25 décembre 2021
Solennité de la nativité du Seigneur
Messe du jour
Prédication du Père Marcel Baurier
Cathédrale Sainte Marie
(Saint-Bertrand de Comminges)
Pour entendre l’appel à célébrer le “Mystère de Noël”, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Seigneur Dieu, accorde-nous d’être unis à la divinité de ton Fils,
qui a voulu prendre notre humanité.
Pour chanter dans la joie le Christ Sauveur qui nous est donné, cliquez sur le bouton ci-dessous :
(Voir les paroles)
Pour lire les textes liturgiques AELF de la messe du jour, cliquer ici :
Livre du prophète Isaïe 52, 7-10 ; Psaume 97 ; Lettre de saint Paul aux Hébreux 1, 1-6 ;
Évangile selon saint Jean 1, 1-18.
La terre entière a vu le Sauveur que Dieu nous donne.
(Ps 97)
Pour psalmodier la louange au Seigneur, cliquez sur le bouton ci-dessous :
« Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous »
(Jn 1, 1-18)
L’évangile de la messe du jour de Noël est très beau mais peut-être un peu difficile. En un saisissant et profond prologue saint Jean résume le mystère du Christ, Verbe incarné, lumière du monde, vie des hommes. Nous sommes habitués de dire, qu’à Noël, Dieu, en son Fils, s’est fait homme. Mais n’oublions-nous pas que le Fils est aussi la Parole, le Verbe de Dieu. Cette parole de Dieu par qui tout fut créé… Dieu dit… et le monde fut créé.
Soyons conscients que de nos jours, pour beaucoup de nos concitoyens, Noël n’est pas une fête religieuse et cependant nombreux sont ceux qui, bien que ne partageant pas notre foi, tiennent à célébrer Noël. Mais que célèbrent-ils… ? Je veux croire qu’ils célèbrent des jours de paix, de joie et de retrouvailles familiales, des jours où l’enfant est placé au cœur de la fête et non seulement une mode commerciale avec ses codes, ses habitudes, ses dépenses et parfois ses excès.
Pourtant la joie ne règne pas pour tous en ces temps de pandémie, de difficultés économiques et de grandes pauvretés pour beaucoup… Comment ne pas penser ce soir aux souffrances des migrants, aux difficultés et aux privations un peu partout, notamment en Amérique Latine ou en Afrique, mais aussi en Europe et même chez nous en France. Je vous souhaite cependant la joie de Noël.
Oui, je suis conscient de la misère de notre monde et pourtant je vous invite à accueillir la Paix et la Joie de Noël. Car l’événement que nous célébrons dépasse tout ce que nous pouvions imaginer et espérer. Dieu se fait l’un de nous, il prend chair et vie humaine. Il est en vérité Emmanuel, Dieu avec nous. Dieu se fait homme pour que l’homme trouve ou retrouve sa grandeur et sa dignité d’homme, sa grandeur et sa dignité d’enfant de Dieu, dans sa fraternité avec le Fils de Dieu devenu l’un de nous. Si Luc, dans l’évangile de la nuit de Noël, décrit avec tendresse les évènements, Jean, dans le prologue, lu à la messe du jour de Noël, est catégorique : « Le verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous… » et il nous « a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. »
Aussi la Paix de Noël n’est pas seulement l’absence de violences, de persécutions et de guerres ni même la paix et la gentillesse entre voisins, entre proches et en famille, mais la Paix en chacun de nous, au plus profond de nous, la Paix en chacun de nous en paix avec soi-même, réconcilié avec soi-même car Dieu l’aime, car Dieu est proche et même habite en lui, car Dieu l’aime comme son enfant.
Aussi la Joie de Noël n’est ni dans les signes extérieurs de joie et de liesse, ni dans les retrouvailles, les repas de famille ou les réveillons, ni dans les marques de gentillesse et les cadeaux, même si tout cela est de grande valeur. Mais la Joie de Noël est celle de la naissance du Fils de Dieu, la Joie de la naissance de Jésus, Jésus qui veut dire « Le Seigneur sauve ». C’est la Joie du salut, la Joie d’être sauvé par Dieu qui nous aime, qui aime chacun de nous.
Certains parmi nous ont pu vivre ces temps-ci des événements douloureux, comme la perte d’un être cher et sont dans la peine, d’autres vivent de grandes inquiétudes pour l’un ou l’autre de leurs proches, d’autres encore ont des difficultés de tous ordres. Mais que ni la peine, ni les soucis ou les tracas ne nous empêchent d’accueillir la Paix et la Joie de Noël.
Ecoutons, nous aussi, comme les bergers qui campaient aux alentours de Bethleem les paroles de l’ange : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur… ! » Rappelons-nous aussi la chorale céleste des anges qui louait Dieu en chantant « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! »
A toutes et à tous, à chacun en particulier : Joyeux Noël !
Marcel Baurier
(Voir les paroles)

Hymne mariale
A la cathédrale sainte Marie de Saint-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne), un chant à la Vierge Marie s’élève à la fin de chaque office :
Réjouis-toi, ô Mère du Sauveur !
Alleluia, alleluia, alleluia !
Réjouis-toi, rayonnement de joie !
Réjouis-toi, par qui le mal a disparu !
Réjouis-toi, tu relèves Adam de sa chute !
Réjouis-toi, par toi Eve ne pleure plus.
Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes !
Réjouis-toi, miracle proclamé par les anges !
Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du roi !
Réjouis-toi, toi qui portes celui qui porte tout !
Pour chanter Marie, par qui Dieu devient petit enfant, cliquez sur le bouton ci-dessous
(Voir les paroles)






Photos du haut vers le bas : Vue d’ensemble, Vierge Marie du rétable, jubé, orgue, portail roman et maître-autel de la cathédrale Sainte Marie de St-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne). Père Marcel Baurier, Recteur de la cathédrale.
La cathédrale Sainte Marie de Comminges (XIe-XIVe siècle) contient entre ses murs, une église intérieure en bois de chêne (photos ci-dessus), ornée de splendides sculptures et décorée de marqueteries réalisées entre 1525 et 1535. Cet espace propose une méditation sur l’histoire du salut, depuis le péché originel jusqu’au paradis représenté au maître autel. Un orgue Renaissance fut également construit en 1551 (Source : diocèse de Toulouse). La cathédrale Sainte Marie est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour les chemins de St-Jacques de Compostelle.
Le Père Marcel Baurier, né en 1937, a été ordonné prêtre en juin 1964. Curé à Toulouse pendant quarante ans, il a été très jeune membre du Conseil épiscopal de l’Archidiocèse de Toulouse, secrétaire général du synode et vicaire épiscopal responsable de l’agglomération toulousaine. Ancien président de la radio chrétienne régionale, Radio Présence, de 1989 à 2009, il continue de nos jours certaines semaines à présenter des homélies à la radio. Il est Recteur de la cathédrale Sainte Marie à St-Bertrand de Comminges (Haute-Garonne) depuis septembre 2009, où il accueille les pèlerins dans ce haut lieu nommé “Sanctuaire du Comminges” sur le chemin de St-Jacques de Compostelle.
EPHETA a conclu avec la Librairie La Procure un programme d’affiliation. En commandant des livres à partir de notre site, vous apportez votre soutien fraternel aux retraitants et pèlerins les plus démunis.

Pour effectuer une recherche et commander, merci de cliquer sur le bouton LA PROCURE. Vous serez alors redirigé(e) vers le site sécurisé de la librairie.

Une fois par semaine, EPHETA vous propose un Commentaire de la Parole de Dieu du dimanche. Epheta publie également sur abonnement une Prière des Heures.
Abonnez-vous gratuitement ! (en bas-de-page) Vous serez ensuite informé(e) par e-mail des prochaines parutions. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.
Suivez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram
EPHETA remercie du concours apporté à cette publication :




Mentions légales relatives à la propriété intellectuelle :
Crédit photos : Maïté Ruellan.
Textes bibliques reproduits avec l’aimable autorisation de © AELF.
Autorisation SECLI (Secrétariat des Editeurs de Chants pour la Liturgie) n° 2020053.
Autorisation SACEM “Ecoute de musique à l’unité” n° 30011003979 :
Extraits musicaux reproduits avec l’aimable autorisation de © Bayard Musique :
– Grand carillon de la cathédrale de Périgueux. Cloches des monastères d’En Calcat, de Ligugé, de saint Wandrille, de la Lucerne et de la cathédrale de Périgueux. Studio SM, 1997.
– Il est né le divin enfant. Anonyme/DP. Interprété par l’Ensemble vocal l’Alliance. Célèbres chants d’Eglise. ADF Musique, 1999.
– Psaume 97. Paroles : AELF / Musique : André Gouzes. Interprété par l’Ensemble vocal Hilarium. Direction : Bertrand Lemaire. Psaumes des dimanches et fêtes année C. ADF Musique, 2015.
– Réjouis-toi, Ô Mère du Sauveur (Hymne Acathiste). Paroles : Jean-Philippe Revel et Daniel Bourgeois. Musique et direction : André Gouzes. Interprété par l’Ensemble vocal Capella Sylvanensis. Liturgie chorale du peuple de Dieu © Sylvanes. Ô Marie, ne pleure plus. Studio SM, 2013.
Extrait musical reproduit avec l’aimable autorisation du © Diocèse aux Armées Françaises :
– Les anges dans nos campagnes. F9. Paroles : Aimon-Marie Roguet. Musique : François-Auguste Gevaert © Musique et Liturgie. Interprété par le Choeur Les Padrés. Diocèse aux Armées Françaises, 2020. A revoir sur YouTube.
© 2021 Epheta. Tous droits réservés.
Avertissement légal : Epheta œuvre suivant le magistère du concile Vatican II et rassemble des chrétiens catholiques attentifs à nourrir et à augmenter leur fidélité de laïcs à leur vocation sacerdotale de baptisés. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne, ce qui veut dire pour tout homme et toute femme liberté de chercher Dieu et d’adhérer à la vérité, de trouver la liberté intérieure donnée par Jésus Christ, d’apprendre à écouter son Esprit et de se laisser instruire en Église. Soucieux et respectueux de ce que chaque fidèle, pèlerin ou retraitant, chercheur de Dieu, puisse sur son chemin personnel de foi être accompagné en Église pour s’ouvrir librement à Dieu, Epheta, association apostolique indépendante, s’attache dans l’unité ecclésiale comprise comme une communauté dans la foi le concours de partenaires et prédicateurs différents, clercs diocésains, ordres religieux et monastiques, communautés nouvelles et laïcs compétents, témoins des sensibilités spirituelles présentes au sein de l’Église catholique. Epheta ne peut cependant être regardé, nonobstant son charisme propre, comme étant assimilé, affilié, subordonné ou représentant un ordre religieux ou monastique, une institution ecclésiastique, une congrégation, ou un autre partenaire en particulier. (Article 9 des statuts de l’association.)