veut dire pour tout homme et toute femme liberté de chercher Dieu et d’adhérer à la vérité, de trouver la liberté intérieure donnée par Jésus Christ, d’apprendre à écouter son Esprit et de se laisser instruire en Église. Soucieux et respectueux de ce que chaque fidèle, pèlerin ou retraitant, chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Église pour s’ouvrir librement à Dieu, Epheta, association apostolique indépendante, s’attache dans l’unité ecclésiale comprise comme une communauté dans la foi le concours de partenaires et prédicateurs différents, clercs diocésains, ordres religieux et monastiques, communautés nouvelles et laïcs compétents, témoins des sensibilités spirituelles présentes au sein de l’Église catholique. Epheta ne peut cependant être regardé, nonobstant son charisme propre, comme étant assimilé, affilié, subordonné ou représentant un ordre religieux ou monastique, une institution ecclésiastique, une congrégation, ou un autre partenaire en particulier. (Article 9 des statuts de l’association.)
Dimanche 12 juin 2022 Solennité de la Sainte Trinité Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges – HG)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre des Proverbes 8, 22-31 ; Psaume 8 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Romains 5, 1-15 ; Évangile selon saint Jean 16, 12-15.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit : au Dieu qui est, qui était et qui vient ! Alléluia.
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Après le temps pascal, les premiers dimanches du temps liturgique ordinaire sont réservés aux célébrations de solennités : aujourd’hui, la fête de la Sainte Trinité et le 19 juin, la fête du Saint Sacrement.
En cette fête de la sainte Trinité, l’occasion nous est offerte d’approfondir notre sens de Dieu en l’accueillant tel qu’il se révèle à nous. Nous parlons du « mystère » de la Sainte Trinité. Mais le premier sens du mot mystère ne signifie pas qu’il n’y a rien à comprendre mais signifie d’abord l’irruption de Dieu et sa présence dans la vie des hommes. L’irruption de Dieu, son entrée dans la vie des hommes est une histoire sacrée et comme telle nous n’arrivons pas à la saisir totalement et nous ne pourrons jamais l’accaparer et la posséder. Dans nos relations humaines, nous faisons l’expérience que l’homme lui-même est déjà un mystère et que si nous voulons connaître vraiment quelqu’un, il faut du temps. Il faut savoir ce qu’il fait, ce qu’il aime et ses centres d’intérêt, quelles sont ses relations, quel fut son passé… Même la connaissance des êtres proches et chers n’est jamais totale et nous pouvons toujours être surpris. De plus, pour nous chrétiens, qui croyons que l’homme a été créé à l’image de Dieu, nous savons qu’il est à respecter et que nous n’avons pas à vouloir le posséder et encore moins à l’opprimer. Si l’être humain est un mystère, combien plus cela est-il vrai de Dieu lui-même. Laissons-nous toujours surprendre par Dieu dans son mystère. Laissons-nous habiter par ce geste si fréquent qu’il en devient machinal qu’est le signe de la croix. Dieu unique dans son mystère se révèle Père, Fils et Esprit. En faisant le signe de la croix, je manifeste que je crois et que j’ai besoin que Dieu me soit un Père qui m’aime, besoin que Dieu, en la personne du Fils, me soit un frère qui m’aide et me sauve, et besoin que Dieu, en la personne de l’Esprit, vienne s’insinuer en moi et y demeurer.
La Sagesse a été conçue avant l’apparition de la terre (Pr 8, 22-31)
A travers les livres historiques et prophétiques de la Bible, Dieu se révèle avant tout comme le Dieu Transcendant communiquant avec autorité sa parole aux hommes. A travers les livres de « sagesse » se manifeste un nouvel aspect de sa nature. Il agit au cœur de l’humanité et se laisse approcher à travers l’expérience humaine. Le livre des Proverbes exprime cette sagesse fondée en Dieu avant même la création du monde. Cette sagesse sera reconnue comme l’Esprit. Les premiers chrétiens reconnaîtront aussi dans cette découverte une première annonce de Dieu se révélant en son Fils fait homme.
Ô Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand, ton nom, par toute la terre ! (Ps 8, 2)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Face au Dieu tout puissant, l’homme pourrait se sentir écrasé. Comment se fait-il que le Seigneur se fasse presque son égal ? A cette question du psalmiste, les chrétiens répondent en évoquant Jésus pleinement homme et pourtant Fils égal au Père.
Vers Dieu par le Christ dans l’amour répandu par l’Esprit (Rm 5, 1-5)
Dans l’épitre, Paul exprime une des idées essentielles concernant notre rapport à Dieu. Après avoir montré comment l’homme est tenté de se placer face à Dieu dans une mentalité mercantile ou même d’esclave, il affirme qu’il en va tout autrement pour celui qui, en Jésus, a découvert le Dieu Père nous aimant gratuitement et qui nous demande de l’accueillir dans la foi. Celui-ci est engagé dans une dynamique faite d’espérance, pénétré qu’il est par l’Esprit source d’amour.
« Tout ce que possède le Père est à moi ; l’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître » (Jn 16, 12-15)
L’évangile nous dit qu’en s’attachant à Jésus, l’homme s’engage dans un mouvement de découverte de Dieu rendu possible par le don de l’Esprit qui nous donne de participer à la vie même de Dieu.
A la messe, présent en nous, l’Esprit nous tourne vers le Père et nous donne une conscience de Fils. Nous pouvons alors être unis Jésus et l’accompagner dans l’action de grâce qu’il n’a cessé de rendre tout au long de sa vie et jusqu’au don de lui-même sur la croix. Cela nous le revivons lorsque nous célébrons l’eucharistie. Habités par l’Esprit, unis au Fils, nous sommes tournés vers le Père et nous participons ainsi à la vie même de la Trinité. Et c’est notre vie toute entière qui est saisie dans le mouvement de vie du Dieu Trinité.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.
Aujourd’hui, nous chantons Marie, en lui disant, tu es la Première en chemin, entraînes-nous à dire oui aux imprévus de Dieu.… “.
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Dimanche 5 juin 2022 Solennité de la Pentecôte Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre des Actes des Apôtres 2, 1-11 ; Psaume 103 ; Lettre de saint Paul apôtre aux Romains 8, 8-17 ; Séquence ; Évangile selon saint Jean 14, 15-16.23b-26.
Viens, Esprit Saint ! Emplis le cœur de tes fidèles ! Allume en eux le feu de ton amour !
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Nous avons tous envie de vivre et nous désirons que notre vie soit riche, épanouie, réussie ; une vie pleine de sens, une vie en plénitude. Mais nous nous heurtons à la réalité d’un monde souvent dur et aux difficultés qui peuvent nous assaillir. Nous nous heurtons aussi à nos limites, nos faiblesses, nos manques et nos péchés, en un mot à nous-mêmes. La vraie vie, c’est l’Esprit, affirme la révélation chrétienne. La vie en plénitude est le fruit de l’Esprit. S’il faut nous en convaincre, il suffit de relire le passage de l’épitre de Saint Paul aux Romains que nous venons d’entendre en deuxième lecture.
« Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu » (Rm 8, 8-17)
L’Esprit c’est d’abord, tout simplement le souffle. Et le mot qui l’exprime en hébreu tout comme en grec et en latin, exige pour être prononcé de souffler. Laissons de coté l’hébreu… en Grec c’est le « pneuma. » Essayer de dire les mots français qui en sont dérivés : tel « pneumatique » sans souffler ! Et en latin « spiritus » que pour éviter tout effort, nous avons transformé en « esprit » …
L’Esprit devient dans la Bible le « souffle de Dieu » ! Les Juifs nommèrent ainsi la force jaillissante dont ils décelaient la présence dans le monde créé. Rappelons-nous les premiers versets de la Bible : « Au commencement… un souffle de Dieu planait au-dessus des eaux… » De ce souffle de Dieu, les juifs en attendirent la renaissance de leur peuple écrasé par la défaite et disséminé en exil. Ils y virent surtout le dynamisme capable de recréer le cœur perverti de l’homme et de le tourner vers son Seigneur. Mais pour eux ce terme ne désignait qu’une manifestation divine et non une personne, Dieu en personne.
L’Esprit c’est d’abord, tout simplement le souffle. Et le mot qui l’exprime en hébreu tout comme en grec et en latin, exige pour être prononcé de souffler. Laissons de coté l’hébreu… en Grec c’est le « pneuma. » Essayer de dire les mots français qui en sont dérivés : tel « pneumatique » sans souffler ! Et en latin « spiritus » … que pour éviter tout effort, nous avons transformé en « esprit » …
L’Esprit devient dans la Bible le « souffle de Dieu » ! Les Juifs nommèrent ainsi la force jaillissante dont ils décelaient la présence dans le monde créé. Rappelons-nous les premiers versets de la Bible : « Au commencement… un souffle de Dieu planait au-dessus des eaux… » De ce souffle de Dieu, les juifs en attendirent la renaissance de leur peuple écrasé par la défaite et disséminé en exil. Ils y virent surtout le dynamisme capable de recréer le cœur perverti de l’homme et de le tourner vers son Seigneur. Mais pour eux ce terme ne désignait qu’une manifestation divine et non une personne, Dieu en personne.
La foi chrétienne y reconnaît la dénomination d’une personne vivante. Dieu, en sa réalité la plus profonde est échange et don. Cette découverte fondamentale, rendu accessible à l’homme en Jésus-Christ, s’exprime par la foi en Dieu Trinité. Le Père et le Fils, liés dans la réciprocité, se reconnaissent en l’Esprit. S’il s’agit là d’une vérité impossible à saisir en toute clarté, ses conséquences sont en tout cas prodigieuses pour l’homme : habité par l’Esprit et participant à l’Esprit, il est saisi dans le dynamisme même de la vie divine. La Pentecôte, fête de l’Esprit, marque ainsi l’aboutissement de Pâques. C’est à partir d’elle et par elle que s’affirme le renouvellement d’un monde recréé par Dieu.
Contrairement à Jean qui condense en un seul épisode, tout de suite après la résurrection, l’apparition de Jésus à ses disciples et le don de l’Esprit, Luc présente ces événements étalés dans le temps. Les images par lesquelles il évoque l’événement de la Pentecôte prennent leur sens par l’Ancien Testament : elles évoquent la révélation du Sinaï, point de départ du peuple de Dieu, la communication retrouvée entre des hommes dont l’épisode de la tour de Babel avait marqué la division. L’humanité reconstituée peut chanter la louange de Dieu. La Pentecôte n’est toutefois qu’un point de départ. Et toute la suite du livre des « Actes des Apôtres » a pour but de montrer l’éclatement de l’Esprit Saint à l’action dans le monde et qui précède l’Eglise en mission.
Ô Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre ! (Ps 103)
Ce sont ces actions, ces œuvres merveilleuses de l’Esprit dans le monde que chante le psaume en louange à Dieu.
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Comme cela a été déjà évoqué, Paul, de manière tranchée, avec une vision très noire quand il s’agit de la vie selon la chair, c’est-à-dire recentrée seulement sur soi, Paul donc, évoque l’opposition entre la vie selon l’Esprit et la vie sans l’Esprit.
L’Evangile, lui, nous assure que seul l’Esprit peut nous ouvrir à la vérité sur Dieu et nous faire participer à la vie même de Dieu. L’Eglise, le corps du Christ, voulue par Dieu comme signe de son amour par l’amour les uns les autres afin d’annoncer la Bonne Nouvelle, ne sera vraie que si tous ses membres sont participants de la vie et de la grâce de Dieu. Et cela, c’est le travail de l’Esprit qui est donné en ce jour à l’Eglise et à tous ses fidèles.
Marcel Baurier
Séquence : Veni, Sancte Spiritus
Viens, Esprit Saint, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière
« L’Esprit Saint vous enseignera tout » (Jn 14, 15-16.23b-26)
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Dimanche 29 mai 2022 7° dimanche de Pâques Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre des Actes des Apôtres 7, 55-60 ; Psaume 96 ; Livre de l’Apocalypse de saint Jean 22, 12-14.16-17.20 ; Évangile selon saint Jean 17, 20-26.
Je ne vous laisserai pas orphelins, dit le Seigneur, je reviens vers vous, et votre cœur se réjouira. (cf. Jn 14, 18)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
En ce 7° dimanche de Pâques approfondissons le lien très fort entre amour de Dieu et amour des frères, communication et communion avec Dieu et communication et communion entre frères.
« Voici que je contemple le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Ac 7, 55-60)
D’après le livre des Actes des Apôtres, Etienne est le premier martyr au nom de Jésus- Christ, le « protomartyr », le premier témoin. Sa mort a marqué les premiers chrétiens. Non pas tant parce qu’il aurait été le premier à donner sa vie pour le Christ, mais parce que, tout comme Jésus, il demande à Dieu le pardon pour ses bourreaux, montrant qu’il avait bien réalisé le lien entre amour de Dieu et amour des frères.
Le Seigneur est roi, le Très-Haut sur toute la terre ! (Ps 96)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 12-14.16-17.20)
Le livre de l’Apocalypse se termine en nous redisant la possibilité pour qui la désire et même la promesse faite aux croyants de la rencontre avec Dieu en Jésus-Christ. : « L’Esprit et l’épouse disent : « Viens ! » Celui qui entend, qu’il dise aussi : « Viens ! ».
« Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)
Aujourd’hui nous avons écouté un passage du chapitre 17 de l’évangile de Jean qui est un passage de la grande prière de Jésus à son Père, dans un moment exceptionnel, « à l’heure où il passait de ce monde à son Père. »
Quelques instants auparavant, Jésus priait son Père pour qu’il garde et protège ses disciples envoyés dans le monde pour être témoins de la vérité. Cette vérité qui est que Dieu est amour et que l’humanité a été créée pour vivre dans l’amour.
C’est donc en toute logique que, toujours en prière, Jésus prie particulièrement son Père pour que ses disciples gardent l’unité. Car pour Jésus, l’unité n’est pas une fraternité de façade mais un produit et une réalité de l’amour. Cette unité, à laquelle les disciples de Jésus sont invités, trouve son fondement en Dieu lui-même, en l’amour même de Dieu, l’amour entre le Père et le Fils, et si l’Esprit n’est pas ici nommé, il s’agit bien de l’amour en Dieu Trinité.
Une unité de paix profonde et d’amour véritable pour que le monde croie en la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu : « Que leur unité soit parfaite, demande Jésus à son Père : ainsi le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » L’amour entre frères renvoie à l’amour du Père.
C’est donc par une telle unité qu’ils rendront témoignage du Père avec qui Jésus vit lui-même dans une unité totale. Mais la prière de Jésus ne s’arrête pas là. Elle demande au Père la réalisation d’une promesse : « Père, ceux que tu m’as donné, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donné avant même la création du monde. » Puissent ses disciples contempler sa gloire, afin qu’ils soient totalement pénétrés par l’amour qui a illuminé sa propre vie et pour qu’ils puissent se retrouver auprès de lui, ayant retrouvé toute sa gloire de Verbe de Dieu, de Fils de Dieu.
Cette demande de Jésus à son Père me renvoie à d’autres passages de l’évangile de Jean qui me donne beaucoup de joie, comme celui-ci : « Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : je pars vous préparer une place ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi et là où je suis vous y serez-vous aussi. » De nouveau la promesse faite aux apôtres, mais qui nous concerne aussi, d’être pris avec Jésus et de vivre pour toujours avec Lui.
Je n’arrive pas à imaginer ni n’essaye de savoir quelle sera notre vie auprès de Dieu. Mais je crois en la promesse qui nous est faite et j’attends dans l’espérance qu’elle se réalise.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. Aujourd’hui, la profondeur des paroles du chant « Ô Marie, ma douce mère », composé par sainte Faustine, nous invite à suivre les pas de la Vierge Immaculée vers la sainteté :
Ô Marie, ma douce mère, Vierge Immaculée, Ta beauté a charmé le trois fois Saint, Dieu tout-puissant par toi devint homme, Par miséricorde pour nous.
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Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Jeudi 26 mai 2022 Solennité de l’Ascension du Seigneur Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre des Actes des Apôtres 1, 1-11 ; Psaume 46 ; Lettre de saint Paul aux Hébreux 9, 24-28.10, 19-23 ; Évangile selon saint Luc 24, 46-53.
De toutes les nations, faites des disciples, dit le Seigneur. Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. (Mt 28, 19a.20b)
Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva » (Ac 1, 1-11)
Est-ce par piété ou pour ne pas renoncer aux avantages acquis ? Il est quand même extraordinaire, que dans les pays voisins, pas moins chrétiens que nous, comme l’Espagne ou l’Italie, l’Ascension ne soit plus fêtée le jeudi mais renvoyée au dimanche suivant. Quoi qu’il en soit, en France, république qui revendique haut et fort sa laïcité, la montée au ciel de Notre Seigneur Jésus Christ ressuscité est toujours célébrée, comme cela était traditionnel un jeudi, jour légalement férié et, comme il se doit un jour chômé. Plaisant contraste ou heureuse contradiction de notre République qui nous donne de pouvoir célébrer aujourd’hui, jeudi 26 mai 2022, la fête de l’Ascension !
Si nous savons bien ce qu’exprime cette fête, le retour auprès de son Père du Ressuscité, quels enseignements pour notre vie de chrétiens pouvons-nous recevoir ?
La première lecture, le tout début du livre des Actes des Apôtres, est déjà fort claire. Je retiens les paroles de Jésus, juste avant qu’il ne s’élève et disparaisse aux yeux des apôtres. Après l’échec de la passion et de la mort de leur ami, voilà les apôtres, qui n’ont apparemment pas compris grand-chose à tout ce qu’il leur a enseigné, à nouveau pleins d’optimisme et de rêves de pouvoir : « Seigneur, est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates que mon Père a fixés dans sa liberté souveraine. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » L’Ascension, fête du passage de relais, fête de l’envoi de témoins, fête de l’envoi des apôtres et des chrétiens jusqu’aux extrémités de la terre au nom et à la place de Jésus. La finale de la lecture est savoureuse. Les apôtres ne sont guère pressés de devenir adultes dans la foi et témoins au nom du Christ. Ils continuent de fixer le ciel… Ils se font alors rappeler à l’ordre par deux hommes en vêtements blancs, des anges, qui leur disaient : « Galiléens, pourquoi restez-vous à regarder vers le ciel. » Comme pour dire : Allez, au travail, soyez des témoins !
Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor. (Ps 46)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Il est tout à fait normal que le psaume de ce jour soit une belle acclamation lancée au Seigneur, victorieux, qui retourne dans la gloire.
« Le Christ est entré dans le ciel lui-même » (He 9, 24-28.10, 19-23)
La deuxième lecture est un passage de la lettre aux Hébreux, un texte un peu compliqué pour nos esprits d’aujourd’hui. Je retiens simplement, qu’à la suite de Jésus et grâce à lui, nous pouvons avoir « la pleine assurance » d’entrer nous aussi dans le sanctuaire du ciel. La fête de l’Ascension, en plus d’être pour nous l’envoi comme témoins, est en même temps la célébration d’une promesse : ressuscités à la suite du Christ, nous sommes aussi assurés de le suivre dans la gloire du ciel.
« Tandis qu’il les bénissait, il était emporté au ciel » (Lc 24, 46-53)
L’évangile selon Luc, qui est aussi l’auteur du livre des Actes des Apôtres, est de nouveau le récit de l’Ascension. Avec, comme dans le texte du livre des Actes, l’universalisme du témoignage, « à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. » C’est donc encore la promesse d’une force, la promesse de l’Esprit Saint, l’annonce de la Pentecôte. Et en attendant ce jour, les apôtres remplis de joie, retournent à Jérusalem et continuent de louer Dieu au Temple ou au Cénacle. Car Luc, à la différence de Jean qui situe le don de l’Esprit Saint et l’envoi dès le soir de la résurrection, marque des étapes. C’est à la suite de l’évangile de Luc et du livre des Actes que s’est structurée l’année liturgique : aujourd’hui l’Ascension et dans dix jours la Pentecôte. Mais sans attendre ce jour proche, soyons déjà les témoins de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et les messagers de sa promesse de vrai bonheur : un jour, il nous prendra avec lui !
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office :
Nous te saluons Notre Dame, en Toi nous est donnée l’aurore du salut !
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Mariede Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse).La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Avertissement légal : Epheta œuvre suivant le magistère du concile Vatican II et rassemble des chrétiens catholiques attentifs à nourrir et à augmenter leur fidélité de laïcs à leur vocation sacerdotale de baptisés. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne, ce qui veut dire pour tout homme et toute femme liberté de chercher Dieu et d’adhérer à la vérité, de trouver la liberté intérieure donnée par Jésus Christ, d’apprendre à écouter son Esprit et de se laisser instruire en Église. Soucieux et respectueux de ce que chaque fidèle, pèlerin ou retraitant, chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Église pour s’ouvrir librement à Dieu, Epheta, association apostolique indépendante, s’attache dans l’unité ecclésiale comprise comme une communauté dans la foi le concours de partenaires et prédicateurs différents, clercs diocésains, ordres religieux et monastiques, communautés nouvelles et laïcs compétents, témoins des sensibilités spirituelles présentes au sein de l’Église catholique. Epheta ne peut cependant être regardé, nonobstant son charisme propre, comme étant assimilé, affilié, subordonné ou représentant un ordre religieux ou monastique, une institution ecclésiastique, une congrégation, ou un autre partenaire en particulier. (Article 9 des statuts de l’association.)
Pour lire les textes liturgiques AELF de l’office, cliquer ici : Acte des Apôtres 5, 27b-32.40b-41 ; Psaume 29 ; Apocalypse 5, 11-14 ; Évangile selon saint Jean 21, 1-19.
Acclamez Dieu, toute la terre ;fêtez la gloire de son nom, glorifiez-le en célébrant sa louange, alléluia.
Pour chanter Christ ressuscité, par ta lumière tu donnes la vie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Le temps de Pâques dure jusqu’à la fête de la Pentecôte, le 5 juin prochain. Nous sommes donc invités à vivre le temps pascal pendant sept semaines et sept dimanches, la fête de l’Ascension de Notre Seigneur étant située le jeudi de la 6° semaine, cette année le 26 mai.
Lors des messes de ces dimanches, le cierge pascal est allumé pour nous rappeler que brille toujours la lumière de Pâques. Pour ceux de ma génération, rappelons-nous qu’il s’agissait des dimanches « après » Pâques. Eh bien non ! Il s’agit des dimanches « de » Pâques ! A nous donc, en ce temps et pendant tout ce temps, de nous laisser imprégner par la force de Pâques et de célébrer la joie de cette fête !
« Nous sommes les témoins de tout cela avec l’Esprit Saint » (Ac 5, 27b-32.40b-41)
C’est bien à cela que nous invite la première lecture, un passage des Actes des Apôtres. Pierre, tous comme les autres apôtres, enfin libéré de toute crainte, par la force et sous l’impulsion de l’Esprit Saint, devant le grand conseil, annonce et proclame la Résurrection de Jésus. Et cette annonce est, pour les apôtres, source de joie et d’allégresse cela malgré les interdictions du grand conseil et des grands prêtres. Car les apôtres ont compris tout le sens de la vie de Jésus et ils n’ont plus peur de parler. L’opposition peut se déchainer. Ils vont de l’avant, joyeux même de souffrir pour leur Seigneur.
Je t’exalte, Seigneur, tu m’as relevé. (Ps 29)
Le psaume du jour, hymne de triomphe à Dieu qui fait revivre à travers l’épreuve, continue dans le même sens avec son refrain : « Je t’exalte, Seigneur toi qui me relèves. » et dans les versets qui suivent : « Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté, toute la vie…au matin les cris de joie… que mon cœur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour toi et que sans fin je te rende grâce. »
« Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse » (Ap 5, 11-14)
La deuxième lecture est un passage du livre de l’Apocalypse. Le voyant, identifié à Jean, exprime la certitude profonde qui habite les chrétiens saisissant toute la portée de Pâques : le Christ (l’agneau) a triomphé. En lui se manifeste en plénitude le germe de la gloire qui attend tous les chrétiens encore confrontés à la violence d’un monde dominé par l’esprit du mal, l’empire romain qui les persécute. Tout cela est exprimé dans une scène très grandiose.
« Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson » (Jn 21, 1-19)
En contraste avec le texte de l’Apocalypse, nous avons ici la description d’une scène très simple qui semble répéter plusieurs événements marquant les rencontres de Jésus et de ses disciples : une pêche extraordinaire où le nombre des poissons capturés est symbolique et exprime le caractère universel de l’expansion de l’Eglise ; un Pierre qui reconnait son maître et se jette à l’eau sans crainte ; un simple repas au bord du lac ; la mission de nouveau confiée à Pierre, devenu très humble, après ses reniements, dans l’affirmation de son attachement à Jésus qu’il devra suivre jusqu’à la mort. La mission peut commencer. Les apôtres après la mort de Jésus s’étaient dispersés reprenant leurs anciennes activités. Mais les voici de nouveau rassemblés.
Car le Seigneur, par sa nouvelle présence de ressuscité, rassemble à nouveau les siens dans une communion elle aussi toute nouvelle. Joie et rassemblement, communion dans la joie… Rassemblement et communion dans la joie pour ensemble se mettre au service du Seigneur et de la mission qu’il leur a confié.
C’est Pâques ! Puissions-nous, nous aussi, vivre profondément cette même communion et vivre la mission ! Alléluia !
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. En ce jour de Pâques, nous chantons :
Reine du ciel, réjouis-toi, Alléluia ! car le Seigneur que tu as porté, Alléluia ! est ressuscité comme il l’avait dit, Alléluia ! Reine du ciel, prie Dieu pour nous, Alléluia !
Photos du haut vers le bas :Vue d’ensemble et sculpture en bois polychrome “La résurrection du Christ” de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale. La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les cheminsde St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Dimanche 24 avril 2022 2e dimanche de Pâquesou de la Divine Miséricorde Prédication du Père Marcel Baurier Cathédrale Sainte Marie (Saint-Bertrand de Comminges)
Pour entendre l’appel à se rassembler en communauté le jour du Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici : Livre des Actes des Apôtres 5, 12-16 ; Psaume 117 ; Apocalypse de saint Jean 1, 9-11a.12-13.17-19 ; Évangile selon saint Jean 20, 19-31.
Thomas parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! (Jn 20, 29)
Pour chanter le Dieu vainqueur et fêter la Pâque du Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachèrent au Seigneur » (Ac 5, 12-16)
La fête de Pâques, la plus grande des fêtes chrétiennes, ne se célèbre pas en un dimanche mais en une octave. Il s’agit donc bien du 2° dimanche de Pâques et non après Pâques. Dans la liturgie des indications sont ajoutées dans les prières eucharistiques : « de la Veillée pascale jusqu’au 2° dimanche de Pâques inclus ». Et après la consécration, juste après la prière pour l’Eglise répandue à travers le monde, nous disons une prière pour les nouveaux baptisés du jour de Pâques : « Souviens-toi de ceux que tu as fait renaître en cette fête de Pâques de l’eau et de l’Esprit Saint pour une vie nouvelle dans le Christ ». Pour bien célébrer un tel et seul jour, il faut bien huit jours !
Après un passage des Actes des Apôtres sur la vie des tous premiers chrétiens, le psaume est une louange à Dieu qui nous aime d’un amour éternel.
Ce 2° dimanche de Pâques, est aussi appelé, à l’initiative du Pape saint Jean-Paul II : Dimanche de la divine Miséricorde. La deuxième lecture de l’Apocalypse, elle, est une nouvelle annonce de la résurrection de Jésus.
Malgré le risque de redire ce que j’ai déjà dit et que vous savez déjà, je rappelle le sens du mot « miséricorde. » En hébreu, ce mot désigne l’amour d’une mère pour l’enfant qu’elle porte dans son ventre, comme, par exemple, avant Noël, l’amour de Marie pour Jésus, « le fruit de vos entrailles ». Dieu, le Père de miséricorde, le Père qui aime comme une Mère. Dieu qui nous aime au-delà des noms que nous pouvons lui donner et des images que nous nous en faisons !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! (Ps 117)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Huit jours plus tard, Jésus vient » (Jn 20, 19-31)
Mais en ce 2° dimanche de Pâques, au début de la longue chaine des témoins du Ressuscité, c’est Thomas, dont le nom signifie « jumeau », qui nous est proposé. Donc avec un nom qui peut nous rappeler, qu’en matière de démarche de foi, nous sommes parfois les jumeaux de l’apôtre soi-disant « incrédule. »
Vraiment j’ai de l’admiration pour Thomas. Ayant appris, par l’annonce de ses amis, la résurrection de Jésus, il se refuse à y croire car il veut être sûr que le ressuscité est bien le crucifié, que la résurrection n’a pas gommé les signes de la passion, de cette passion vécue et offerte par amour des hommes. La passion comprise comme le passage vers la résurrection et la vie nouvelle !
Lorsque Jésus se présente à Thomas, avec ses plaies, l’évangile ne nous dit pas s’il a pu les toucher, mais il nous dit simplement son formidable acte de foi en la résurrection de Jésus mais aussi en sa divinité : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
En définitive, quel est le sens du reproche de Jésus à Thomas : « cesse d’être incrédule, sois croyant » et plus loin : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Avec la résurrection, les apôtres ne sont plus dans le temps du compagnonnage quotidien avec Jésus. Il leur faut entrer dans le temps de la foi et de l’Eglise. L’incrédulité reprochée à Thomas par Jésus n’est pas par rapport à lui, mais par rapport à ses frères les autres apôtres. Ce sont eux qu’il n’a pas cru, c’est leur témoignage qu’il a refusé, c’est le témoignage de l’Eglise naissante qu’il n’a pas voulu accueillir.
« J’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles » (Ap 1, 9-11a.12-13.17-19)
La lecture de l’Apocalypse est une nouvelle annonce de la résurrection par le Ressuscité lui-même : « Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort et me voilà vivant pour les siècles des siècles. »
C’est grâce au témoignage de Thomas et des apôtres, grâce à la longue chaine des témoins, avec les saints officiels que nous connaissons, tel saint Bertrand, mais aussi avec les saints inconnus de nos familles et tous les saints, c’est grâce à eux tous que nous croyons sans avoir vu et que vivons dans la joie de Pâques.
Marcel Baurier
Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office :
Aujourd’hui, nous chantons notre Dame, Toi, notre Mère, nous te prions !
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Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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Pour lire les textes liturgiques AELF de l’office, cliquer ici : Acte des Apôtres 10, 34a.37-43 ; Psaume 117 ; Première lettre de saint Paul aux Corinthiens 5, 6b-8 ; Séquence : Victimae pascháli ; Évangile selon saint Jean 20, 1-9.
Le Christ est vraiment ressuscité, alléluia. A lui, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles, alléluia, alléluia.
Pour chanter Christ est ressuscité et l’amour a triomphé, dans sa faiblesse il est plus fort que l’emprise de la mort, cliquez sur le bouton ci-dessous :
La lumière dissipe les ténèbres… Je vous invite à vivre Pâques comme un coup de projecteur sur notre vie mais aussi sur notre foi, notre espérance et notre charité !
Avec la lumière de Pâques, tout peut devenir clair… Tout, mais qu’est-ce à dire tout ? C’est d’abord le sens de l’appel de l’homme à la vie. Dieu nous appelle à vivre et à vivre pour toujours avec lui. Et cet appel à un sens. Car si la mort physique est bien le lot de tous les hommes, elle n’est pas une fin. Elle est l’entrée, la naissance dans une vie nouvelle et celle-là sans fin ni mort, une vie nouvelle et éternelle dans l’éternel amour de Dieu.
C’est aussi le sens de la longue histoire du peuple hébreu… cette longue préparation pour accueillir Dieu qui se fait homme afin de nous entraîner dans la résurrection. C’est encore le sens que prennent tous les événements rapportés dans les évangiles, cette humanité du Fils de Dieu fait homme, son amour qui va le mener jusqu’à donner sa vie pour ressusciter dans le royaume de l’amour.
En ce jour de Pâques, ayons la foi, pour permettre à la réalité qui vient de Dieu d’éclairer notre vie puis, comme Jésus en a donné le commandement aux apôtres et depuis eux à nous, pour porter partout témoignage de la bouleversante découverte d’un monde nouveau. Que l’Esprit Saint nous fasse réaliser le sens profond de Pâques, et qu’il nous donne d’en vivre en plénitude.
« Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10, 34a.37-43)
La première lecture est tirée des Actes des apôtres et il en sera ainsi pendant tous les dimanches de ce temps de Pâques. En effet, il n’est plus besoin de relire ce qui devient alors « l’Ancien Testament », « l’Ancienne Alliance ». Ce qui s’impose, c’est le sens, jusque là voilé, de ce passé. C’est cela que les apôtres vont désormais proclamer dans le monde, auprès des juifs d’abord, mais aussi auprès des païens. Ils sont les témoins du monde nouveau qui naît avec la résurrection, ils sont les messagers de la bonne nouvelle dans le monde et depuis des siècles l’Eglise et tous les chrétiens ont pris le relais : c’est nous qui aujourd’hui devons être les messagers de la bonne nouvelle, du monde nouveau.
Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! (Ps 117)
« Purifiez-vous des vieux ferments, et vous serez une Pâque nouvelle » (1 Co 5, 6b-8)
Dans la deuxième lecture, Paul demande aux chrétiens, qui, par le baptême, sont morts au péché et ressuscités avec le Christ, de vivre en lui et de tendre par toute leur vie vers un monde nouveau, pour devenir une pâte nouvelle, le pain de la Pâque. Les baptisés sont engagés et s’engagent à vivre de cette réalité nouvelle. Si le règne de l’amour n’est pas pleinement réalisé dans le monde, il n’en doit pas moins imprégner l’existence de tous ceux qui, baptisés en Jésus, sont devenus un pain nouveau.
« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)
Les évangiles témoignent qu’après la résurrection, la foi des apôtres a été mise à l’épreuve. Jean le souligne fortement dans ses récits. Pierre lui-même, celui qui avait confessé en Jésus le Messie fils de Dieu, ne perçoit pas le sens des signes qu’il découvre. Jean, lui, a l’intuition de ce qui se passe, avant de se trouver en face du Ressuscité lui-même. L’évangéliste soulignera d’ailleurs par la suite, que la foi est d’un autre ordre que la vision physique de Jésus pendant sa vie terrestre.
L’Eucharistie est pour nous présence du Ressuscité. Pourtant, dans l’Eucharistie, nous ne voyons rien d’autre qu’un peu de pain et un peu de vin. Nous sommes cependant invités à reconnaître dans ces éléments la mystérieuse présence du Christ ressuscité. C’est à travers un humble partage dans l’amour que le croyant découvre la réalité glorieuse de Jésus, donné pour les hommes. Prendre part à ce partage avec foi, c’est entrer dans l’univers nouveau de l’amour éternel, c’est participer à la vie même de Dieu.
Marcel Baurier
Hymne mariale
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Reine du ciel, réjouis-toi, Alléluia ! car le Seigneur que tu as porté, Alléluia ! est ressuscité comme il l’avait dit, Alléluia ! Reine du ciel, prie Dieu pour nous, Alléluia !
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