Dimanche 24 avril 2022
2e dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)
Pour entendre l’appel à se rassembler en communauté le jour du Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici :
Livre des Actes des Apôtres 5, 12-16 ; Psaume 117 ; Apocalypse de saint Jean 1, 9-11a.12-13.17-19 ;
Évangile selon saint Jean 20, 19-31.
Thomas parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
(Jn 20, 29)
Pour chanter le Dieu vainqueur et fêter la Pâque du Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
(Voir les paroles)
« Des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants,
s’attachèrent au Seigneur »
(Ac 5, 12-16)
La fête de Pâques, la plus grande des fêtes chrétiennes, ne se célèbre pas en un dimanche mais en une octave. Il s’agit donc bien du 2° dimanche de Pâques et non après Pâques. Dans la liturgie des indications sont ajoutées dans les prières eucharistiques : « de la Veillée pascale jusqu’au 2° dimanche de Pâques inclus ». Et après la consécration, juste après la prière pour l’Eglise répandue à travers le monde, nous disons une prière pour les nouveaux baptisés du jour de Pâques : « Souviens-toi de ceux que tu as fait renaître en cette fête de Pâques de l’eau et de l’Esprit Saint pour une vie nouvelle dans le Christ ». Pour bien célébrer un tel et seul jour, il faut bien huit jours !
Après un passage des Actes des Apôtres sur la vie des tous premiers chrétiens, le psaume est une louange à Dieu qui nous aime d’un amour éternel.
Ce 2° dimanche de Pâques, est aussi appelé, à l’initiative du Pape saint Jean-Paul II : Dimanche de la divine Miséricorde. La deuxième lecture de l’Apocalypse, elle, est une nouvelle annonce de la résurrection de Jésus.
Malgré le risque de redire ce que j’ai déjà dit et que vous savez déjà, je rappelle le sens du mot « miséricorde. » En hébreu, ce mot désigne l’amour d’une mère pour l’enfant qu’elle porte dans son ventre, comme, par exemple, avant Noël, l’amour de Marie pour Jésus, « le fruit de vos entrailles ». Dieu, le Père de miséricorde, le Père qui aime comme une Mère. Dieu qui nous aime au-delà des noms que nous pouvons lui donner et des images que nous nous en faisons !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
(Ps 117)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Huit jours plus tard, Jésus vient »
(Jn 20, 19-31)
Mais en ce 2° dimanche de Pâques, au début de la longue chaine des témoins du Ressuscité, c’est Thomas, dont le nom signifie « jumeau », qui nous est proposé. Donc avec un nom qui peut nous rappeler, qu’en matière de démarche de foi, nous sommes parfois les jumeaux de l’apôtre soi-disant « incrédule. »
Vraiment j’ai de l’admiration pour Thomas. Ayant appris, par l’annonce de ses amis, la résurrection de Jésus, il se refuse à y croire car il veut être sûr que le ressuscité est bien le crucifié, que la résurrection n’a pas gommé les signes de la passion, de cette passion vécue et offerte par amour des hommes. La passion comprise comme le passage vers la résurrection et la vie nouvelle !
Lorsque Jésus se présente à Thomas, avec ses plaies, l’évangile ne nous dit pas s’il a pu les toucher, mais il nous dit simplement son formidable acte de foi en la résurrection de Jésus mais aussi en sa divinité : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
En définitive, quel est le sens du reproche de Jésus à Thomas : « cesse d’être incrédule, sois croyant » et plus loin : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Avec la résurrection, les apôtres ne sont plus dans le temps du compagnonnage quotidien avec Jésus. Il leur faut entrer dans le temps de la foi et de l’Eglise. L’incrédulité reprochée à Thomas par Jésus n’est pas par rapport à lui, mais par rapport à ses frères les autres apôtres. Ce sont eux qu’il n’a pas cru, c’est leur témoignage qu’il a refusé, c’est le témoignage de l’Eglise naissante qu’il n’a pas voulu accueillir.
« J’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles »
(Ap 1, 9-11a.12-13.17-19)
La lecture de l’Apocalypse est une nouvelle annonce de la résurrection par le Ressuscité lui-même : « Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort et me voilà vivant pour les siècles des siècles. »
C’est grâce au témoignage de Thomas et des apôtres, grâce à la longue chaine des témoins, avec les saints officiels que nous connaissons, tel saint Bertrand, mais aussi avec les saints inconnus de nos familles et tous les saints, c’est grâce à eux tous que nous croyons sans avoir vu et que vivons dans la joie de Pâques.
Marcel Baurier

Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office :
Aujourd’hui, nous chantons notre Dame, Toi, notre Mère, nous te prions !
Pour prier Marie, cliquez sur le bouton ci-dessous :
(Voir les paroles)






Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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