Dimanche 27 mars 2022
4e dimanche de Carême
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)
Pour entendre l’appel à se rassembler en communauté le jour du Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe, cliquer ici :
Livre de Josué 5, 9a.10-12 ; Psaume 33 ; 2e Lettre de saint Paul aux Corinthiens 5, 17-21 ;
Évangile selon saint Luc 15, 1-3.11-32.
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai :
Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Pour l’appel à rejoindre ton peuple, pour le peuple où Jésus nous accueille, cliquez sur le bouton ci-dessous :
(Voir les paroles)
En ce 4e dimanche de Carême, nous avons entendu le très bel évangile selon Saint Luc, qu’on a coutume d’appeler la parabole du fils prodigue. Je l’ai sûrement déjà dit, mais je rappelle que ce passage du chapitre 15 de l’évangile de Luc est précédé de deux courtes paraboles : celle d’un homme dont une de ses cent brebis s’est égarée. L’ayant retrouvée, il fait la fête. Suit celle d’une femme qui a perdu une pièce sur dix. L’ayant retrouvée, elle fait la fête. Cela donne encore plus d’importance à la joie du père qui a perdu un fils sur deux et nous aide à comprendre la grandeur et la densité de l’amour de Dieu pour chacun de nous. Oui Dieu aime chacun de nous comme ce père aux deux fils.
A travers le récit de ces trois paraboles, surtout celle du père qui attend le retour de son fils, Luc décrit les deux attitudes fondamentales qu’il oppose tout au long de son évangile : celle du pécheur prenant conscience de sa pauvreté et s’ouvrant avec joie à découverte de l’amour gratuit du Dieu d’amour; celle des gens suffisants (tels les Pharisiens et les scribes représentés par le fils ainé) qui se font gloire de leurs bonnes œuvres mais se condamnent par là à ignorer le vrai visage de Dieu. Ceux-ci ne peuvent ni comprendre ni connaître la joie de la fête.
Seul celui qui a eu soif connaît le gout de l’eau.
Seul celui qui a eu faim perçoit la saveur du pain.
Seul celui qui a connu la solitude ou même la détresse peut comprendre la valeur de l’accueil et de la rencontre.
Seul celui qui a pris conscience de sa faute envers quelqu’un qui l’aime découvre la splendeur du pardon.
Nous savons bien que sommes pécheurs mais en avons-nous véritablement conscience ? Enfermés en nous-mêmes, nous ignorons souvent ce qui nous est offert et ce qui nous fait défaut. Nous nous entourons de fausses sécurités au risque de méconnaitre ce qui nous manque vraiment et en profondeur.
L’arrivée du peuple de Dieu en Terre Promise et la célébration de la Pâque
(Jos 5, 9a.10-12)
Seuls ceux qui ont marché et erré dans le désert peuvent saisir l’immense joie d’arriver enfin à bon port. En effet, selon le livre de Josué, l’entrée des Hébreux en terre promise a pu sembler marquer la fin de l’errance d’un peuple en quête d’une terre, symbole du bonheur. Mais ce n’est en réalité qu’une étape de la longue marche vers le véritable bonheur.
Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! (cf. Ps 33, 9a)
(Ps 33 (34), 2-3, 4-5, 6-7)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Le psaume est un chant de louange à Dieu qui délivre celui qui se tourne vers lui surtout aux jours de détresse. Il le délivre de toutes ses frayeurs et de toutes ses angoisses. Car c’est en tout temps qu’on peut goûter et voir la bonté du Seigneur.
« Dieu nous a réconciliés avec lui par le Christ »
(2 Co 5, 17-21)
Pour Paul, la véritable terre promise, c’est le nouveau monde intérieur né de la découverte de l’amour miséricordieux de Dieu, manifesté en Jésus-Christ. Quelle joie pour lui d’être le messager de cette réalité offerte à tous les hommes. Car désormais les hommes peuvent accéder à la véritable relation à Dieu grâce à celui qui vient nous chercher en prenant notre condition humaine et se faisant notre serviteur. « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » proclame Paul aux Corinthiens. Mais aujourd’hui, en ce temps de carême, cet appel s’adresse à nous.
« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie »
(Lc 15, 1-3.11-32)
Nous célébrons l’eucharistie. Comment la vivons-nous ? La vivons-nous comme un festin qui nous manifeste tout l’amour de Dieu ? Car elle est en effet le repas de fête nous assurant de l’amour infini de Dieu qui attend sans cesse notre retour à lui.
Marcel Baurier

Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office. Aujourd’hui, la profondeur des paroles du chant « Ô Marie, ma douce mère », composé par sainte Faustine, nous invite à suivre les pas de la Vierge Immaculée vers la sainteté :
Ô Marie, ma douce mère, Vierge Immaculée,
Ta beauté a charmé le trois fois Saint,
Dieu tout-puissant par toi devint homme,
Par miséricorde pour nous.
(Voir les paroles)






Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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– Ô Marie, ma douce mère. Paroles d’après sainte Faustine. Musique : Hélène Goussebayle. Arrangement : Philippe Guevel. Interprété par Hélène Goussebayle et Damien Le Mauff. Je chanterai sans fin la miséricorde avec sainte Faustine. Béatitudes Musique, 2016.
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