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Toussaint 2022

Mardi 1er novembre 2022
Solennité de la Toussaint
Prédication du Père Hervé Gaignard
Cathédrale Sainte Marie

(Saint-Bertrand de Comminges)

Pour chanter dans la joie le mystère d’être réunis par Dieu, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Aujourd’hui, c’est jour de fête (W47-38-1). Ensemble vocal Cinq Mars © Bayard Musique
(Voir les paroles)

Pour psalmodier les louanges, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 23 (AELF). Ensemble vocal GPS Trio © ADF Musique

« Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »
(Mt 5, 12a)

Il n’y a rien à faire …
Alors que nous nous apprêtons à célébrer en Christ la mémoire de tous nos défunts, l’Eglise nous invite à célébrer cette fête de lumière, celle qui nous rappelle que nous sommes tous appelés à la sainteté. Mais il n’y a rien à faire, nous avons du mal à nous sentir concernés par cette affaire. La sainteté n’est pas pour nous, c’est une cause perdue pour nous.
Ultime ruse du démon qui nous décourage avant d’avoir même commencé. « Tu n’y penses pas ! Toi devenir un saint ! »
Comment en effet se sentir concerné par « cette foule immense qui a lavé son vêtement dans le sang de l’agneau ! Qui a vécu la grande épreuve ! » et ces béatitudes, c’est beau ! Mais dans la vie, c’est tellement plus compliqué.

A vrai dire, quand nous pensons ainsi, notre manière d’envisager la sainteté est empreint d’une erreur que l’Eglise qualifie de pélagianisme, une doctrine défendue par Pélage à la toute fin du IIIème siècle. Elle consiste à croire que nous pouvons accomplir des actes saints sans le secours de la grâce, à partir de notre volonté propre seulement ; la grâce de Dieu pouvant être donnée pour un simple coup de main.  Pire encore, nous imaginons peut-être que – pour que Dieu nous aime- nous devons nous présenter devant lui avec des actes qui feront qu’il nous aimera.

En résumé, nous pensons trop souvent que la sainteté est notre affaire alors que c’est l’affaire de Dieu. Aussi, vouloir devenir un saint, c’est renoncer à le devenir par soi-même. Car elle consiste plutôt à entrer dans le mouvement de celui qui « nous a aimé le premier » et qui par sa grâce nous donnera de poser des actes saints.

Aussi la porte de la sainteté, n’est pas autre chose que la porte de la foi et la deuxième lecture de ce jour nous aide à le comprendre. Cette parole insiste en effet par deux fois sur cette réalité : « Nous sommes enfants de Dieu, nous le sommes vraiment », Fils de Dieu, nés de Dieu. Devenir un saint, c’est la grâce d’accueillir en son cœur ce que je suis par Jésus-Christ et que cette réalité donnée, se manifeste, prenne corps dans ma vie, dans mes actes.

Être appelé enfant de Dieu, ne dépend pas de nos actes, mais – comme le dit ici les Ecritures – de « l’amour que nous a donné le Père », de cet amour manifesté en Jésus-Christ mort en croix à cause de nos péchés et ressuscité d’entre les morts. Le chemin de la sainteté dans nos vies, prend sa source dans ce bouleversement devant l’amour de Dieu manifesté en Christ alors même que nous sommes trouvés pêcheurs, bouleversement qui change nos cœurs et change nos vies, bouleversement ultime du jour de notre mort, où nous verrons l’amour de Dieu face à face.

Devant nos imperfections, la ruse du démon consiste à nous décourager.
Devant nos imperfections, l’amour de Dieu consiste à nous inviter à prendre la route de la foi, de l’amour et de l’Espérance, du pardon, du partage, de la justice, de la paix, de la pureté, en un mot, des béatitudes parce que je suis enfant de Dieu.

Rendons grâce à Dieu qui nous appelle à la sainteté, laissons-nous transformer par son amour qui se rend présent à nous dans l’Eucharistie.

Hervé Gaignard


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office :

Aujourd’hui, nous te saluons, ô toi, Notre Dame,
Marie Vierge Sainte que drape le soleil,
Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas,
En toi nous est donnée l’aurore du Salut.

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Couronnée d’étoiles (V44-58). Chorale Music et Mission © ADF Musique
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551″ (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Hervé Gaignard, ancien vicaire épiscopal, est vicaire général du diocèse de Toulouse.


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EPHETA remercie du concours apporté à cette publication :

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31° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 30 octobre 2022
31° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Stéphane Ayouaz
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
(Jn 3, 16)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Dieu nous éveille à la foi (A20-70-1). Choeur Antidote © Bayard Musique
(Voir les paroles)

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu »
(Lc 19, 1-10)

Zachée, descends vite : aujourd’hui, il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison ! »

Ainsi parle Jésus dans l’évangile de ce dimanche. Cette insistance de Luc sur l’aujourd’hui n’est pas un hasard. L’aujourd’hui c’est l’aujourd’hui de Zachée bien sûr. C’est aussi l’aujourd’hui du temps de Luc, celui de la première communauté chrétienne d’origine grecque à laquelle appartient Luc et pour laquelle il a écrit son évangile. Mais l’aujourd’hui de l’évangile c’est aussi notre aujourd’hui. Notre présent.

Par la simple répétition de ce mot, Luc nous dit combien la visite du Christ Jésus dans la maison de Zachée peut être actuelle ! Car nous pouvons tous être des Zachée. Des Zachée c’est-à-dire des hommes perdus en besoin de salut.

Pour les gens de Jéricho, Zachée n’est pourtant qu’un homme pécheur. C’est un pécheur à la puissance 10. Honni par les gens. Car Zachée est publicain et, pire encore, le chef des publicains. Un collecteur d’impôts à la solde de l’occupant romain, un collaborateur corrompu qui n’hésite pas à se servir au passage et à se mettre de côté, sur le dos des honnêtes gens, une immense fortune.

Nous comprenons alors que Zachée soit détesté et que les gens de Jéricho soient scandalisés par l’attitude de Jésus qui, plutôt que d’aller rencontrer un des justes de la ville, s’en est allé dans la maison de ce voleur. «Tous – nous dit l’évangile- récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. »

Mais, ce que n’a pas vu la foule, c’est que cet homme est en train de se perdre. Sa vie est en plein naufrage. « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » dit Jésus.

« Il y a un temps pour tout. » dit l’Ecclésiaste. Un temps où ne compte que la réussite à n’importe quel prix et un temps où cette réussite a le goût amère du vide.

Voici donc Zachée qui grimpe sur son arbre gigantesque. Il monte là-haut à cause de la foule qui est devenue pour lui un obstacle, non seulement – on l’aura compris – parce qu’elle fait rempart à Jésus à cause de sa petite taille, mais parce qu’elle est pleine de rancœur vis-à-vis de celui qui l’exploite honteusement.

Zachée le notable monte pourtant sur son sycomore, au risque du ridicule. C’est dire le désir qui le tient. C’est dire aussi qu’il est prêt à tout pour voir Jésus.

Il y a de l’urgence dans ce récit. « Zachée courut donc en avant » et Jésus l’invite à descendre vite de son arbre. « Vite il descendit et reçut Jésus avec joie ». Il y a de l’urgence car Zachée est au bord du précipice. Car Zachée est perdu. Perdu à en mourir ! Pris au piège de sa soif de richesses, Zachée s’est enfermé dans sa prison. Plus de relation possible avec ses frères qui le détestent. Plus de relation avec Dieu qui est en droit de le condamner. Plus de vie spirituelle étouffée par la course au Dieu de l’argent, à n’importe quel prix. Le moment semble venu où il n’est plus possible à Zachée de se regarder en face, tant la honte est grande en lui. Au bout de la vie de Zachée, il y a une grande solitude. La solitude insoutenable de celui qui n’a vécu que pour lui-même.

Or voici qu’un espoir se fait jour. La rencontre de Jésus dont tout Jéricho a déjà entendu parler. Cet homme surprenant ne craint pas de s’approcher des pécheurs. Car cet homme est habité par la Sagesse de Dieu tellement plus large que le cœur de l’homme : « toi, Maître qui aimes la vie, toi dont le souffle impérissable anime tous les êtres. Ceux qui tombent, tu les reprends peu à peu, tu les avertis, tu leur rappelles en quoi ils pèchent, pour qu’ils se détournent du mal, et qu’ils puissent croire en toi, Seigneur. »

La foule n’a pas su lire la détresse de l’homme. Jésus, lui, d’un seul regard, a vu cela.« Il leva les yeux et l’interpella ». Contre toute attente, Jésus provoque et prend l’initiative de la rencontre tant espérée. Il brise le cercle de la solitude. Contre toute règle de bienséance, il s’invite lui-même chez l’homme perdu. Et désormais tout va très vite. Vite, vite !

Il aura donc fallu si peu. Une simple rencontre pour que tout se libère en Zachée. Un seul rendez-vous pour le rendre à nouveau capable de partage, capable de se donner, capable de joie, délivré de son mal.

« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison ! »

L’aujourd’hui de l’évangile c’est aussi notre aujourd’hui. Notre présent. Car Zachée est de tous les temps bien sûr. Car tout homme peut être menacé de perte. Pas besoin d’amasser des fortunes, d’être un corrompu pour ressembler à Zachée le publicain. Tant de raisons aujourd’hui peuvent nous conduire, malgré nous parfois, à nous enfermer dans la solitude. La peur des autres, la méfiance excessive, le repli sur la vie privée, le refus des relations, le goût pour le confort matériel, la consommation ou l’activité à outrance, qui étouffe notre vie spirituelle. Et nos villes, et de plus en plus nos campagnes, gagnées par la maladie de l’indifférence. Combien de personnes aujourd’hui, chez nous, perdues dans la foule, sont en mal de relations plus vraies, plus humaines ? Combien, et nous en sommes peut-être, guettent un autre regard qui pourrait les libérer ? Si nous pouvions, à cause de Jésus et de Zachée, briser un peu de nos solitudes. Un simple geste, un simple mot… Une rencontre.

L’histoire de Zachée nous redit pourtant à quel point le Christ peut nous sauver aujourd’hui encore. Car il vient le Ressuscité, demeurer chez nous, quoi qu’il en soit de notre péché. Il vient restaurer en nous le goût de la relation à Dieu et à nos frères. Nous étions morts, spirituellement, perdus, incapables de trouver Dieu et de vivre en fraternité. Mais le Christ nous a réconciliés.

Il vient aujourd’hui demeurer chez nous par sa Parole et le don de l’Eucharistie. Il vient nous rencontrer ce soir et nous redonner la joie de nous ouvrir à Dieu et à nos frères.

« Descends vite, aujourd’hui il me faut demeurer dans ta maison. » Aujourd’hui… Chez toi… Qui que tu sois… Amen.

Stéphane Ayouaz


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.

Aujourd’hui, nous chantons Marie, en lui demandant de chercher avec elle dans nos vies les pas de Dieu et d’accueillir par elle les dons de Dieu.

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Chercher avec toi Marie (V282). Sancta Maria Choir © Studio SM
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Stéphane Ayouaz, né en 1969, a été ordonné prêtre le 6 juin 1999 pour le diocèse de Toulouse. Fort d’une solide expérience pastorale de curé (2001-2017), successivement dans les ensembles paroissiaux de Seysses – Lamasquère, de Montréjeau – Salies-du Salat – Mazères et de Beauzelle, de responsable du service des vocations, de délégué au Diaconat permanent , d’aumônier de lycéens et de scouts, il est depuis le 1er septembre 2017 supérieur du séminaire inter-diocésain Saint-Cyprien de Toulouse.


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Pèlerinage Terre Sainte novembre 2022

Pèlerinage en Terre Sainte
24 novembre au 1er décembre 2022
8 jours

Chrétiens du Monde, d’Occident et d’Orient,
ensemble sur les pas du Christ

1 930 € au départ de Paris Roissy CDG
Groupe de 30 pèlerins
DERNIERES PLACES DISPONIBLES
Clôture des inscriptions : 15 octobre 2022

Pèlerinage organisé avec le concours de BIPEL, agence de voyages agréée n° IM 035 1000 40.

Partir en pèlerinage sur les lieux saints est édifiant pour tout chrétien du Monde, mais cela est d’autant plus édifiant pour les chrétiens d’Orient n’ayant pas eu les possibilités, pour une raison ou pour une autre, de réaliser ce rêve.
Aujourd’hui, ce rêve voit le jour.
Ensemble, chrétiens du Monde, d’Occident et d’Orient vont se rencontrer en Terre Sainte, berceau du christianisme, pour qu’ensemble se lèvent leurs prières pour la paix dans le monde.
Saint Jean-Paul II aimait à dire que l’Église a deux poumons, oriental et occidental, et que pour être en bonne santé spirituelle, Elle allait devoir respirer avec ses deux poumons.

Le groupe est ainsi constitué de chrétiens d’Occident et de chrétiens d’Orient résidant en France.
Accompagnés spirituellement par les frères Cyrille Jalabert et Bernard Ntamak, dominicains de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, c’est que nous allons y vivre.

Evenou Shalom. La paix de Dieu soit avec nous. Ensemble vocal l’Alliance © ADF Musique

ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL DES PÈLERINS
Frères Cyrille JALABERT et Bernard NTAMAK, prêtres dominicains (op)
École biblique et archéologique française de Jérusalem

Le frère Cyrille JALABERT est un religieux dominicain. Il a vécu six ans au Levant comme professeur de français, puis comme jeune chercheur en histoire du Proche-Orient médiéval. Il y a entretenu des relations étroites avec la population locale et a pratiqué le dialecte syro-palestinien et l’arabe littéral. Il a été longtemps enseignant et éducateur en France avant d’entrer tardivement dans l’Ordre des Prêcheurs. Il a orienté ses recherches de théologie en histoire de l’Église à Fribourg (Suisse). Ses activités pastorales l’ont conduit notamment à s’occuper de scouts. Présent à l’École biblique de Jérusalem depuis avril 2021, il travaille aux publications archéologiques et il s’investit auprès des chrétiens locaux dans la formation spirituelle. Le frère Cyrille est arabophone. Il est prieur (supérieur) du Couvent Saint Etienne de Jérusalem.

ACCOMPAGNEMENT PAR UN GUIDE PROFESSIONNEL AGRÉÉ CATHOLIQUE

Afin de faciliter les formalités administratives d’entrée en Israël (1), votre groupe de pèlerins est assisté à l’arrivée à l’aéroport de Tel Aviv par un(e) hôte / hôtesse agréé(e) par les autorités.
Vous êtes ensuite accueilli(e) par M. Kayed Abou Sinni, guide professionnel agréé francophone et arabophone (licence n° 5247), chrétien catholique de Nazareth.
Homme de culture, il sait partager ses connaissances du pays.
Homme de foi, il s’unit à la prière quotidienne des pèlerins.
Pendant toute la durée du pèlerinage, les explications de votre guide sont en langues française et arabe. Un audiophone est fourni.
Un membre d’EPHETA, association organisatrice, est également présent à vos côtés.

(1) Délivrance d’une autorisation provisoire de séjour de visiteur. Ce document se substitue à un timbre apposé sur votre document de voyage. Il doit être conservé avec le passeport jusqu’à la sortie d’Israël.
Border Control Clearance. This document serves as a substitute for a stamp in your travel document. For foreigners this document serves as a Stay Permit. Keep attached to your travel document until exit from Israel.

PROGRAMME (8 JOURS / 7 NUITS)

Jour 1 : jeudi 24 novembre 2022. France / Tel Aviv / Nazareth
04h25 convocation à l’aéroport de Paris CDG. Formalités de police. Vols réguliers Lufthansa.
Vol Paris / Francfort : 07h25 vol LH 1051 Paris CDG / Francfort 9h00.
Vol Francfort / Tel Aviv : 10h10 vol LH 686 Francfort / Tel Aviv 15h15, puis transfert en autocar vers Nazareth.
Jour 2 : vendredi 25 novembre 2022. Mont Thabor / Nazareth
Jour 3 : samedi 26 novembre 2022. Journée au bord du lac de Tibériade
Jour 4 : dimanche 27 novembre 2022. Nazareth / Jéricho /Bethléem
Jour 5 : lundi 28 novembre 2022. Bethléem
Jour 6 : mardi 29 novembre 2022. Jérusalem
Jour 7 : mercredi 30 novembre 2022. Jérusalem
Jour 8 : jeudi 1 décembre 2022. Abou Gosh / Tel Aviv / France
12h30 transfert à l’aéroport de Tel Aviv. 13h25 formalités de police. Vols réguliers Lufthansa.
Vol Tel Aviv / Francfort : 16h25 vol LH 687 Tel Aviv / Francfort 20h00.
Vol Francfort / Paris : 21h15 vol LH 1050 Francfort / Paris CDG 22h30.

Télécharger ici le Programme complet.

NB : La réalisation des messes et des rencontres mentionnées au programme est sous toute réserve de disponibilité des églises et des intervenants mentionnés. L’ordre des visites peut être soumis à certaines modifications, selon les jours et horaires d’ouverture des sites. Cependant, l’ensemble des visites mentionnées au programme sera respecté.

Avec Toi, nous irons au désert (G229). Ensemble vocal l’Alliance © ADF Musique

Pèlerinage EPHETA en Terre Sainte du 12 au 18 mai 2022. Chrétiens du Monde ensemble sur les pas du Christ.
De haut en bas : basilique de la Nativité (Bethléem) ; Jérusalem vu du Jardin des Oliviers ; renouvellement des promesses du baptême à Qse el Yahud, lieu de baptême du Christ dans le Jourdain ; rencontre avec des enfants abandonnés à la crèche de l’hôpital S. Vincent de Paul (Bethléem) ; messe dominicale avec la communauté catholique de Nazareth ; grotte du champ des bergers à Beit Sahour.

Aaboum dbashmayo – Pater Noster (syriaque). Chœur Asdiqaa’ Yassou’ © AD Vitam Records

INFORMATIONS PRATIQUES
epheta.org@orange.fr – Tél. : 07 86 58 38 61

Formalités de police :

Chaque pèlerin doit présenter un passeport valide au moins six mois après la date de retour d’ISRAËL, soit jusqu’au 2 juin 2023 minimum.
Tout voyageur doit s’engager au respect des conditions sanitaires en vigueur en EUROPE et ISRAËL au moment du départ.
Les ressortissants de l’Union européenne sont dispensés de visa pour se rendre en Israël. A leur entrée, ils reçoivent une autorisation provisoire de séjour comme visiteur.

Documents à fournir avec le bulletin d’inscription signé à envoyer à :
EPHETA 48 rue de la Fontaine de Pirou 31210 FRANQUEVIELLE :

Ressortissant de nationalité française ou de l’Union européenne :
Passeport valide au moins jusqu’au 2 juin 2023 (photocopie),
1 photo récente – en couleurs – norme document d’identité (original).

Les documents justificatifs doivent être présentés exclusivement en photocopies ou fichiers scannés au format PDF.
Les photos / images JPEG, JPG, GIF et PNG ne sont pas admises pour ces documents.
La photo d’identité doit être présentée en original ou au format image JPEG ou PNG.
Merci de respecter avec attention ces prescriptions.

Télécharger ici le Bulletin individuel d’inscription
Télécharger ici la Fiche pratique pays (monnaie, climat, etc.)

Formulaires sanitaires pour entrer en Israël (en vigueur au 30 août 2022)
Un service d’enregistrement en ligne des vols et des déclarations règlementaires UE et Israël à l’aller et au retour est proposé.

Formulaire d’entrée en Israël à remplir en ligne dans les 10 jours avant le départ :
Flight Form Content – Corona Traffic Light Model (Ramzor) Website (health.gov.il)

Garanties assistance – rapatriement et assurance complémentaire multirisque avec couverture Covid :

Une assurance “assistance et rapatriement” est incluse dans le prix du séjour.
Cette garantie est complétée par une assurance multirisque, également incluse dans le prix du séjour.
Télécharger ici la Notice détaillée.

PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE – APTITUDE À VOYAGER

Merci de nous préciser à l’inscription si vous avez des problèmes de mobilité / handicap / allergies alimentaires ou autres afin que nous puissions organiser au mieux votre pèlerinage.

Sur demande, un taxi peut être réservé pour la descente du Mont des Oliviers. Le Chemin de Croix (Via dolorosa) vers le Golgotha et le Saint-Sépulcre peut aussi être aménagé à la demande.

Sur réservation préalable (nous consulter), un fauteuil roulant peut être embarqué gratuitement par la compagnie aérienne. Toutefois, le pèlerin à mobilité réduite doit être ensuite assisté pendant le pèlerinage par un membre de famille ou un proche accompagnateur.

Pour toute personne ayant été hospitalisée de manière continue ou ambulatoire dans les 3 mois précédant la date d’inscription : merci de fournir un certificat médical daté de votre date d’inscription au voyage attestant du caractère stable de la maladie et précisant que vous êtes apte à voyager. Si l’aggravation de votre maladie nécessitait une prise en charge pendant votre voyage, en l’absence de ce certificat, les frais engagés pour l’assistance médicale et/ou le rapatriement médical ne seraient pas remboursés.

Une mallette de secours, contenant des médicaments et pansements (hors prescription médicale) de première nécessité, est disponible pour les pèlerins.

Hébergements en Hôtels 3* ou 4 * (normes locales)

Jeudi 24 au samedi 26 novembre 2022 : Mary’s Well Hotel Nazareth
HaGalil St. 30, Paulus the 6th POB 2787 Nazareth Israël
Tél.  : +972-4-6500000
Email : HamaayanNazareth@danhotels.com

Dimanche 27 au mercredi 30 novembre 2022 : Nativity Hotel Bethlehem
P.O. Box 1069 Bethlehem Palestine
Tel : +972 2 2770650 Fax : +972 2 2744083
Email : info@nativityhotel.net

CONDITIONS TARIFAIRES
1 930 € / personne au départ de Paris Roissy CDG
Groupe de 25 personnes

Ce prix comprend : gestion directe des inscriptions individuelles et des règlements par EPHETA, services d’enregistrement en ligne des vols et des déclarations règlementaires UE et Israël à l’aller et au retour, transport aérien sur vols réguliers Lufthansa PARIS / TEL AVIV aller-retour en classe économique : 1 bagage à main (55x40x23) 8 kg + 1 article personnel (40x30x10) + 1 bagage enregistré (158cm) 23 kg., taxes d’aéroport et de sécurité et surcharge carburant (133,47 € au départ de Paris, estimation au 31 mai 2022), service d’accueil et d’assistance pour les formalités de police israélienne à l’arrivée à l’aéroport de Tel Aviv, mise à disposition d’un autocar climatisé et de bon confort selon le programme, service d’un guide professionnel francophone et arabophone durant tout le pèlerinage, pourboires pour les hôtels et les restaurants, ainsi que pour le guide accompagnateur et le chauffeur, hébergement en chambre à deux lits en hôtel *** ou **** (normes locales) ou en maison religieuse, pension complète du dîner du jour 1 au déjeuner du jour 8 comme indiqué dans le programme, taxi pour la montée et la descente au mont Thabor, réservation des lieux de culte et des communautés rencontrées, location d’audiophones pendant tout le séjour, droits d’entrée dans les sites et monuments et musées mentionnés au programme, croisière sur le lac de Tibériade, honoraires des prêtres, calculés selon le barème de la Conférence des évêques de France, assurance assistance et rapatriement BIPEL ASSISTANCE (Mutuaide Assistance), assurance Travel Pack multirisque Gritchen avec extension Covid-19, deux étiquettes bagages par personne.

Ce prix ne comprend pas le pré et post acheminement pour se rendre à l’aéroport de Paris CDG, offrandes pour les communautés rencontrées et les messes (quête), boissons (eau minérale, vin, soda…), dépenses à caractère personnel et tout ce qui n’est pas indiqué dans « Ce prix comprend ».

En option : chambre individuelle (supplément) : 390 €. Taxi pour la descente du mont des Oliviers (règlement sur place au chauffeur).

Ce voyage EPHETA est organisé avec le concours technique de BIPEL, agence de voyages agréée IM 035 1000 40. Le programme est soumis aux conditions générales de vente régissant les rapports entre les agences de voyages et leurs clients. Les prix indiqués ci-dessus ont été calculés pour un groupe de 25 personnes et selon les conditions économiques connues au moment de l’établissement des tarifs (taxes, taux des devises, coût du carburant, etc.) le 31 mai 2022 à l’ouverture des inscriptions. Les prestations terrestres étant réglées en dollar US, représentant environ 54 % du coût total des prestations, les prix ont été calculés sur la base : 1 € = 1,06 $. A 35 jours du départ, le prix peut être soumis à modification en fonction du nombre définitif de participants et des conditions économiques et sanitaires en vigueur. Le prix pourra alors être revu à la hausse ou à la baisse en fonction de ces éléments.

Paiement par carte bancaire

  • Séjour avec aller-retour PARIS – TEL AVIV : 1 930 € / personne
  • Réservation d’une chambre individuelle : 390 €

Autres modes de paiement par chèque, chèque-vacances ou virement (nous consulter)

Pèlerinage en Terre Sainte organisé avec le concours technique de BIPEL,
Agence de voyages agréée n° IM 035 1000 40.

Mis en avant

27° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 2 octobre 2022
27° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

La parole du Seigneur demeure pour toujours ;
c’est la bonne nouvelle qui vous a été annoncée.
 (cf. 1 P 1, 25)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Dieu nous éveille à la foi (A20-70-1). Choeur Antidote © Bayard Musique
(Voir les paroles)

La vie des chrétiens et particulièrement de ceux qui sont plus directement au service de l’Evangile peut être tissée de sentiments contradictoires. Car c’est parfois le doute lorsqu’ ils vivent le sentiment que partout le mal triomphe et que l’humanité ne semble pas prête à se convertir et à changer. Mais il arrive que, soudain, surgit aussi l’expérience brûlante de la puissance de la foi. Là où rien ne semblait pousser, c’est soudain l’amour, la vie, la rencontre. C’est alors qu’il leur devient possible de comprendre les paroles apparemment paradoxales de Jésus : « la foi soulève les montagnes ».

Accueillons donc les lectures du jour.

« Le juste vivra par sa fidélité »
(Ha 1, 2-3 ; 2, 2-4)

Nous voici probablement au début du VI° siècle av. J.C. Le prophète Habacuc ose engager un débat avec Dieu. En effet, l’ennemi du moment l’emporte sur Israël. Pourquoi donc Dieu n’intervient-il pas pour sauver son peuple. Patience, répond le Seigneur. La punition du méchant et du violent viendra. Pour le moment, ce que Dieu attend du juste, c’est qu’il soit fidèle. C’est pour porter ce témoignage qu’il a été élu.

Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur !
 (cf. Ps 94, 8a.7d)
(Ps 94 (95), 1-2, 6-7ab, 7d-8a.9)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 94 (AELF). GPS Trio © ADF Musique

Le psaume rappelle justement au peuple qui demande ou même revendique l’intervention et la protection de Dieu, que dans sa marche vers la terre promise il a souvent fermé son cœur n’a pas toujours été fidèle à son Dieu. Laissons- nous conduire par Dieu.

« N’aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur »
(2 Tm 1, 6-8.13-14)

N’oublions pas que lorsque Saint Paul écrit à son disciple Timothée, il est prisonnier. En effet, le rappel de Paul à Timothée est d’actualité et aussi plein de sens pour nous. Dans un monde souvent difficile et même parfois hostile, les chrétiens peuvent être désemparés ou même découragés. Pourtant, dans la foi et par les sacrements, ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous donne, mais un esprit de force et d’amour. C’est un tel esprit, un tel dynamisme, qui a permis à Paul de résister à l’opposition des hommes et à toutes les épreuves qu’il a subies. Soyons conscients de cette force que Dieu nous donne. « Rappelle-toi, ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi… »

« Si vous aviez de la foi ! »
(Lc 17, 5-10)

Reprenons l’évangile. Cette force, c’est la foi, nous dit Jésus. La foi qui nous donne tout pouvoir bien au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer, comme déraciner un arbre afin qu’il aille se planter dans la mer… ou même soulever les montagnes.

Mais attention : à nous de ne pas assimiler cette force à une puissance humaine dont nous pourrions nous glorifier. Car il ne s’agit pas d’un pouvoir qui nous serait donné, mais de l’action même de Dieu. Dans la foi, nous participons pour notre part, souvent très petite part, à l’œuvre de Dieu. Et ce faisant, nous ne faisons que répondre à notre vocation de serviteur. « De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été commandé, dites : « nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir. »

Ainsi donc, cette prise de conscience ne peut susciter en nous que l’humilité et l’action de grâce. La force de la foi ne vient pas de nous, mais du Seigneur. C’est lui seul qui nous rend forts. Vendredi prochain, nous fêterons Notre Dame du Rosaire. Aussi, dès aujourd’hui, tout comme Marie et avec elle, nous pouvons nous exclamer : « Le puissant fit pour moi des merveilles ».

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.

Aujourd’hui, nous chantons Marie, en lui demandant de chercher avec elle dans nos vies les pas de Dieu et d’accueillir par elle les dons de Dieu.

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Chercher avec toi Marie (V282). Sancta Maria Choir © Studio SM
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


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Mis en avant

Pèlerinage Terre Sainte novembre 2022

Pèlerinage en Terre Sainte
24 novembre au 1er décembre 2022
8 jours

Chrétiens du Monde, d’Occident et d’Orient,
ensemble sur les pas du Christ

1 930 € au départ de Paris Roissy CDG
Groupe de 25 pèlerins
Clôture des inscriptions : 20 septembre 2022

Pèlerinage organisé avec le concours de BIPEL, agence de voyages agréée n° IM 035 1000 40.

Partir en pèlerinage sur les lieux saints est édifiant pour tout chrétien du Monde, mais cela est d’autant plus édifiant pour les chrétiens d’Orient n’ayant pas eu les possibilités, pour une raison ou pour une autre, de réaliser ce rêve.
Aujourd’hui, ce rêve voit le jour.
Ensemble, chrétiens du Monde, d’Occident et d’Orient vont se rencontrer en Terre Sainte, berceau du christianisme, pour qu’ensemble se lèvent leurs prières pour la paix dans le monde.
Saint Jean-Paul II aimait à dire que l’Église a deux poumons, oriental et occidental, et que pour être en bonne santé spirituelle, Elle allait devoir respirer avec ses deux poumons.

Le groupe est ainsi constitué de chrétiens d’Occident et de chrétiens d’Orient résidant en France.
Accompagnés spirituellement par les frères Cyrille Jalabert et Bernard Ntamak, dominicains de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, c’est que nous allons y vivre.

Evenou Shalom. La paix de Dieu soit avec nous. Ensemble vocal l’Alliance © ADF Musique

ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL DES PÈLERINS
Frères Cyrille JALABERT et Bernard NTAMAK, prêtres dominicains (op)
École biblique et archéologique française de Jérusalem

Le frère Cyrille JALABERT est un religieux dominicain. Il a vécu six ans au Levant comme professeur de français, puis comme jeune chercheur en histoire du Proche-Orient médiéval. Il y a entretenu des relations étroites avec la population locale et a pratiqué le dialecte syro-palestinien et l’arabe littéral. Il a été longtemps enseignant et éducateur en France avant d’entrer tardivement dans l’Ordre des Prêcheurs. Il a orienté ses recherches de théologie en histoire de l’Église à Fribourg (Suisse). Ses activités pastorales l’ont conduit notamment à s’occuper de scouts. Présent à l’École biblique de Jérusalem depuis avril 2021, il travaille aux publications archéologiques et il s’investit auprès des chrétiens locaux dans la formation spirituelle. Le frère Cyrille est arabophone. Il est prieur (supérieur) du Couvent Saint Etienne de Jérusalem.

ACCOMPAGNEMENT PAR UN GUIDE PROFESSIONNEL AGRÉÉ CATHOLIQUE

Afin de faciliter les formalités administratives d’entrée en Israël (1), votre groupe de pèlerins est assisté à l’arrivée à l’aéroport de Tel Aviv par un(e) hôte / hôtesse agréé(e) par les autorités.
Vous êtes ensuite accueilli(e) par M. Kayed Abou Sinni, guide professionnel agréé francophone et arabophone (licence n° 5247), chrétien catholique de Nazareth.
Homme de culture, il sait partager ses connaissances du pays.
Homme de foi, il s’unit à la prière quotidienne des pèlerins.
Pendant toute la durée du pèlerinage, les explications de votre guide sont en langues française et arabe. Un audiophone est fourni.
Un membre d’EPHETA, association organisatrice, est également présent à vos côtés.

(1) Délivrance d’une autorisation provisoire de séjour de visiteur. Ce document se substitue à un timbre apposé sur votre document de voyage. Il doit être conservé avec le passeport jusqu’à la sortie d’Israël.
Border Control Clearance. This document serves as a substitute for a stamp in your travel document. For foreigners this document serves as a Stay Permit. Keep attached to your travel document until exit from Israel.

PROGRAMME (8 JOURS / 7 NUITS)

Jour 1 : jeudi 24 novembre 2022. France / Tel Aviv / Nazareth
04h25 convocation à l’aéroport de Paris CDG. Formalités de police. Vols réguliers Lufthansa.
Vol Paris / Francfort : 07h25 vol LH 1051 Paris CDG / Francfort 9h00.
Vol Francfort / Tel Aviv : 10h10 vol LH 686 Francfort / Tel Aviv 15h15., puis transfert en autocar vers Nazareth.
Jour 2 : vendredi 25 novembre 2022. Mont Thabor / Nazareth
Jour 3 : samedi 26 novembre 2022. Journée au bord du lac de Tibériade
Jour 4 : dimanche 27 novembre 2022. Nazareth / Jéricho /Bethléem
Jour 5 : lundi 28 novembre 2022. Bethléem
Jour 6 : mardi 29 novembre 2022. Jérusalem
Jour 7 : mercredi 30 novembre 2022. Jérusalem
Jour 8 : jeudi 1 décembre 2022. Abou Gosh / Tel Aviv / France
12h30 transfert à l’aéroport de Tel Aviv. 13h25 formalités de police. Vols réguliers Lufthansa.
Vol Tel Aviv / Francfort : 16h25 vol LH 687 Tel Aviv / Francfort 20h00.
Vol Francfort / Paris : 21h15 vol LH 1050 Francfort / Paris CDG 22h30.

Télécharger ici le Programme complet.

NB : La réalisation des messes et des rencontres mentionnées au programme est sous toute réserve de disponibilité des églises et des intervenants mentionnés. L’ordre des visites peut être soumis à certaines modifications, selon les jours et horaires d’ouverture des sites. Cependant, l’ensemble des visites mentionnées au programme sera respecté.

Avec Toi, nous irons au désert (G229). Ensemble vocal l’Alliance © ADF Musique

Pèlerinage EPHETA en Terre Sainte du 12 au 18 mai 2022. Chrétiens du Monde ensemble sur les pas du Christ.
De haut en bas : basilique de la Nativité (Bethléem) ; Jérusalem vu du Jardin des Oliviers ; renouvellement des promesses du baptême à Qse el Yahud, lieu de baptême du Christ dans le Jourdain ; rencontre avec des enfants abandonnés à la crèche de l’hôpital S. Vincent de Paul (Bethléem) ; messe dominicale avec la communauté catholique de Nazareth ; grotte du champ des bergers à Beit Sahour.

Aaboum dbashmayo – Pater Noster (syriaque). Chœur Asdiqaa’ Yassou’ © AD Vitam Records

INFORMATIONS PRATIQUES
epheta.org@orange.fr – Tél. : 07 86 58 38 61

Formalités de police :

Chaque pèlerin doit présenter un passeport valide au moins six mois après la date de retour d’ISRAËL, soit jusqu’au 2 juin 2023 minimum.
Tout voyageur doit s’engager au respect des conditions sanitaires en vigueur en EUROPE et ISRAËL au moment du départ.
Les ressortissants de l’Union européenne sont dispensés de visa (Cf. note 1 ci-dessus) pour se rendre en Israël. A leur entrée, ils reçoivent une autorisation provisoire de séjour comme visiteur.

Documents à fournir avec le bulletin d’inscription signé à envoyer à :
EPHETA 48 rue de la Fontaine de Pirou 31210 FRANQUEVIELLE :

Ressortissant de nationalité française ou de l’Union européenne :
Passeport valide au moins jusqu’au 2 juin 2023 (photocopie),
1 photo récente – en couleurs – norme document d’identité (original).

Les documents justificatifs doivent être présentés exclusivement en photocopies ou fichiers scannés au format PDF.
Les photos / images JPEG, JPG, GIF et PNG ne sont pas admises pour ces documents.
La photo d’identité doit être présentée en original ou au format image JPEG ou PNG.
Merci de respecter avec attention ces prescriptions.

Télécharger ici le Bulletin individuel d’inscription
Télécharger ici la Fiche pratique pays (monnaie, climat, etc.)

Formulaires sanitaires pour entrer en Israël et en Union européenne (en vigueur au 30 août 2022)
Un service d’enregistrement en ligne des vols et des déclarations règlementaires UE et Israël à l’aller et au retour est proposé.

Israël :
Formulaire d’entrée en Israël à remplir en ligne dans les 10 jours avant le départ :
Flight Form Content – Corona Traffic Light Model (Ramzor) Website (health.gov.il)

Union européenne :
Formulaire de traçabilité numérique à remplir en ligne avant le retour en France :
EU Digital Passenger Locator Form (dPLF) (euplf.eu)

Garanties assistance – rapatriement et assurance complémentaire multirisque avec couverture Covid :

Une assurance “assistance et rapatriement” est incluse dans le prix du séjour.
Cette garantie est complétée par une assurance multirisque, également incluse dans le prix du séjour.
Télécharger ici la Notice détaillée.

PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE – APTITUDE À VOYAGER

Merci de nous préciser à l’inscription si vous avez des problèmes de mobilité / handicap / allergies alimentaires ou autres afin que nous puissions organiser au mieux votre pèlerinage.

Sur demande, un taxi peut être réservé pour la descente du Mont des Oliviers. Le Chemin de Croix (Via dolorosa) vers le Golgotha et le Saint-Sépulcre peut aussi être aménagé à la demande.

Sur réservation préalable (nous consulter), un fauteuil roulant peut être embarqué gratuitement par la compagnie aérienne. Toutefois, le pèlerin à mobilité réduite doit être ensuite assisté pendant le pèlerinage par un membre de famille ou un proche accompagnateur.

Pour toute personne ayant été hospitalisée de manière continue ou ambulatoire dans les 3 mois précédant la date d’inscription : merci de fournir un certificat médical daté de votre date d’inscription au voyage attestant du caractère stable de la maladie et précisant que vous êtes apte à voyager. Si l’aggravation de votre maladie nécessitait une prise en charge pendant votre voyage, en l’absence de ce certificat, les frais engagés pour l’assistance médicale et/ou le rapatriement médical ne seraient pas remboursés.

Une mallette de secours, contenant des médicaments et pansements (hors prescription médicale) de première nécessité, est disponible pour les pèlerins.

Hébergements en Hôtels 3* ou 4 * (normes locales)

Jeudi 24 au samedi 26 novembre 2022 : Mary’s Well Hotel Nazareth
HaGalil St. 30, Paulus the 6th POB 2787 Nazareth Israël
Tél.  : +972-4-6500000
Email : HamaayanNazareth@danhotels.com

Dimanche 27 au mercredi 30 novembre 2022 : Nativity Hotel Bethlehem
P.O. Box 1069 Bethlehem Palestine
Tel : +972 2 2770650 Fax : +972 2 2744083
Email : info@nativityhotel.net

CONDITIONS TARIFAIRES
1 930 € / personne au départ de Paris Roissy CDG
Groupe de 25 personnes

Ce prix comprend : gestion directe des inscriptions individuelles et des règlements par EPHETA, services d’enregistrement en ligne des vols et des déclarations règlementaires UE et Israël à l’aller et au retour, transport aérien sur vols réguliers Lufthansa PARIS / TEL AVIV aller-retour en classe économique : 1 bagage à main (55x40x23) 8 kg + 1 article personnel (40x30x10) + 1 bagage enregistré (158cm) 23 kg., taxes d’aéroport et de sécurité et surcharge carburant (133,47 € au départ de Paris, estimation au 31 mai 2022), service d’accueil et d’assistance pour les formalités de police israélienne à l’arrivée à l’aéroport de Tel Aviv, mise à disposition d’un autocar climatisé et de bon confort selon le programme, service d’un guide professionnel francophone et arabophone durant tout le pèlerinage, pourboires pour les hôtels et les restaurants, ainsi que pour le guide accompagnateur et le chauffeur, hébergement en chambre à deux lits en hôtel *** ou **** (normes locales) ou en maison religieuse, pension complète du dîner du jour 1 au déjeuner du jour 8 comme indiqué dans le programme, taxi pour la montée et la descente au mont Thabor, réservation des lieux de culte et des communautés rencontrées, location d’audiophones pendant tout le séjour, droits d’entrée dans les sites et monuments et musées mentionnés au programme, croisière sur le lac de Tibériade, honoraires des prêtres, calculés selon le barème de la Conférence des évêques de France, assurance assistance et rapatriement BIPEL ASSISTANCE (Mutuaide Assistance – couverture COVID-19), assurance Travel Pack multirisque Gritchen, deux étiquettes bagages par personne.

Ce prix ne comprend pas le pré et post acheminement pour se rendre à l’aéroport de Paris CDG, offrandes pour les communautés rencontrées et les messes (quête), boissons (eau minérale, vin, soda…), dépenses à caractère personnel et tout ce qui n’est pas indiqué dans « Ce prix comprend ».

En option : chambre individuelle (supplément) : 390 €. Taxi pour la descente du mont des Oliviers (règlement sur place au chauffeur).

Ce voyage EPHETA est organisé avec le concours technique de BIPEL, agence de voyages agréée IM 035 1000 40. Le programme est soumis aux conditions générales de vente régissant les rapports entre les agences de voyages et leurs clients. Les prix indiqués ci-dessus ont été calculés pour un groupe de 25 personnes et selon les conditions économiques connues au moment de l’établissement des tarifs (taxes, taux des devises, coût du carburant, etc.) le 31 mai 2022 à l’ouverture des inscriptions. Les prestations terrestres étant réglées en dollar US, représentant environ 54 % du coût total des prestations, les prix ont été calculés sur la base : 1 € = 1,06 $. A 35 jours du départ, le prix peut être soumis à modification en fonction du nombre définitif de participants et des conditions économiques et sanitaires en vigueur. Le prix pourra alors être revu à la hausse ou à la baisse en fonction de ces éléments.

Paiement par carte bancaire

  • Séjour avec aller-retour PARIS – TEL AVIV : 1 930 € / personne
  • Réservation d’une chambre individuelle : 390 €

Autres modes de paiement par chèque, chèque-vacances ou virement (nous consulter)

Pèlerinage en Terre Sainte organisé avec le concours technique de BIPEL,
Agence de voyages agréée n° IM 035 1000 40.

Mis en avant

22° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 28 août 2022
22° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

Prenez sur vous mon joug, dit le Seigneur ;
devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur.
 (cf. Mt 11, 29ab)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Pour l’appel à rejoindre ton peuple (GP14-58-1). Ensemble vocal Résurgence © ADF Musique
(Voir les paroles)

Par rapport à la Parole de Dieu de ce dimanche, la question que nous pouvons nous poser serait celle-ci : nous parle-t-elle de sagesse « humaine » ou de sagesse « chrétienne » ?

« Il faut t’abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur »
(Si 3, 17-18.20.28-29)

La première lecture, comme vous le savez, vient d’un des livres de Sagesse de la Bible, livres tardifs qui datent des derniers siècles avant Jésus-Christ. Fortement inspirés par la sagesse grecque, ils sont quand même écrits par des croyants juifs. Le livre de Ben Sira le Sage ou Siracide, appelé dans la traduction latine l’Ecclésiastique, a été écrit en hébreu vers 190 et traduit en grec vers 130. Il fait partie de la version grecque de la Bible, les Septante et il n’a pas été retenu dans la version hébraïque.

Ce qu’il enseigne à son fils c’est tout simplement une stratégie pleine de bon sens humain. Ben Sira, croyant, affirme alors que cette stratégie basée sur une apparente humilité, plaît à Dieu. Puis, le sage, toujours plein d’humanité, reprend : « la condition de l’orgueilleux est sans remède. » La véritable grandeur se révèle dans l’humilité de l’homme humblement ouvert à la sagesse.

Béni soit le Seigneur :
il élève les humbles.
 (cf. Lc 1, 52)
(Ps 67 (68), 4-5ac, 6-7ab, 10-11)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 67 (AELF). GPS Trio © ADF Musique

Le psaume nous fait davantage entrer dans la démarche de foi, car le psalmiste affirme que la gloire de Dieu s’est manifestée dans la façon dont il s’est mis au service des humbles, des petits, des exploités.

« Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant »
(He 12, 18-19.22-24a)

La deuxième lecture nous fait encore avancer dans une démarche de foi. En effet, les auteurs de la lettre aux Hébreux sont saisis par le contraste entre les manifestations éclatantes de Dieu dans le Judaïsme et son humble révélation en Jésus. Ils font allusion à la manière dont Dieu se manifestait au Sinaï, manière qui non seulement provoquait le respect de Dieu et grandir dans la foi mais surtout la peur et la distance. Ils soulignent aussi tout ce qui sépare un culte célébré avec éclat du culte chrétien marqué par la simplicité.

« Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé »
(Lc 14, 1.7-14)

L’évangile de Luc de ce jour est intéressant mais semble présenter une certaine ambigüité. En effet, dans le contexte d’un repas, Jésus remarquant la conduite des invités, s’en saisit pour leur donner un enseignement. Mais cet enseignement, tout comme celui de Ben Sira à son fils, semble tout simplement une maxime ou une sentence de bon sens humain : si tu ne veux pas être remis à ta place, évite de trop te montrer et de trop en faire ! Joue donc la discrétion et l’humilité, tu y gagneras des honneurs ! « En effet quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » Mais lorsque Jésus d’adresse à celui qui l’a invité, l’enseignement s’approfondit. Dans tes rapports humains ne cherche pas l’intérêt et le profit, mais fais-le tout simplement et gratuitement pour les autres. Car, le Royaume de Dieu ne peut être que méconnu par ceux qui entendent se conférer eux-mêmes leur propre gloire. Il est ouvert à tous ceux qui vivent dans un esprit de gratuité.

Rien ne peut séparer autant de Dieu que la prétention par laquelle l’homme essaye de se rendre gloire à lui-même. Elle l’enferme dans ses limites et, en même temps, elle peut le conduire à écraser les autres. Mais surtout elle est en totale contradiction avec la manière de se comporter de Dieu dont la gloire est d’aimer. Le Seigneur révèle sa gloire, c’est-à-dire l’amour, en s’effaçant. C’est dans sa discrétion même que nous pouvons le mieux découvrir sa vraie grandeur. Et c’est à son image que nous avons été créés !

Et c’est bien cela que nous a manifesté Jésus, se faisant serviteur des hommes, se laissant crucifier. Et c’est cela que nous sommes appelés à découvrir, ou redécouvrir, chaque fois que nous célébrons l’eucharistie. Car l’eucharistie est une réalité où la gloire de Dieu se révèle dans son amour et son humilité.

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.

Aujourd’hui, nous chantons Marie, en lui demandant de chercher avec elle dans nos vies les pas de Dieu et d’accueillir par elle les dons de Dieu.

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Chercher avec toi Marie (V282). Sancta Maria Choir © Studio SM
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


EPHETA a conclu avec la Librairie La Procure un programme d’affiliation. En commandant des livres à partir de notre site, vous apportez votre soutien fraternel aux retraitants et pèlerins les plus démunis.

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21° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 21 août 2022
21° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi.
 (Jn 14, 6)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Jubilez, criez de joie (Y68-11). Ensemble vocal Resurrexit © Bayard Musique
(Voir les paroles)

Vous avez sûrement remarqué dans l’évangile la question posée par quelqu’un à Jésus : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? »

Je ne sais pas quel souvenir vous gardez, les uns et les autres, de l’éducation chrétienne que vous avez reçue. Pour les gens de ma génération, ou d’avant, peut-être nous rappelons-nous d’une prédication ou d’une catéchèse sévère, nous menaçant de ne pas être sauvés si nous ne nous comportions pas selon la morale observée et prônée par l’Eglise. Ainsi, j’ai connu un jeune garçon, plus sensible et impressionnable que moi, qui avait dû être soigné car il avait été rendu malade et insomniaque à cause de la crainte de l’enfer. Peut-être était-ce un cas particulier… ? Mais dans le passé et à certaines époques, ce sont des populations entières qui ont vécu une religion de la peur de Dieu, comme l’ont révélé plusieurs études historiques.

Aujourd’hui la tendance se serait plutôt inversée. C’est à la découverte d’un Dieu d’amour et à la foi en ce Dieu que nous sommes invités. Il y a six ans, à l’initiative de notre pape François, nous avons célébré l’année sainte de la Miséricorde. Et nous sommes toujours invités à célébrer la grande Miséricorde de Dieu.

Mais célébrer la Miséricorde s’accompagne d’exigences. En effet, aimer comporte toujours des exigences. Un Dieu complètement gâteau ou même gâteux, qui serait non seulement tolérant mais totalement indifférent à ce que vivent ses enfants, n’est pas le Dieu Père plein d’amour, révélé par Jésus. Et la route qui mène vers Dieu n’est pas un boulevard bien ombragé et aménagé avec quantité de bancs pour se reposer, faire la sieste et se laisser vivre ! Il semblerait, en effet, que certains pensent :
” Pourquoi se démener et faire des efforts : Dieu n’a qu’à nous accueillir ! ” 

Il ne suffit pas de remarquer la question posée à Jésus. Encore faut-il bien accueillir sa réponse : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendrons pas. »

« De toutes les nations, ils ramèneront tous vos frères »
(Is 66, 18-21)

Que nous disent donc les lectures de la Parole de Dieu ? La première nous raconte que, revenus d’exil, les Juifs se heurtent à une réalité quotidienne décevante et que, très vite, l’enthousiasme du retour est retombé. Alors c’est l’apathie et le laisser aller. Un prophète, qui se situe dans la suite d’Isaïe, essaye de redonner du courage à son peuple en lui rappelant que son destin est celui d’un avenir glorieux et que Jérusalem deviendra la ville où tous les hommes viendront pour rencontrer Dieu et y célébrer une fête universelle.

Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile.
(Cf. Mc 16, 15)
(Ps 116 (117), 1, 2)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 116 (AELF). GPS Trio © ADF Musique

Le psaume ne fait que rappeler que tous les peuples de la terre sont invités à se joindre pour louer Dieu.

« Quand Dieu aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons »
(He 12, 5-7.11-13)

La lettre aux Hébreux, après avoir évoqué la longue marche des croyants vers la cité de Dieu, demande aux chrétiens de faire, eux aussi, preuve de détermination. La route qui mène vers Dieu n’est pas toujours aisée  et le risque de se décourager existe. Il importe donc de bien comprendre que les épreuves de la vie sont à prendre comme un appel du Seigneur à nous convertir et à corriger les faiblesses et les défauts qui nous freinent et ralentissent dans notre marche vers Dieu.

« On viendra de l’orient et de l’occident prendre place au festin
dans le royaume de Dieu »
(Lc 13, 22-30)

Dans l’évangile, Luc regroupe trois paroles de Jésus au sujet de l’accès au Royaume. A ceux qui s’inquiètent du nombre des sauvés, Jésus répond en les renvoyant à leur responsabilité. Il souligne aussi qu’il est urgent de répondre à l’appel de Dieu. Puis il met encore en garde ceux qui prétendent avoir acquis le droit au Royaume et qui jugent que d’autres en sont exclus.

Aimer n’est pas un acquis définitif mais demande sans cesse à être vécu, actualisé et même rajeuni. Ainsi en est-il aussi pour Dieu. Je terminerai avec quelques mots du curé d’Ars dont la fête est le 4 août : « il y en a qui viennent à l’église et qui ont l’air de dire au bon Dieu : « Je m’en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous. » Ne soyons pas de ceux là.

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.

Nous vous invitons à chanter la Vierge sainte que :
Dieu a choisie,
et à apprendre d’elle comment rendre gloire au Père très bon,
à son Fils ressuscité,
au Saint-Esprit qui vit en nos cœurs.

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Vierge sainte, Dieu t’a choisie (V136). Isabelle Gaboriau © Bayard Musique
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


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Assomption

Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie
Lundi 15 août 2022
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie

(Saint-Bertrand de Comminges)

Pour entendre l’appel à la messe, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Cloches de l’Abbaye de Sylvanes © Studio SM

Aujourd’hui s’est ouverte la porte du paradis : Marie est entrée dans la gloire de Dieu ;
exultez dans le ciel, tous les anges !

Pour écouter le chant d’entrée, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Couronnée d’étoiles (V44-58). Chorale Music et Mission © ADF Musique
(Voir les paroles)

« Une Femme, ayant le soleil pour manteau et la lune sous les pieds »
(Ap 11, 19a ; 12, 1-6a.10ab)

Debout, à la droite du Seigneur, se tient la reine, toute parée d’or.
(Ps 44)

Pour écouter la psalmodie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 44. Ensemble vocal Hilarium © ADF Musique

« En premier, le Christ ; ensuite, ceux qui lui appartiennent »
(1 Co 15, 20-27a)

La lecture de la lettre de Paul nous permet de mieux entrer dans la révélation de l’histoire du salut : en contrepoint avec Adam, le Christ, le premier ressuscité, entraîne tous les hommes à sa suite, et puisque tous revivront, et chacun à son rang, Marie, comme l’a dit le psaume, doit avoir une place particulière… dans la gloire de son Fils.

« Le Puissant fit pour moi des merveilles : il élève les humbles »
(Lc 1, 39-56)

Pour écouter la proclamation chantée de l’Evangile, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Alléluia et chant de l’Evangile. Ensemble Arpège © Studio SM

L’évangile est celui de la visitation de Marie à Elisabeth. Peut-être aujourd’hui pourrions en faire la lecture suivante : Marie, toujours disponible à la parole de son Seigneur, est aussi toujours disponible à ses frères. Elle est toujours là où il faut et quand il faut. Contemplons-la dans sa vie.

A Nazareth, elle reçoit la visite de l’archange Gabriel et elle croit à sa parole. Et la voilà qui part à la rencontre de sa cousine qui a sûrement besoin d’elle. Elle va d’un pas rapide, car la distance est longue de Nazareth à la montagne de Judée, mais aussi pour partager sa joie. C’est alors la rencontre de deux femmes de foi qui disent leur bonheur d’être mères et qui expriment leur joie en chantant les merveilles que fit le Seigneur.

Quelques mois plus tard, Marie refait avec Joseph le déplacement de Nazareth jusqu’en Judée, à Bethléem, et c’est la naissance de Jésus.

Au temple à Jérusalem, elle va présenter son bébé comme le veut la loi. Au temple encore, mais des années plus tard, elle va chercher son enfant sans trop arriver à le comprendre.

Puis à Cana, en Galilée, lors d’une noce, elle force la main à son fils qui va, à l’invitation de sa mère, faire le signe inaugural de sa mission.

Au pied de la croix, elle est là à souffrir en voyant son fils au supplice et devient la mère donnée à Jean et à tous les humains. Puis c’est sur ses genoux que le corps de Jésus a reposé.

Au Cénacle, avec les apôtres et d’autres femmes, elle a prié, savourant dans la foi la joie de la résurrection de son Fils, attendant le don de l’Esprit pour que naisse l’Eglise.

Et aujourd’hui elle est dans la gloire de son Fils, « ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. »

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.

Nous vous invitons à chanter le Magnificat avec la Vierge Marie,
à entrer dans sa louange,
à apprendre d’elle comment rendre grâce.

Pour chanter avec Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Le Seigneur fit pour moi des merveilles. Magnificat (VX52). Ensemble vocal Capella Sylvanensis © Studio SM
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


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18° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 31 juillet 2022
18° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux !
 (Mt 5, 3)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Un homme au cœur de feu (T170-1) : Ensemble vocal Antidote © ADF Musique
(Voir les paroles)

La parole de Dieu d’aujourd’hui fait bien suite à celle de dimanche dernier. Avant de dire que Dieu ne fait pas son travail ou qu’il ne répond pas à nos prières, nous étions invités à regarder d’abord la qualité de nos demandes. L’évangile de ce jour raconte que Jésus, reconnu par tout le monde pour son sens de la justice, est sollicité pour arbitrer une affaire d’héritage, pour juger une affaire d’intérêts. Il refuse car il n’a pas à s’occuper de cela. Oui, par son refus et la petite parabole qui suit, il exprime combien le Royaume de Dieu qu’il annonce et qu’il veut établir, transcende les problèmes économiques et que la richesse matérielle ne saurait être source de la vraie vie. La seule vraie richesse est celle d’une vie orientée vers l’amour et le partage.

La question qui nous était posée dimanche dernier était : quels sont nos vrais besoins ? Ce dimanche la question est celle-ci : quelles sont les vraies richesses ?

La Parole de Dieu fait remarquer que la recherche de biens et leur possession ne font, en réalité, que masquer notre fragilité et nous détournent, ou même nous empêchent, de rechercher le seul bien vraiment durable : l’amour. C’est l’amour qui crée en nous une réalité spirituelle éternelle. Jésus nous rappelle les deux commandements qui nous font vivre : « Aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même » ou même : « aimer comme je vous ai aimés. »  Entre vraies et fausses richesses, il faut choisir.

« Que reste-t-il à l’homme de toute sa peine ? »
(Qo 1, 2 ; 2, 21-23)

Reprenons les lectures qui précèdent l’évangile. La première est un passage du livre de l’Ecclésiaste, d’après le grec, ou selon l’hébreu de Qohèleth, qui veut dire : celui qui parle dans l’assemblée. Cet écrit de sagesse, du III° siècle (av. J.C.), exprime les sentiments d’un homme désabusé par la poursuite de la richesse et du pouvoir. Il dénonce les illusions qui ont pu sous-tendre les actions d’un peuple assoiffé de vie, mais qui a cherché cette vie dans une réussite toute terrestre. En posant la question du sens de l’existence, il prépare un rebondissement de la quête de bonheur dans une direction plus spirituelle.

D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge. 
(Cf. Ps 89, 1)
(Ps 89 (90), 3-4, 5-6, 12-13, 14.17abc)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 89 (AELF). GPS Trio © ADF Musique

L’auteur du psaume exprime déjà bien avant l’Ecclésiaste, la conscience de la fragilité de l’être humain. Car face à Dieu, l’homme est une simple créature et un être mortel… avec ces deux versets qui n’ont pas été retenus aujourd’hui mais que je me permets de citer : « Le nombre de nos années, soixante dix, quatre vingt pour les plus vigoureux ! » Que Dieu donne à l’homme sa sagesse, pour qu’il puisse enfin vivre simplement dans la vraie joie.

« Recherchez les réalités d’en haut ; c’est là qu’est le Christ »
(Col 3, 1-5.9-11)

Dans l’épitre aux Colossiens, Saint Paul dit les mêmes choses avec des mots très clairs : les vraies richesses, ce sont « les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ… » Et il le redit : « Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. » Il énumère alors ce qu’il faut abandonner de « ce qui n’appartient qu’à la terre. » et cette énumération est sévère ! Peut-être trouvons-nous Paul un peu trop pessimiste sur la bonté de l’homme et sur ses capacités à faire le bien. Il n’en demeure pas moins que nous sommes invités à renoncer à notre monde pour avancer vers le Royaume de Dieu, qui est un monde nouveau où tout est orienté vers l’amour de Dieu et des frères. C’est cela qui permet l’accès à la plénitude de la vie, une vie qui se traduit par une fraternité universelle, car « il y a le Christ : il est tout et en tous. »

« Ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? »
(Lc 12, 13-21)

L’évangile souligne combien la possession de biens est primordiale et comment elle peut créer conflits et ruptures même au cœur des familles. Jésus dans une petite parabole réaffirme que ce n’est pas dans les biens et les richesses qu’il faut placer sa confiance.

Vivons ce matin l’eucharistie comme une invitation à nous ouvrir à la seule vraie richesse. Elle nous permet de participer au mouvement d’amour de Jésus qui se donne et donne sa vie en partage et elle nous ouvre à la vraie vie. L’eucharistie est une richesse dont aucun faste extérieur ne pourra jamais faire découvrir la véritable nature.

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. Aujourd’hui, chantons Marie, sainte Mère du Rédempteur

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Alma Redemptoris Mater (DP). Maîtrise de la cathédrale de Strasbourg © Studio SM
(Voir les paroles en latin / français)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


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17° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 24 juillet 2022
17° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
c’est en lui que nous crions « Abba », Père.
(Rm 8, 15bc)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Jésus-Christ, parole de Dieu (A54-22). Ensemble vocal Resurrexit © ADF Musique
(Voir les paroles)

S’agissant des grands événements du monde tout comme s’agissant des soucis ou des ennuis de la vie personnelle et quotidienne, beaucoup sont celles et ceux qui pensent que Dieu ne fait pas son travail. Pourquoi donc permet-il certaines catastrophes naturelles ou certaines grandes tragédies, dont les responsables ou les acteurs sont la plupart du temps des êtres humains ? Et lorsqu’il s’agit des difficultés de nos vies, pourquoi donc n’a-t-il pas répondu à mes prières et exaucé toutes mes demandes.

Je ne me permets de juger celles et ceux qui pensent ainsi. Mais je me pose plusieurs questions : Quel sens de Dieu ont-ils ? Qui donc est Dieu pour elles et pour eux ? Qu’en est-il de la dignité de l’être humain et de sa liberté ? Que sont donc leurs prières… et nos prières ? Qu’attendent-ils de Lui… et nous qu’attendons-nous de Lui ?

Aujourd’hui, dans l’évangile, Jésus nous invite à prier Dieu sans cesse et à lui présenter nos demandes, sûrs qu’il répondra à notre demande confiante. Pourtant beaucoup se demandent si Dieu entend nos demandes ? Ils auraient, disent-ils, bien de raisons d’en douter !

Mais la vraie question ne serait-elle pas : que sont donc nos prières ? En effet, très souvent nous supplions Dieu d’écarter de nous la peine et la souffrance, ou tout simplement les petites et multiples contrariétés de la vie quotidienne. Croyons-nous que sa toute-puissance devrait satisfaire nos désirs les plus humains et les plus immédiats ?

Peut-être serait-il bon qu’avant de prier Dieu, nous commencions par écouter ce qu’il nous dit de nos vrais besoins ? Car c’est ainsi que se termine l’évangile : « … combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère si j’ose parler encore »
(Gn 18, 20-32)

Le jour où je t’appelle, réponds-moi, Seigneur. 
(cf. Ps 137, 3)
(Ps 137 (138), 1-2a, 2bc-3, 6-7ab, 7c-8)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 137 (AELF). GPS Trio © ADF Musique

Le psaume, lui, est une louange à Dieu qui écoute son serviteur. Il prête attention à la prière des humbles et il les délivre.

« Dieu vous a donné la vie avec le Christ, il nous a pardonné toutes nos fautes »
(Col 2, 12-14)

Dans le très court passage de la lettre aux Colossiens, Saint Paul rappelle que Jésus est mort pour nous et a manifesté la plénitude de la miséricorde. Dieu nous a donné la vie avec le Christ, pardonnés de tout péché et sauvés par lui. Tel est le bienfait auquel Dieu désire faire participer tous les hommes.

« Demandez, on vous donnera »
(Lc 11, 1-13)

L’évangile nous dit que Jésus « était en prière ». C’est quand il eut terminé que ses disciples lui demandent de leur apprendre à prier. Jésus leur donne alors le « Notre Père », qu’il prolonge d’une parabole invitant à prier avec insistance. Mais attention ! La prière, selon Jésus, correspond totalement au désir d’un Dieu Père qui veut notre véritable bien. Elle est en même temps l’humble remise de nos vies entre les mains du Seigneur. Elle est aussi l’appel à une grâce miséricordieuse, le pardon, dont nous devons nous-mêmes témoigner auprès des autres. Aussi une telle prière, faite avec foi et insistance, ne peut qu’être exaucée, car le Père veut nous donner l’Esprit Saint. Il envoie l’Esprit Saint, l’Esprit d’amour, pour qu’il nous fasse vivre, pour qu’il habite en nous et pour que nous devenions temples de l’Esprit Saint et enfants de Dieu. C’est dans les mêmes dispositions que nous accueillons Jésus dans la communion.

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. Aujourd’hui, la profondeur des paroles du chant « Ô Marie, ma douce mère », composé par sainte Faustine, nous invite à suivre les pas de la Vierge Immaculée vers la sainteté :

Ô Marie, ma douce mère, Vierge Immaculée,
Ta beauté a charmé le trois fois Saint,
Dieu tout-puissant par toi devint homme,
Par miséricorde pour nous.

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Ô Marie, ma douce mère. Hélène Goussebayle et Damien Le Mauff © Béatitudes Musique
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


EPHETA a conclu avec la Librairie La Procure un programme d’affiliation. En commandant des livres à partir de notre site, vous apportez votre soutien fraternel aux retraitants et pèlerins les plus démunis.

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16° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 17 juillet 2022
16° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux,
qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.

(cf. Lc 8, 15)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Tournez les yeux vers le Seigneur (A243). Ensemble vocal Resurrexit © ADF Musique
(Voir les paroles)

Il y a plusieurs manières de pratiquer sa religion. Après avoir entendu l’évangile du jour, sans donner une liste exhaustive des façons d’être croyant, il me semble qu’on peut en retenir deux qui sont fort différentes. L’une, c’est d’être en règle avec les préceptes de sa religion, et si possible dans les moindres détails. L’autre, c’est d’être en attitude de recherche et d’accueil de Dieu. C’est sur cette dernière que la Parole de Dieu d’aujourd’hui nous invite à méditer. En effet la question qu’elle nous pose est celle-ci : « Quel accueil le Seigneur attend-il de nous ? » Et nous savons que nous devons nous la poser sans oublier que l’amour de Dieu ne se sépare jamais de l’amour des autres.

Si nous n’oublions pas cela, la question se fait alors plus précise. Elle devient : « Comment accueillir Dieu ? Comment accueillir les autres, mes frères ? »

Il peut y avoir, en effet, un accueil parfait selon les apparences, mais qui peut maintenir les distances et empêcher la communication. Rien ne manque apparemment, sauf l’essentiel : la présence du cœur. Ainsi, en matière religieuse, on peut avoir une pratique irréprochable. On sert Dieu, tel le maître. Mais le rencontre-t-on vraiment ? Peut-être même, le fuit-on ? Pourtant sans cesse, Dieu frappe à notre porte et nous demande de le recevoir. Mais savons-nous lui ouvrir vraiment notre cœur ? Telle est pourtant la condition de la vraie vie spirituelle, la condition de la vie du chrétien qui est d’être nourrie d’un échange d’amour.

« Mon seigneur, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur »
(Gn 18, 1-10a)

Seigneur, qui séjournera sous ta tente ? 
(Ps 14, 1a)
(Ps 14 (15), 2-3a, 3bc-4ab, 4d-5)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 14 (AELF). GPS Trio © ADF Musique

Le psalmiste, à sa manière, veut honorer cette tradition et cela avec des exigences très concrètes ; telles que tenir sa langue ou ne pas faire du tort à son frère… Pour lui, celui qui ne pratiquerait pas justice et charité à l’égard de ses frères, ne pourrait ni aller et ni entrer dans la tente, dans la maison de Dieu pour l’y rencontrer.

« Le mystère qui était caché depuis toujours mais qui maintenant a été manifesté »
(Col 1, 24-28)

Dans le passage de la lettre aux Colossiens, Paul ne parlerait-t-il que de lui ? Dieu lui a confié la mission d’être son porte-parole. Il est donc chargé d’en faire connaître le mystère, c’est-à-dire la manifestation de son amour à tous les peuples. Et c’est par et dans le Christ présent au milieu d’eux que cela se réalise. C’est ce que Paul se doit d’annoncer pour amener les hommes à la perfection dans le Christ.

« Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part »
(Lc 10, 38-42)

Reprenons l’évangile d’aujourd’hui. En l’écoutant peut-être avons-nous quelque mal à comprendre la louange que Jésus adresse à Marie et la remarque qu’il fait à Marthe. Il est vrai que chaque fois qu’il est fait mention dans les évangiles de cette famille amie de Jésus, Marthe apparaît comme la maitresse de maison et même la patronne. « En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. » Marthe, personnage principal. Aussi n’est-il pas étonnant qu’elle soit celle qui se mette effectivement au service de son hôte Jésus.

Mais, nous dit l’évangile, la qualité de l’accueil ne se juge pas d’abord au service matériel. Elle se traduit vraiment par la disponibilité du cœur. C’est bien cela que Jésus apprécie. Nous le savons, pendant toute sa vie publique, son souci fondamental est l’annonce et la transmission de la Bonne Nouvelle. Et Marie « s’étant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole. » C’est elle qui se rend ainsi totalement présente au Christ, alors que sa sœur étant « accaparée par les multiples occupations du service » ne l’écoutait pas vraiment.

Vivons l’eucharistie comme un appel du Seigneur à le laisser entrer chez nous. En recevant le Christ par la communion, lui ouvrons-nous vraiment la porte de notre cœur ? Nous rendons-nous profondément disponible à sa parole ?

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.

Aujourd’hui, nous chantons notre Dame, Toi, notre Mère, nous te prions !

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Toi, Notre Dame (V153). Ensemble vocal l’Alliance © ADF Musique
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
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Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


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15° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 10 juillet 2022
15° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie ;
tu as les paroles de la vie éternelle.
(cf. Jn 6, 63c.68c)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Acclamez le Seigneur, vous qui marchez sur ses pas (Y69-72). Chœur Notre-Dame de Bordeaux © 2018
(Voir les paroles)

Nous venons d’entendre proclamer un évangile connu : celui du Bon Samaritain. Je suis allé voir dans le dictionnaire, le petit Larousse, et on y trouve le mot « Samaritain ». Si dans les noms propres il est fait mention des habitants de Samarie et comme tel du Bon Samaritain, dans les noms communs il désigne une « personne secourable », présentée comme un « modèle de la véritable charité ». En suisse le mot est utilisé pour nommer les secouristes.

Mais accueillons la Parole de Dieu. Ce n’est pas parce que nous connaissons ou croyons connaître tel passage de la Bible, que nous ne devons pas l’accueillir comme Dieu qui nous parle aujourd’hui et donc comme toujours nouveau. Il est aussi important de bien saisir le lien entre l’évangile et les lectures qui le précèdent. Car elles ont été choisies pour nous aider à mieux le comprendre.

« Elle est tout près de toi, cette Parole, afin que tu la mettes en pratique »
(Dt 30, 10-14)

Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ! 
(Ps 18b, 9ab)
(Ps 18b (19), 8, 9, 10, 11)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 18b (AELF). GPS Trio © ADF Musique

Le psaume est la prière d’un croyant qui, non seulement prend au sérieux la Loi de Dieu mais qui l’apprécie et sait en voir tous les bienfaits. Sa prière est la louange adressée au Seigneur pour la Loi parfaite qu’il a donné à son peuple.

« Tout est créé par lui et pour lui »
(Col 1, 15-20)

Dans plusieurs de ses lettres, Paul s’élève contre la Loi telle qu’elle est comprise et pratiquée par le Judaïsme. Dans le passage de l’épître aux Colossiens lu aujourd’hui, Paul exprime ce qu’est le dynamisme chrétien : il consiste à se laisser saisir dans l’immense courant de vie qui, dès les origines du monde, reflète Dieu. Ce courant se manifeste pleinement en la personne de Jésus-Christ. Celui-ci, la Tête du Corps, conduit toute la procession dans laquelle se trouve entraînée l’humanité sauvée. Ainsi, sous forme d’une vision du devenir de l’univers, Paul exprime la découverte qu’il a faite de l’appel à vivre de l’amour de Dieu dans la « paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel. »

« Qui est mon prochain ? »
(Lc 10, 25-37)

En commençant le récit de la « montée à Jérusalem », Luc souligne d’abord la volonté de Jésus qui prend Dans l’évangile, avec la parabole du Bon Samaritain, Jésus reprend de manière simple et compréhensible que la seule loi de la vie est l’amour. Un amour des autres qui ne se sépare jamais de l’amour de Dieu. Obsédés par le souci d’une ordonnance qui interdisait de se souiller au contact du sang, avant un sacrifice, un prêtre et un lévite, oublient l’essentiel de la Loi et se détournent de l’homme abandonné par les brigands. La loi d’amour est tuée par le légalisme. Un Samaritain – les juifs considéraient les Samaritains comme des « sans Loi » – répond spontanément et sans calcul à l’exigence « d’aimer son prochain comme soi-même. » Le docteur de la Loi avait pourtant essayé de mettre Jésus dans l’embarras avec la question : « Qui est mon prochain ? » Au docteur de la Loi, comme à nous aussi, Jésus dit que la vraie question n’est pas de savoir qui est mon prochain ou mes prochains et d’établir ainsi une liste définitive et close pour mettre des limites à ma charité, mais « De qui dois-je être le prochain ? » Oui, la vraie question, qui peut se poser chaque jour serait :« Aujourd’hui qui a besoin de moi, qui a besoin que je lui sois proche ? »

En célébrant l’eucharistie, rappelons-nous que Jésus ne cesse de se donner et qu’il est lui-même notre « Bon Samaritain » ; se faisant le prochain, le frère et le sauveur de tous.

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.

Nous vous invitons à chanter la Vierge sainte que Dieu a choisie,
et à apprendre d’elle comment rendre gloire au Père très bon,
à son Fils ressuscité,
au Saint-Esprit qui vit en nos cœurs.

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Vierge sainte, Dieu t’a choisie (V136). Isabelle Gaboriau © Bayard Musique
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


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Mis en avant

14° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 3 juillet 2022
14° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

 En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72,
et il les envoya deux par deux, en avant de lui,
en toute ville et localité.
(Lc 10, 1)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Acclamez le Seigneur, vous qui marchez sur ses pas (Y69-72). Chœur Notre-Dame de Bordeaux © 2018
(Voir les paroles)

C’est depuis près de 2000 ans que l’Eglise existe. Certes elle a vécu des époques diverses, les unes heureuses et bénéfiques, capable de vivre dans la paix et l’unité, les autres difficiles et sombres, incapable d’éviter les divisions et les séparations. Mais malgré cela, elle a toujours voulu, selon le commandement du Seigneur, vivre en état de mission.

Mais comment vivre la mission, comment être missionnaire ? D’après la parole de Dieu de ce dimanche, la Bonne Nouvelle et son message de joie devrait être propagé par des gens libérés de toutes leurs vieilles attaches. Cela veut dire aussi que la véritable gloire de Dieu ne saurait être propagée par aucune publicité ni par aucun conditionnement. Nous cherchons toujours et nous aimerions bien trouver les moyens de « faire passer », avec une certitude de succès, l’Evangile auquel nous tenons. Mais si nous devenons les missionnaires que Jésus demande et les témoins qu’il attend, ayons confiance : sa lumière, la lumière du ressuscité brillera sur le monde.

« Voici que je dirige vers elle la paix comme un fleuve »
(Is 66, 10-14c)

Terre entière, acclame Dieu, chante le Seigneur ! 
(cf. Ps 65, 1)
(Ps 65 (66), 1-3a, 4-5, 6-7a, 16.20)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 65 (AELF). Ensemble vocal Hilarium © ADF Musique

Le psalmiste, à son tour, évoque l’action et les merveilles de Dieu pour son peuple. Après lui avoir donné la terre promise, il l’a certes éprouvé par l’exil. Mais le peuple, maintenant purifié par et après cette épreuve, peut lui rendre grâce.

« Je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus »
(Ga 6, 14-18)

Dans ses épitres, Paul parle souvent de lui, comme aujourd’hui dans celle aux Galates. Paul a définitivement renoncé à toutes les pratiques, dont la soumission aux ordonnances de la Loi et la circoncision, par lesquelles il espérait autrefois garantir son salut. Cela a supposé de sa part une mutation radicale dans laquelle il voit une façon de participer au Christ et à sa mort. Il vit maintenant une existence nouvelle, jusqu’alors inconnue. Il peut alors supporter les persécutions sans être troublé, car il se situe désormais dans un autre univers que celui de ses ennemis. Remarquons comment, par son témoignage, Paul propose bien autre chose que ce qu’attendent ses correspondants.  

« Votre paix ira reposer sur lui »
(Lc 10, 1-12.17-20)

Voici l’évangile. Sur sa route en avant de lui, Jésus envoie deux par deux, soixante-douze disciples en mission : il les envoie appeler les hommes à la paix, à la fraternité et à la joie. Mais cette mission, leur dit-il, doit se dérouler sans l’appui de moyens humains car ils doivent être « comme des agneaux au milieu des loups » et ils ne doivent ni s’encombrer de matériel ni perdre de temps. Cette mission exige la totale liberté de ceux qui la conduisent. La Paix, objet de la mission, demande à être accueillie. Et cela doit provoquer les hommes, les obligeant à prendre parti ; et par là à se juger eux-mêmes. Car la mission est un appel à la liberté. Elle appelle des femmes et des hommes libres à choisir Jésus-Christ. Elle appelle des femmes et des hommes libres à accueillir l’Esprit Saint et avec Jésus à se tourner vers le Père pour devenir ses enfants.

Comment les disciples ont-ils vécu la mission ? Ils ont obéi en ce qui concerne les moyens, mais ils ne peuvent s’empêcher d’être fiers et même orgueilleux du pouvoir qui fut le leur. Jésus leur rappelle que la seule chose qui peut faire en vérité la joie et la fierté de l’homme, c’est d’être aimé de Dieu, être proche de Lui et, libéré de tout souci de succès, de rayonner de la vie même de Dieu. Cette recommandation s’adresse aussi à nous aujourd’hui.

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office.

Pour invoquer Marie qui nous conduit sur le chemin, le chant “Regarde l’étoile” s’inspire d’une homélie de saint Bernard dans laquelle il présente Marie comme “la noble étoile dont les rayons illuminent le monde entier, dont la splendeur brille dans les cieux et pénètre les enfers”. S’adressant à ses auditeurs, il compare leur existence à une traversée de la mer, souvent houleuse, et pour laquelle, s’ils veulent arriver à bon port, ils doivent garder le regard fixé sur Marie, l’étoile qui donne le cap. Les couplets évoquent les difficultés et tentations de la vie et le refrain invite à se confier à Marie : ” Regarde l’étoile, invoque Marie… “. 

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Regarde l’étoile (V74-14). Les Padrés © Diocèse aux Armées Françaises
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


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13° dimanche temps ordinaire C

Dimanche 26 juin 2022
13° dimanche du temps ordinaire
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)

Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ;
Tu as les paroles de la vie éternelle.
(cf. 1 S 3,9 ; Jn 6, 68c)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Ecoute, ton Dieu t’appelle : “viens suis-moi” (NE). Choeur dans la ville © A revoir sur YouTube
(Voir les paroles)

Quelle idée nous faisons-nous de notre foi chrétienne et de notre pratique religieuse ? Que sont-elles pour nous ?  Un lieu de liberté et d’épanouissement ou un lot de devoirs et d’obligations ? Pour vivre de l’Evangile, cela nous plait bien de nous rappeler ces paroles de Jésus : « Je suis doux et humble de cœur… Oui mon joug est facile à porter et mon fardeau léger ». Mais pour suivre Jésus et aller vers Dieu notre Père, la parole de Dieu d’aujourd’hui nous parle d’une démarche qui semble plus exigeante.

« Élisée se leva et partit à la suite d’Élie »
(1 R 19, 16b.19-21)

 Dieu, mon bonheur et ma joie ! 
(cf. Ps 15, 2.11)
(Ps 15 (16), 1.2a.5, 7-8, 9-10, 2b.11)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 15 (AELF). GPS Trio © ADF Musique

Le psaume nous apparaît plus compréhensible et acceptable : le psalmiste a choisi de consacrer sa vie à Dieu, « son héritage ». Ce choix lui donne de vivre pleinement. Il peut se diriger avec certitude vers un avenir de joie et de bonheur. Et de fait, nous connaissons tous des femmes et des hommes qui se donnent à Dieu et engagent leur vie à son service et à celui de leurs frères, et cela totalement. Pensons à tous ces jeunes hommes qui sont ordonnés prêtres aujourd’hui et prions pour eux.

« Vous avez été appelés à la liberté »
(Ga 5, 1.13-18)

Le passage de l’épitre de Paul aux Galates nous permet d’approfondir notre méditation et notre réflexion. Parmi ces nouveaux chrétiens que sont les Galates, certains sont soumis à des formes de vie religieuse qui les enchainent et les rendent esclaves et les enferment dans une angoisse dont aucune pratique ne paraît jamais suffisante pour les libérer. Il faut comprendre que beaucoup d’entre eux venaient du judaïsme où l’obéissance à la Loi dans tous ses détails s’imposait. Après avoir dénoncé ces pratiques aux Galates, Paul invite ceux-ci à accéder à la véritable liberté. Celle-ci s’oppose à la chair, car elle est destruction des tendances égoïstes tout humaines. Car le mot de chair désigne toute l’humanité de chacun. Le chrétien est invité à se libérer du péché mais aussi de tout ce qui l’enferme sur lui-même. La liberté du chrétien permet l’amour de Dieu et des autres et elle n’a plus rien à voir avec la contrainte de la Loi. Elle est le fruit du don de l’Esprit de Dieu.

« Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem »
« Je te suivrai partout où tu iras »
(Lc 9, 51-62)

En commençant le récit de la « montée à Jérusalem », Luc souligne d’abord la volonté de Jésus qui prend la route « le visage déterminé » mais aussi sa signification pour Jésus : celui-ci se dirige vers le lieu où il doit être « enlevé au ciel », enlevé de ce monde, et cela par la passion, par sa mort et sa résurrection.

Ses compagnons les apôtres n’en sont pas encore là et sont prêts à tout faire pour que cela n’arrive pas. Par rapport aux samaritains qui refusent de recevoir Jésus et ses amis, leur mentalité reste encore marquée par un esprit de revanche totalement étranger à Jésus. Lui prend donc la route avec courage, prêt à vivre par amour le don de sa vie. Il est entièrement tourné vers un univers nouveau où règne l’amour. A ceux qui veulent le suivre, il demande de se rendre libres et pour cela de tout quitter, de rompre radicalement avec leur monde, et de se préparer ainsi à faire part du royaume de Dieu dont la seule loi est l’amour.

Nous voici, en ce dimanche, nous aussi invités à vivre la vraie liberté. Mais cela ne saurait être le résultat d’un événement tout extérieur, permettant soudain à chacun d’échapper à ses pesanteurs. Cela ne peut survenir qu’au terme d’un long cheminement intérieur donnant à celui qui le vit de se défaire de tout ce qui l’attache à lui-même. L’eucharistie peut nous y aider car elle est signe de la vraie vie, d’une vie qui ne peut jaillir que du don de soi à Dieu et aux autres.

Marcel Baurier


Hymne mariale

A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. Aujourd’hui, la profondeur des paroles du chant « Ô Marie, ma douce mère », composé par sainte Faustine, nous invite à suivre les pas de la Vierge Immaculée vers la sainteté :

Ô Marie, ma douce mère, Vierge Immaculée,
Ta beauté a charmé le trois fois Saint,
Dieu tout-puissant par toi devint homme,
Par miséricorde pour nous.

Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Ô Marie, ma douce mère. Hélène Goussebayle et Damien Le Mauff © Béatitudes Musique
(Voir les paroles)


Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.

Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.


EPHETA a conclu avec la Librairie La Procure un programme d’affiliation. En commandant des livres à partir de notre site, vous apportez votre soutien fraternel aux retraitants et pèlerins les plus démunis.

Pour effectuer une recherche et commander, merci de cliquer sur le bouton LA PROCURE. Vous serez alors redirigé(e) vers le site sécurisé de la librairie.


Une fois par semaine, EPHETA vous propose un Commentaire de la Parole de Dieu du dimanche. Epheta publie également sur abonnement une Prière des Heures.

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Saint Sacrement C

Dimanche 19 juin 2022
Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges – HG)

Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel, dit le Seigneur ;
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.

(Jn 6, 51)

Pour chanter le Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Vous qui recevez le Corps et le Sang du Seigneur (SYLV521/D586). Fraternités monastiques de Jérusalem © Studio SM
(Voir les paroles)

En ce deuxième dimanche après la Pentecôte, nous célébrons la fête du Saint Sacrement, la Fête du Corps et du Sang du Christ.

C’est pour moi une grande joie de célébrer ce jour où nous fêtons le Christ qui se donne à nous en son corps et en son sang. Car pour moi, célébrer l’eucharistie a toujours été un des actes essentiels de ma vie de prêtre. On peut être prêtre de manières très diverses et vous savez d’expérience combien nous pouvons être très différents. C’est pourquoi, aucun prêtre n’est prêtre tout seul mais, en profonde communion avec l’évêque, nous formons ensemble un seul presbyterium, et sauf ces dernières années, j’ai toujours vécu en équipe de prêtres. Je rappelle cette phrase du Concile Vatican II dans le décret sur le Ministère et la Vie des prêtres : « Certes les tâches confiées (aux prêtres) sont diverses ; il s’agit pourtant d’un ministère sacerdotal unique exercé pour les hommes. C’est pour coopérer à la même œuvre que les prêtres sont envoyés, ceux qui assurent un ministère paroissial ou supra-paroissial comme ceux qui se consacrent à un travail scientifique de recherche ou d’enseignement, ceux-là même qui travaillent manuellement et partagent la condition ouvrière comme ceux qui remplissent d’autres tâches apostoliques ou ordonnées à l’apostolat. Finalement, tous visent le même but : construire le corps du Christ. »

Le Saint Sacrement est le signe de Dieu par excellence, donné par Jésus. Il y a des gens dont la personnalité se révèle à travers un signe particulier : un geste, une façon de se comporter, de parler ou de réagir… Pour Jésus, le signe qui le révèle le plus totalement, c’est l’eucharistie. Elle est son signe, son sacrement, le Saint Sacrement.

C’est pourtant apparemment un signe banal. Partager la nourriture avec des amis, prendre un repas, nous connassons bien cela. Pourtant la façon dont Jésus le faisait était telle qu’à l’auberge d’Emmaüs des disciples le reconnaîtrons à la fraction du pain. Et cela marquait aussi son ouverture à tous, dont les publicains et les pécheurs… car de sa table nul n’était exclu. Ce qui choquait les gens trop bien-pensants de son époque.

De cette façon de faire, de ce signe qui exprimait toute son attitude intérieure, il en fait l’expression du don de lui-même et qu’il serait pleinement présent à tous ceux qui feraient mémoire de son geste. C’est tout au long de l’année que nous refaisons ce geste mais aujourd’hui il nous est proposé de la célébrer grandement et d’en chante la grandeur !

L’eucharistie est un moment privilégié pour le prêtre qui célèbre non seulement d’être uni au Christ mais d’être aussi celui qui le représente. L’eucharistie est un moment privilégié où le prêtre qui célèbre est en pleine communion avec celles et ceux qui la célèbrent avec lui et à leur service ; et même au-delà, dans le don du Christ offert à la multitude, il est tourné vers l’humanité toute entière et à son service.

L’eucharistie est un moment privilégié pour le prêtre qui célèbre pour faire le corps du Christ, en nourrissant ses frères de la Parole de Dieu et du Corps du Christ. L’eucharistie est un moment privilégié pour le prêtre et ceux qui y participent, pour célébrer la louange de Dieu dans la communion des saints la plus profonde qui soit. L’eucharistie est un moment privilégié pour le prêtre qui célèbre et ceux qui y participent pour entrer dès maintenant dans la vie même de Dieu, dans le mouvement de sa vie d’amour de Dieu trinité : l’Esprit nous unit au Fils et avec lui nous célébrons la louange du Père.

Melkisédek offre le pain et le vin
(Gn 14, 18-20)

C’est en méditant les lectures du jour, que j’ai pensé à ces aspects de l’eucharistie, D’après le livre de la Genèse, Melkisédek offre le pain et le vin. découverte une première annonce de Dieu se révélant en son Fils fait homme.

 Tu es prêtre à jamais, selon l’ordre de Melkisédek. (cf. Ps 109, 4)
(Ps 109)

Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Psaume 109. Ensemble vocal Hilarium © ADF Musique

« Chaque fois que vous mangez ce pain et buvez cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur »
(1 Co 11, 23-26)

Dans l’épitre Paul rappelle qu’en célébrant l’eucharistie, nous faisons référence au don par Jésus de sa vie : « vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ».

Séquence « Lauda Sion Salvatorem »

Lauda Sion Salvatorem. Choeur de l’Abbaye de Clervaux © A revoir sur YouTube
(Séquence en latin ; Séquence en français )